sans titre Damien Tornincasa: Virginie Kremp, vous avez fondé les éditions Migrilude en 2006. Pouvez-vous nous raconter ce qui vous a donné envie de vous lancer dans cette aventure éditoriale? Est-ce que vous veniez déjà du monde du livre ou était-ce un univers totalement nouveau pour vous? Vous êtes seule à vous occuper de Migrilude. Editeur : un métier qui s’apprend dans une école ou sur le tas? Quels sont les bons côtés à être une petite structure éditoriale? Les imagiers thématiques plurilingues (comme Animaux zigotos, Les fruits, quelle salade! Un élément qui saute aux yeux lorsqu’on observe vos imagiers, c’est qu’ils sont illustrés de manière relativement figurative. A côté de vos livres destinés à la jeunesse, vous publiez également des ouvrages qui s’adressent aux adultes. Si on va à la lettre G du Plurilinguisme en questions, on tombe sur le concept de glottophilie. Quels sont vos projets en cours? Votre maison d’édition fêtera ses 15 ans en 2021. Version imprimable de l'article (PDF)
La rentrée méprisée des accompagnants d'élèves en situation de handicap Temps de lecture: 10 min Ils avaient annoncé la catastrophe dès l'année dernière, tiré la sonnette d'alarme médiatique, appelé à l'aide sur les réseaux sociaux, où les collectifs se multiplient. Ils, ce sont les AESH, pour accompagnants des élèves en situation de handicap. Des personnels précaires, agents contractuels de l'État qui vont accompagner, guider, sécuriser et participer à l'autonomie d'enfants et adolescent·es en situation de handicap scolarisé·es en milieu «ordinaire», à l'intérieur même de la salle de classe et parfois lors des temps de pause. Enfant avec trouble du spectre autistique, trouble du déficit et de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), adolescent·e «dys» (dyslexie, dysphasie, dyspraxie...), tout·e élève reconnu·e handicapé·e et ayant besoin d'un accompagnateur doit avoir à ses côtés un·e AESH pour lui permettre de mener le mieux possible sa scolarité. C'est le leitmotiv du gouvernement, l'«école inclusive» et les propositions qui en découlent. Ignorance
Centre académique pour la scolarisation des enfants allophones nouvellement arrivés et des enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Historique[modifier | modifier le code] Les Centres de formation et d'information pour la scolarisation des enfants de migrants (CEFISEM) sont créés en 1975 afin d'assurer la formation des enseignants chargés d’accueillir les enfants de l'immigration[2], leur mission sera élargie en 1990 pour prendre en charge l'accompagnement du développement des zones d'éducation prioritaires (ZEP), la prévention de la violence, etc. En 2002, ils sont restructurés et renommés « Centres académiques pour la scolarisation des nouveaux arrivants et des enfants du voyage », leur mission est recentrée sur « l'aide à l'intégration des élèves nouvellement arrivés en France et des enfants du voyage, à et par l'école »[3]. [modifier | modifier le code] Un Casnav est constitué, d'une part, d'un personnel administratif appartenant à l'Inspection académique, et d'autre part des enseignants des classes spécialisées dans l'accueil des élèves étrangers.
«On nous parle d’inclusion et là, ils disent ouvertement que ces élèves-là ne comptent pas ?» Ils étaient une petite poignée devant le ministère de l’Education, à Paris ce lundi, dans l’espoir de se faire entendre. Avec la volonté surtout de confronter le ministre à ses déclarations. «Une telle dichotomie entre les discours portés par l’institution et les réalités concrètes pourraient nous faire douter de l’école de la confiance que vous voulez mettre en place aujourd’hui», écrivaient-ils à mots policés dans leur lettre ouverte la semaine dernière. A lire aussiRentrée scolaire : Blanquer se veut plus «colibri» que «mammouth» De vive voix, l’amertume est plus acide. Les enseignants du collège Henri-Barbusse, à Vaulx-en-Velin, près de Lyon, sont pour la quasi-totalité d’entre eux en grève depuis la rentrée. «Augmenter les effectifs, c’est nous mettre des bâtons dans les roues» Au-delà des chiffres, cette histoire révèle pour eux un tournant, amorcé depuis quelques années, dans la politique d’éducation prioritaire. A lire aussiLe P’tit Libé : la vie des profs Marie Piquemal
Tapuscrits et livres adaptés pour élèves en difficulté Contes et légendes Par auteur Par titre Les principes de l’exception handicap au droit d’auteur (loi n° 2016-925 du 7 juillet 2016)Toute personne atteinte d’une ou de plusieurs déficiences des fonctions motrices, physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques peut se voir communiquer une version adaptée d’une œuvre, dès lors que l’auteur ou les ayants-droit ne mettent pas cette œuvre à disposition du public sous une forme qui correspond à ses besoins. Cette définition permet notamment de prendre en compte les besoins des publics « dys », c’est-à-dire porteurs de troubles cognitifs et troubles des apprentissages tels que la dyslexie, la dysphasie, la dyscalculie et la dyspraxie. Un grand merci pour la bienveillance des maisons d’édition qui m’ont contacté.
Les ravages de l’école inclusive sur les élèves en situation de handicap Le 11 février 2019, le ministère de l’Éducation nationale a fêté les 14 ans de la "loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées". Votée en 2005, cette loi humaniste et égalitaire a mis fin à l’exclusion scolaire dont étaient victimes les enfants en situation de handicap et leur a enfin donné le droit d’être accueillis dans leur école de quartier "quels que soient leurs besoins". Un bilan mitigé A l’occasion de cet anniversaire, le ministre Jean-Michel Blanquer et la secrétaire d’État chargée des Personnes Handicapées, Sophie Cluzel ont lancé une grande concertation nationale "Ensemble pour une École Inclusive". Leur retour d’expérience aurait-il terni les bons chiffres de l’inclusion, vitrines de la "réussite" de cette loi ? Aujourd’hui, plus de 320 000 E.S.H. Le manque de moyens attribués à la gestion des dossiers, ne permet aucune évaluation sérieuse des besoins réels de l’élève et des capacités de l’école à y répondre
Les posters école inclusive | Ressources pour l'école inclusive Vous êtes ici : Accueil / Les posters école inclusive Le site vous propose de nombreuses infographies que nous appelons posters permettant de mieux comprendre l’enseignement spécialisé. L’icône Posters numériques renvoie vers la liste des outils numériques référencés. Chaque poster est téléchargeable gratuitement au format Pdf. Télécharger le poster des posters ci-dessus au format Pdf Entrée thématique Posters métiers Posters instances Posters structures et dispositifs Posters numériques Posters identification des besoins Posters didactiques Posters pédagogiques Poster CAPPEI Promotion de l’école inclusive Posters administratif Posters types de handicap Le parcours d’un élève à besoins éducatifs particuliers Vous pouvez aussi visualiser les différents établissements, structures, instances à partir d’une seule infographie L’application poster… Application posters école inclusive Désormais, vous pouvez installer l’application Posters Ecole Inclusive en flashant le code QR
« Les aidants sont invisibles pour tout le monde » Article réservé aux abonnés Qui sont ces personnes qui prennent soin, chaque jour, d’un proche malade ou handicapé ? Que font-elles concrètement pour leur parent, enfant ou conjoint ? Et à quel prix, pour leur propre santé et leur parcours professionnel ? Spécialiste en santé publique et médecine sociale, la docteure Hélène Rossinot a mené l’enquête sur les aidants. La France compte 11 millions d’aidants, qui sont « la colonne vertébrale invisible des systèmes de santé », écrivez-vous. Ces dernières années, dans le cadre de ma thèse de médecine puis pour ce livre, j’ai rencontré de nombreux aidants, de tous âges, de tous milieux, dans des situations très différentes. « Adolescents et enfants sont nombreux à assurer des tâches très lourdes, alors même qu’ils n’ont pas fini leurs études, voire leur scolarité » Comment peut-on envisager un plan national pour les aidants, voire une réforme de la Sécurité sociale, sur la base d’une étude qui date de plus de dix ans ?
Bienvenue sur Éole | Éole, un service de la Médiathèque Valentin Haüy TRIBUNE. "11.000 enfants en situation de handicap sont officiellement sans scolarisation en France" 21h00 , le 31 août 2019 Voici la tribune de Luc Gateau, président de l'Unapei, et 23 associations partenaires sur les failles dans l'accompagnement scolaire des enfants handicapés : "Demain, c'est la rentrée des classes pour tous. Mais pour Fabien, Abdoul, Noé, Charlie, Enoa, Lola, Flavie, Bilal, Amin…, ce sera peut-être, au plus tôt, dans deux ou trois ans. Les parents d'enfants en situation de handicap témoignent sur la plateforme mise en place par l'Unapei et ses partenaires (marentree.org). Lire aussi - Handicap : l'alerte des associations dans le JDD qui s'alarment du revenu universel d'activité Les retours sont éloquents : Eugène, 7 ans, retard intellectuel important, troubles de la concentration et des apprentissages, devrait être accueilli depuis deux ans dans un établissement spécialisé. "Ces familles aspirent à une sécurité de parcours de leurs enfants" Noa, 11 ans, atteint d'une pathologie neurologique, est déscolarisé depuis février 2019.
J’ai un mot en tête qui m’obsède : Répit. Le souci, lorsqu’on est parent d’un enfant différent, c’est le perpétuel décalage entre la réalité de notre quotidien et le résultat de nos innombrables combats.Le système est à ce point alourdi par son inefficacité, que lorsqu’on a la chance d’obtenir, ne serait-ce qu’un peu de ce qu’on réclame de nos droits fondamentaux, la plupart du temps il est trop tard.Les années de nos enfants fragiles passent à la même allure que celles des autres enfants, mais le temps que nous mettons pour obtenir leurs droits, lorsqu’on y arrive, est beaucoup plus lent, ce qui, inexorablement conduit à une douloureuse injustice. Et quelle que soit notre détermination, quelle que soit l’issue du combat, ce temps ne reviendra jamais en arrière. Les années passées ne seront jamais rattrapées. Jamais. Je réalise, alors que mon fils Théo aborde sa quinzième année, que ce que j’ai obtenu pour lui à force d’un bras de fer acharné et de multiples sacrifices, ne lui convient plus.
Double peine Lorsque nous accueillons dans notre famille un enfant différent, bien souvent nous sommes taxés d’une double peine.Il y a l’inquiétude pour notre enfant bien sûr, accompagnée de toutes les difficultés inhérentes à son handicap ou à sa maladie : Le diagnostic, les soins, les prises en charges, l’organisation, ou plutôt, la réorganisation de notre vie familiale.C’est un grand bouleversement qui ne supporte aucune attente, aucune demi-mesure… allant jusqu’à nous voler le temps nécessaire pour faire le deuil de la vie passée, car alors, tout devient impératif et urgent. En quelques années à peine, nous devenons des professionnels du handicap qui touche notre enfant et en savons bien plus à ce sujet que bon nombre des spécialistes auxquels nous sommes régulièrement confrontés. Et, tout à son combat, voilà qu’elle n’a plus le temps, notre famille, de s’occuper de ses proches, de ses amis, de cette partie de la famille qui ne vit pas sous son toit.
A la frontière de l'autisme, sans se perdre Il y a 2 ans, j’ai écrit un livre sur notre histoire familiale autour de l’autisme de Théo, mon dernier né1. J’y témoignais de l’importance du respect de la singularité, et surtout, de l’attention subtile que nous devons avoir envers ce que nous ne comprenons pas. Je voulais démontrer notre capacité à nous enseigner de la douleur afin de grandir, malgré la tentation de nous recroqueviller dans la peur, et dépérir.Par tempérament plutôt que par parti pris, j’ai mené ce récit de manière positive, refusant de sombrer dans le pathos malgré la gravité du sujet. Et parce que bel et bien, notre histoire est emplie d’amour et de victoires, je finissais mon livre sur une note on ne peut plus optimiste :Théo, en grande partie délivré des barrières protectrices mais également contraignantes de son autisme, venait d’intégrer une école spécialisée dans le sud de la France et enchainait les victoires et les projets. Aujourd’hui la peur a changé de visage. 1Nos mondes entremêlés
« Ils pallient en silence les défaillances du système de soin » Mathilde ne parvient plus à trouver le sommeil. Un mois que sa maison, dans la banlieue toulousaine, s’est transformée en un huis clos de tensions, le lieu d’une bataille chaque jour recommencée. L’institut médico-éducatif (IME) où ses deux enfants autistes de 17 et 19 ans passaient habituellement la semaine – une sur deux pour son fils – a fermé au début du confinement. « Ils ont besoin d’une présence constante, sous peine de voir l’angoisse monter et se transformer en crise : je n’ai pas cinq minutes pour moi, nous écrit cette professeure de français de 45 ans, entre deux sollicitations. Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Tu tiens, et puis tu finis par lâcher la barre » : étudiant et aidant, une double vie à hauts risques Le 7 avril, une éducatrice de l’IME est enfin dépêchée à domicile, trois heures deux fois par semaine. Une épreuve supplémentaire Certaines familles ont aussi dû faire face à des sorties prématurées d’établissements psychiatriques. Atmosphère anxiogène