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Related: Démocratie ? • MédiaLe micro-ciblage politique peut-il saper la démocratie? Début 2018, le scandale Facebook/Cambridge Analytica a fait la une des journaux et sensibilisé un large public à l’existence de la publicité politique ciblée en ligne. À première vue, le scandale concernait « simplement » une atteinte massive à la protection des données causée par une entreprise qui avait recueilli sans autorisation les données de 50 millions de profils Facebook. Mais cette entreprise d’analyse de données avait travaillé à la fois pour la campagne électorale de Trump aux États-Unis, et pour la campagne Leave avant le référendum sur le Brexit au Royaume-Uni. Le scandale a donc mis en lumière les manipulations politiques possibles via la pratique du micro-ciblage, faisant naître une question : le micro-ciblage pourrait-il, à long terme, saper la démocratie électorale ? Un ciblage sujet à caution Une grande partie du malaise actuel concernant le micro-ciblage politique provient d’un doute lancinant : ferait-il plus qu’allouer efficacement les dépenses publicitaires ?
Compter les manifestants : la vérité en sous-traitance, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, décembre 2017) Pour rétablir le crédit du journalisme, il fallait un électrochoc. Lancer un mouvement pour soustraire la presse aux griffes des oligarques ? Décupler les budgets consacrés à l’international et aux enquêtes sociales ? Thomas Legrand, éditorialiste politique à France Inter, a son idée. Le 25 septembre dernier, il lance sur les ondes un appel. « Affluence aux manifestations : il faut que la presse se donne les moyens de publier les vrais chiffres. » « Oui, nous avons pris la déplorable habitude de donner le chiffre des organisateurs et celui de la police. (…) Pourtant il ne s’agit pas d’opinion, mais d’un fait ! » Thomas Legrand exhorte alors ses confrères à « décider, collectivement (télés, radios, Agence France-Presse et le plus de journaux possible), de mutualiser [leurs] moyens pour fournir un troisième chiffre.
Le Conseil constitutionnel valide le projet de surveillance numérique du fisc Alors que la CNIL s’inquiétait du projet de surveillance numérique de la part des services fiscaux, c’est officiel : la grande majorité de cette mesure controversée a été validée par le Conseil constitutionnel. Le fisc va expérimenter la surveillance numérique Le projet initié par Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des comptes publics a suscité de vives inquiétudes chez le gendarme du net. La CNIL expliquait en octobre que cette proposition soulevait des “questions inédites en matière de protection des données personnelles”. Concrètement, le projet consiste à surveiller automatiquement certains réseaux sociaux et plateformes web (Le Bon Coin, Facebook, Rakuten, Ebay, Instagram…) dans le but de détecter plusieurs infractions fiscales à l’aide d’un algorithme créé à cet effet.
Jean Stern La presse va mal en France parce que les patrons du CAC 40 ont mis la main dessus : telle est l’idée centrale de ce livre. À la Libération, on ne parlait que de mettre les journaux à l’abri des puissances d’argent, de protéger leur indépendance. Mais au fil des années, cette louable ambition s’est effilochée. Le chinois Casil vend l’aéroport de Toulouse à Eiffage et réalise une grosse plus-value Près de 200 millions d’euros : c’est la plus-value réalisée par le chinois Casil sur l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Le groupe français Eiffage a en effet conclu, lundi 30 décembre, le rachat pour presque 500 millions d’euros des parts du groupe chinois dans l’aéroport du Sud-Ouest, le troisième du pays en matière de fréquentation. Cette acquisition vient conclure un feuilleton économico-diplomatique qui dure depuis 2015.
A Noël, de la caillasse pour la presse indé ! Les liens ci dessous renvoient directement aux offres d’abonnements, de dons ou de parrainage. Liste en cours. [1] Si vous voyez des manques, n’hésitez pas à me les signaler. Presse et enquêtes Acrimed, le toujours sémillant critique des médias AOC, pour une appellation socio-critique non contrôlée BastaMag, le radicalement indépendant Disclose, les enquêteurs à but non lucratif Frustration, les socio-critiques Le Vent Se Lève, la jeune garde Les Jours, le talent en série Lundi Matin, l’hebdomadaire de la joie Mediacités, l’investigation façon OK Corral Mediapart, le tri-quotidien des sales affaires Next INpact, pour les nerds et les énervés Rapports de force, l’info pour les mouvements sociaux Reflets, les as de l’information‑hacking Reporterre, le quotidien de l’écologie StreetPress, l’info de la rue Radios et Podcasts Là bas si j’y suis, la maison des Modernes et des Anciens Radio Parleur, la TSF des colères
Castaner veut fliquer les Coquelicots - Nous Voulons des Coquelicots Attention, ce n’est pas une blague. Et si c’en était une, elle ne serait pas drôle. Le 13 décembre, Christophe Castaner s’est rendu dans le Finistère (cliquer), accompagnée par sa grande amie Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, qu’on ne présente pas ici . Le déplacement s’inscrivait dans le cadre d’une convention signée en toute simplicité par le ministère de l’Intérieur – l’État, donc, l’intérêt public, donc – et la FNSEA. On en apprend tous les jours. Que venait faire le ministre?
Comment la pensée devint unique, par Susan George (Le Monde diplomatique, août 1996) Si les néolibéraux (1) et la pensée unique (2) semblent maîtres du terrain idéologique, il n’en fut pas toujours ainsi. Dans les années qui suivirent la seconde guerre mondiale, le néolibéralisme était partout ultra-minoritaire. Si, aux Etats-Unis, ses pères fondateurs disposaient de peu d’atouts au départ, ils avaient cependant assimilé un principe essentiel : les idées ont des conséquences. En 1948, Richard Weaver avait donné cette maxime pour titre à un livre qui allait connaître une longue carrière et un grand retentissement outre-Atlantique (3). Ce n’est pas par hasard si ce texte fut publié aux Presses universitaires de Chicago, car l’université de cette ville (4) constituait le noyau dur du néolibéralisme naissant. August Friedrich von Hayek, économiste et philosophe autrichien en exil, y avait fait paraître, en 1944, un livre très influent, La Route de la servitude (5).
Demain...tous notés ? EXTRAIT DU MAG –La Chine a annoncé la mise en place d’un crédit social généralisé, s’appuyant sur un système de notation des individus récompensant les plus vertueux et sanctionnant les autres. Demain, serons-nous également tous notés ? N’est-ce pas déjà le cas ? Dans un épisode de la série britannique Black Mirror, une jeune femme voit sa vie basculer à cause de son mauvais score sur les réseaux sociaux. Retraites : mais où sont (encore) passés les magazines féminins ? Une couverture au rabais Le premier constat concernant la couverture de la réforme des retraites et de ses conséquences pour les femmes par Elle et Marie-Claire est la faible importance éditoriale qui lui est accordée : Elle y a consacré en tout trois articles dans la publication papier, et trois contenus sur le site ; Marie-Claire un article sur papier et un article en ligne. A fortiori, on ne compte aucune Une, aucun titre de première page ni même aucun dossier spécifique mis en valeur sur les sites Internet des magazines. À bien regarder les couvertures de la presse féminine au cours des mois de décembre et janvier, la conclusion est claire : le mouvement social historique contre la réforme des retraites n’existe pas. Cette impression se confirme lorsque l’on observe, dans le détail, le contenu des publications consacrées au projet gouvernemental.
"Dire stop", une épreuve en démocratie ? 9 avril 2019 : 250 députés et sénateurs de la France insoumise aux Républicains lançaient le projet d’un référendum d’initiative partagée (RIP) contre la privatisation d’Aéroports de Paris, dont l’État détient 50,6 % des parts. Vinci, actuellement actionnaire à 8 %, serait le racheteur pressenti. Début décembre, le projet de référendum d’initiative partagée passait la barre du million de signatures : il en faut 4 717 396. Emmanuel Macron avait déclaré le 25 avril 2019 devant la presse à l'Élysée vouloir abaisser le seuil de déclenchement du RIP à un million, dans le cadre de la réforme constitutionnelle qu'il projette – il ne l’a plus évoqué depuis. Samedi 14 décembre, des Gilets jaunes sont allés manifester à Roissy Charles-de-Gaulle contre la privatisation d’ADP ; ils y étaient déjà cent cinquante en mars derniers, organisant une flashmob de protestation. La privatisation des aéroports en prévision du développement du trafic aérien est une aberration écologique totale.
Les éditorialistes réussissent à confiner la critique du gouvernement - Télévision « Bonsoir à tous, salue Gilane Barret. Dans quelques instants, nous allons applaudir notre personnel soignant. » Applaudir avec BFMTV ? Sans moi. Quatre choses à savoir pour comprendre l'éviction controversée d'Isabelle Kocher, la directrice générale d'Engie Le conseil d'administration du groupe gazier a décidé, jeudi 6 février, de ne pas renouveler le mandat de sa directrice générale, Isabelle Kocher. Une décision très critiquée par certains responsables politiques. C'est l'épilogue d'une guerre interne qui durait depuis des mois. Le conseil d'administration d'Engie a décidé, jeudi 6 février, de ne pas renouveler le mandat de sa directrice générale, Isabelle Kocher. Une décision prise avec l'accord de l'Etat, qui détient 24% des actions du groupe. Normalienne, agrégée de physique et issue du prestigieux Corps des mines, la quinquagénaire abandonnera donc fin mai la direction de l'ancien GDF Suez, devenu Engie, et ses 158 500 salariés.