Archétype (psychologie analytique) L'archétype est ce qui forme a priori l'expérience humaine, par la structure même du cerveau, et qui conditionne les schémas de pensée ou de représentation. L'archétype est pour la psychologie jungienne un processus psychique fondateur des cultures humaines car il exprime les modèles élémentaires de comportements et de représentations issus de l'expérience humaine à toutes les époques de l'histoire, en lien avec un autre concept jungien, celui d'inconscient collectif. Si Jung et ses continuateurs ont toujours évoqué l'archétype comme une hypothèse à propos de la structure profonde du psychisme, ils en ont cependant fait un pivot de la psychologie analytique très polémique, corollaire du concept également controversé d'inconscient collectif. Pourtant Jung n'est pas le premier à évoquer la possibilité d'existence d'« images primordiales » conditionnant l'imaginaire et la représentation ; avant lui en effet de nombreux philosophes en ont postulé l'influence sur la nature humaine. Henri F.
Carl Gustav Jung — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vous lisez un « article de qualité ». Carl Gustav Jung Carl Gustav Jung photographié en 1910 Carl Gustav Jung (prononcé [ˈkarl ˈɡʊstaf ˈjʊŋ] écouter) est un médecin, psychiatre, psychologue et essayiste suisse né le 26 juillet 1875 à Kesswil, canton de Thurgovie, et mort le 6 juin 1961 à Küsnacht, canton de Zurich, en Suisse alémanique. Penseur influent, il est l'auteur de nombreux ouvrages de psychologie et de psychosociologie en langue allemande traduits en de nombreuses autres langues. Carl Gustav Jung a été un pionnier de la psychologie des profondeurs en soulignant le lien existant entre la structure de la psyché (c'est-à-dire l'« âme », dans le vocabulaire jungien) et ses productions et manifestations culturelles. Père fondateur d'une psychologie des cultures, il a rassemblé autour de ses travaux des générations de thérapeutes, d'analystes et d'artistes. Biographie[modifier | modifier le code] Premières années[modifier | modifier le code]
Ingénierie sociale (science politique) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’ingénierie sociale est née de la professionnalisation du social. Dans le secteur social, les usagers vivent dans un contexte socioéconomique et environnemental de plus en plus complexe. Par ailleurs, la réponse sociale aux problèmes actuels de la société demande une compréhension de plus en plus large d'un problème : public cible, politique, environnement, économie, budget, législation, réseaux et partenariats, évaluation, cohérence... Le terme d'ingénierie sociale est utilisé la première fois par Frédéric Leplay vers la fin du XIXe siècle. Le concept d’ingénierie sociale et le terme d'ingénieur social posent parfois des polémiques[3]. Dans le social, il s'agit régulièrement de faire de plus en plus, avec peu de moyens. Ce master universitaire en ingénierie sociale est actuellement proposé, entre autres, dans 6 universités françaises depuis 2003, et dans 5 hautes écoles belges depuis 2008.
Ingénierie sociale (sécurité de l'information) L'ingénierie sociale (social engineering en anglais) est, dans le contexte de la sécurité de l'information, une pratique de manipulation psychologique à des fins d'escroquerie. Les termes plus appropriés à utiliser sont le piratage psychologique ou la fraude psychologique. Dans le contexte de la sécurité de l'information, la désignation ingénierie sociale est déconseillée par l'Office québécois de la langue française, 2021 puisqu'elle n'accentue pas le concept de tromperie[1]. Concept[modifier | modifier le code] Dans son ouvrage L'Art de la supercherie, paru en 2002, le hacker Kevin Mitnick a théorisé et popularisé cette pratique de manipulation qui utilise principalement les « failles humaines » d'un système d'information comme « effet de levier », pour briser ses barrières de sécurité. De nos jours, un effort de formation et de prévention est fourni aux utilisateurs des systèmes informatisés sécurisés. Culture de la sécurité de l'information[modifier | modifier le code]
Chasseur-cueilleurs Synchronicité Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « Le voilà, votre scarabée », dit Jung à sa patiente en lui tendant un insecte apparu alors qu'elle racontait son rêve d'un scarabée d'or. La notion de synchronicité se distingue clairement de ces notions cependant. Sur le plan de l'expérience, la rencontre avec un événement synchronistique, à la différence de la rencontre avec un archétype ou une autre manifestation de l'inconscient collectif, a un tel degré de signifiance pour la personne, mais surtout apparaît d'une manière si fortuite et choquante pour le sens commun (malgré le sens qu'il revêt, ou à cause du sens qu'il revêt, pourrait-on tout autant dire), que la personne s'en trouve transformée. Sur le plan théorique, les synchronicités (si du moins on en accepte l'existence) remplissent un tel rôle. Définition, classification, exemple, analyse de la synchronicité[modifier | modifier le code] Jung la définit ainsi : - a) acausalité : l'événement ne s'explique pas par la causalité
Individuation (psychologie analytique) — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « le mandala exprime le centre. Il est l'expression de tous les cheminements ; il est sente qui mène vers le milieux, vers l'individuation »[1]. L'individuation est un concept-clé de la psychologie analytique du psychiatre suisse Carl Gustav Jung. « J'emploie l'expression d'individuation pour désigner le processus par lequel un être devient un in-dividu psychologique, c'est-à-dire une unité autonome et indivisible, une totalité[3] » Mais cette courte définition, qui n'a pas toujours été, ne suffit pas à rendre totalement compte du concept d'individuation dans la théorie jungienne qui peut être exploré en fonction de ce qui fait débat, de l'histoire de sa création, de sa nature ou de son fonctionnement. Ce concept connait au sein des sciences de l'homme, souvent des débats, et ce depuis sa création. Par exemple, au sein de l’anthropologie, l’anthropologue Wiktor Stoczkowski : Plus loin, encore, dans l'ouvrage Wiktor Stoczkowski conclut : « (...)
Institut Tavistock Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'Institut Tavistock (Tavistock Institute) a été fondé en 1947 par Frédérick Emery, Eric Trist, Henry Dicks, Leonard Browne, Ronald Hargreaves, John Rawlings Rees, Mary Luff et Wilfred Bion. Tommy Wilson en fut le premier Président. Description[modifier | modifier le code] L'Institut Tavistock a développé et appliqué la théorie et les pratiques développées par Wilfred Bion après sa mort en 1979. Plusieurs branches utilisent le nom de Tavistock, amenant une confusion sur la fonction des uns et des autres. Il a été présenté par l'auteur John Coleman comme faisant partie d'un élément structurel devant conduire à un Nouvel Ordre Mondial[1]. Articles connexes[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] Anne Alvarez et Susan Reid (sous la direction de), trad. Liens externes[modifier | modifier le code] (en) Site officiel [archive] Notes et références[modifier | modifier le code]
Introduction à la psychologie sociale : l'effet de gel et l'escalade d'engagement Surveiller des affaires, manger des abats, affecter un fonds exceptionnel de développement à une filiale, dépenser 100 dollars pour skier dans le Michigan, jouer à la roulette, ces activités d’apparence très divers, ont en réalité un point en commun : elles font appel à un processus d’engagement et d’escalade d’engagement. Les décisions, que nous considérons, souvent à tort, comme de simples choix ponctuels entrainent dans les faits de nombreuses conséquences sur nos choix futurs et sur notre comportement. Combien d’étudiant frustré dès la première année d’étude poursuivent une formation parce qu’ils l’ont débutée ? Combien de salarié reste dans des emplois qui ne leur convienne pas pour ne pas s’avouer qu’ils ont fait un mauvais choix ? Combien de couple préfère rester ensemble plutôt que remettre en cause leurs engagements passés ? Le baigneur (Moriarty, 1975) Moriarty teste l’effet de l’engagement sur une plage new yorkaise. Effet de gel
Construis ta cité médiévale Au Moyen Âge, l'Europe est encore très rurale. Sur les terres du seigneur ou du monastère, de petits villages se regroupent autour d'une église. Pour assurer leur protection, leur seigneur a fait bâtir son château fort. La population se divise en trois groupes où chacun trouve une place et un rôle : les gens du peuple, les nobles et les religieux. Au fil de la période, les villages évolueront pour se transformer en villes. Mots clés : Voir aussi : Vidéo Serious game Dossier
Âme en psychologie analytique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le concept d'âme dans l'œuvre de Jung[modifier | modifier le code] Genèse du concept chez Jung[modifier | modifier le code] Cinq ouvrages principaux traitent du concept de l'âme en psychologie analytique dont : Problèmes de l'âme moderne, L'Âme et la vie, L'homme et ses symboles et Dialectique du moi et de l'inconscient ainsi que Les Énergies de l'âme. L'âme objet de la psychologie analytique[modifier | modifier le code] Selon Friedha Fordham « Jung a choisi les termes psyché et psychique pour parler de l'esprit et de l'activité mentale, car si esprit et mental sont principalement associés à la conscience, psyché et psychique couvrent à la fois la conscience et l'inconscient »[1]. La psychologie analytique envisage plusieurs voies possibles pour accéder à la psyché et qu'elle nomme les manifestations psychiques. Structure de la psyché[modifier | modifier le code] Références et sources[modifier | modifier le code] Autres ouvrages de C.
Individuation — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. en biologie et en particulier en l'embryologie : « le processus d'induction qui aboutit à la constitution de structures organiques complètes[2]. »en linguistique : « Processus par lequel un groupe se caractérise face à un autre groupe grâce à des constances de l'activité langagière[3]. »en philosophie : « réalisation d'une idée générale, d'un type, d'une espèce dans un individu[4]. »en psychanalyse : « Processus de prise de conscience de l'individualité profonde, décrit par Jung[1]. » Histoire et origines[modifier | modifier le code] Socrate disait faire « accoucher les esprits » En Grèce antique[modifier | modifier le code] Une source probable de la notion se trouve dans les discussions philosophiques de la Grèce antique. Socrate expliquait que le fait d'être un homme mâle, vivant à Athènes, etc, ne suffit pas à le déterminer en tant qu'individu. Au Moyen Âge, de la Perse à l'Écosse[modifier | modifier le code] Portail de la sociologie