D’APRÈS UNE IMAGE DE DAESH - Juan Branco - Éditions Lignes Les attentats, les assassinats de masses suscitent l’effroi et l’indignation, d’abord. Mais qu’entraînent-ils pour la pensée ? Partant des « images » de cette guerre, et s’appuyant sur Kleist et Bataille, Juan Branco se livre ici à une brève et dense méditation sur les régimes de représentation de la violence et de la mort dans des systèmes politiques qui croyaient s’en être débarrassés. Et si Achille n’avait jamais rendu la dépouille d’Hector ? C’est en revenant à cet événement fondateur que Juan Branco interroge, dans son court essai D’après une image de Daesh, les conséquences de l’irruption de l’organisation terroriste dans notre espace fantasmatique et imaginaire, à travers le viol de la scène du Bataclan et, quelques mois plus tôt, la profanation de plusieurs dépouilles par un certain M. Abaaoud. Comment avons-nous cru pouvoir maintenir la mort et le sacrifice au dehors de nos espaces politiques ? Et surtout :
Lussas Les yeux doc Daech, le cinéma et la mort La revue, mai 2017 Jihadisme, cinéma et jouissance de l’horreur Si l’on n’est pas un lecteur averti ou si l’on a oublié certaines scènes macabres vues à la télévision, on pourrait s’étonner, de prime abord, du propos de ce livre. Qui associe, il est vrai, les organisations comme Daech non pas au cinéma proprement dit comme l’indique son titre... abraslecorps.com, 14 novembre 2016, par Rodolphe Olcèse Lire l’article Novo, novembre 2016, par Caroline Châtelet Comolli, cinéphile en action Rencontre avec Jean-Louis Comolli, réalisateur, scénariste, critique et théoricien du cinéma œuvrant pour une cinéphilie de l’action. Initialement, c’est la publication récente de Daech, le cinéma et la mort, essai passionnant analysant l’usage des images par Daech, entre guerre communicationnelle, stratégie de propagande et modification de fond du rapport au... AgoraVox, 25 octobre 2016, par Orélien Péréol Lire l’article L’envolée culturelle, 14 octobre 2016, par Françoise Engler Lire l’article Lire l’article
Corsica.Doc bimoc (ex-bmmp) - Accueil 18 établissements représentés : MD 31 – Huguette Siréjol, Renan GuilcherMédiathèque Colomiers – Rolf ClémentMédiathèque Carmaux – Mireille NavoneMédiathèque Villefranche de Rouergue – Isabelle Labat-castaingMDP 81 – Patricia Giry, Patricia BoutounetBDP 65 – Géraldine Bourbiaux-HellyMédiathèque Georges Wolinski – Laurend BoudardBM Tournefeuille – Marie SeguesMDP 09 – Nicolas FréreuxMédiathèque Mirepoix -- Valérie PierreMédiathèque St Cyprien, Toulouse – Clémence PoquetMédiathèque CRR Toulouse - Damien MassotMédiathèque José Cabanis, Toulouse - Cédric Doumenq, Eva AlmBibliothèque d'Etude et du Patrimoine - Muriel BaldelliMédiathèque St Girons -- Marie-Laure PeyrucainMédiathèque de Narbonne - Claire LecardonnelMédiathèque de Cahors - Sophie AlauxMédiathèque Odyssud - Pierre Rebuffet Occitanie Livre & Lecture – Montserrat Sanchez Lire la suite...
Nicolas Mathieu : « les classes populaires sont largement acquises aux mots d’ordre du libéralisme » Le Comptoir : Avant Leurs enfants après eux tu avais publié ton premier roman, déjà très remarqué, Aux animaux la guerre (2014). Ce n’est pas un titre insignifiant, il y est question de guerre déclarée aux ouvriers, au monde du travail et indirectement à la vie d’une frange très importante de la population. Comment expliquerais-tu que la guerre soit déclarée avec une réaction aussi faible des attaqués, malgré les Gilets Jaunes ? © Bertrand Jamot Nicolas Mathieu : Ce titre est tiré d’une fable de Lafontaine, Les animaux malade de la peste. On y trouve d’autres vers restés fameux : « Tous n’en mourraient pas, mais tous étaient frappés. » « Qu’on soit puissant ou misérable. » « Haro sur le baudet. » Des expressions passées dans le langage courant et qui me semblaient refléter exactement ce qui s’était produit lors de la crise des subprimes, qui sert de toile de fond à mon histoire. Le lecteur type est une lectrice. Je vais partir d’un fait. Des observateurs, il y en a de toutes sortes.
Escales documentaires IRMA MUSIQUE ENREGISTRÉE / Documentation / Les "essentiels" de la documentation / Irma : centre (...) Musique et Internet sont dans un bateau... Des pistes pour l’après-Hadopi Voici le compte rendu écrit et vidéo de la conférence-débat Musique et Internet sont dans un bateau... Des pistes pour l’après Hadopi organisée par l’Irma, Mila, Paris Mix et Musique Info le 1er octobre 2009. Le plateau d’intervenants a réuni trois acteurs souhaitant proposer des pistes de réflexion qui s’inscrivent dans l’après Hadopi et la construction d’un marché de la musique en ligne. Un débat avec la salle a suivi leur présentation. Voici, en deux temps, une retranscription des échanges qui ont eu lieu ce jour-là . Frédéric Patissier, consultant (IMV Conseil) Antoine Gitton, avocat, enseignant en droit d’auteur et fondateur du forum « Mens Publica « pour le développement d’une culture d’esprit public » Vidéos : les communications Financement de l’economie culturelle par Frederic Patissier (.ppt) Repertoire numérique des oeuvres par Antoine Gitton (.ppt) L’Après Hadopi par Marc Benaiche (.ppt) Le débat Rapport 2009
Pasolini et la violence : pour les pauvres, par les pauvres Publié en 1959, « Une vie violente » de Pier Paolo Pasolini décrit l’état misérable d’une jeunesse italienne au sortir de la guerre. Le positionnement du narrateur laisse deviner, en filigrane, une méthode d’écriture assimilable aux enseignements du Christ : avec les pauvres, par les pauvres et pour les pauvres. Un voyage dans les bas-fonds d’une Rome en pleine putréfaction. Pasolini auteur Chrétien ? Discutable tant le personnage a nourri des rapports étroits avec la religion. Dans la rue, avec les pauvres « Voici ma mère et mes frères » (Matthieu 12, 49) Le lecteur est invité à cheminer auprès de Tommasino, jeune romain des bidonvilles dont l’énergie oscille entre vitalité rieuse et frustration morbide. Partout la boue, les déchets, la merde. Des âmes crasseuses Les esprits impurs suppliaient Jésus en disant : « Envoie-nous dans les porcs pour que nous entrions en eux ». Les incursions dans la tête du personnage révèlent une détresse abyssale. Mamma Roma (1962) La fraternité absente
Prix et mépris littéraires Nous sommes en pleine saison automnale des prix littéraires. Jean-Paul Dubois vient tout juste d’obtenir le prix Goncourt pour Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon et le prix Renaudot a récompensé Sylvain Tesson pour son livre La panthère des neiges. En France, les prix littéraires sont très suivis et le prix Goncourt, notamment, promet quelques 400 000 ventes à son récipiendaire. Les prix littéraires questionnent en profondeur le rapport d’une société à sa littérature. L’académicien Jean-Marie Rouart s’interrogeait sur cette idée de « nation littéraire » dans une conférence en 2014 [1]. La France a toujours objectivement produit de très grands écrivains. Le XIXème siècle est le moment d’autonomisation de la profession d’écrivain. Il y a un deuxième moment dans l’histoire des prix littéraires. On remarque que les prix littéraires, en s’appuyant sur une présupposée valeur littéraire, parviennent à la convertir en valeur économique [5]. [4] Ibid., p. 234