Comment les sanctions contre les chômeurs risquent, demain, de s’étendre à l’ensemble des minimas sociaux Début janvier, le gouvernement français a durci par décret les contrôles et les sanctions à l’encontre des chômeurs. Cette politique ne tombe pas du ciel. Au Royaume-Uni, la possibilité de supprimer les allocations aux demandeurs d’emploi, qui manquent des rendez-vous ou sont jugés trop peu assidus dans leurs démarches, existe depuis plus de dix ans. « En 2007, le gouvernement travailliste a adopté une loi prévoyant des sanctions contre les personnes handicapées et en longue maladie, considérant que beaucoup n’étaient pas vraiment en incapacité de travailler », rappelle Anita Bellows. Ces sanctions ont rapidement été étendues à l’ensemble des demandeurs d’emplois et des travailleurs pauvres qui perçoivent une allocation. « Les allocations peuvent être interrompues jusqu’à trois ans d’affilée » « Les allocations peuvent être interrompues jusqu’à trois ans d’affilée, précise John, conseiller dans une agence du « Jobcentre » britannique du centre de l’Angleterre [1]. Et en France ?
Vous ne savez pas comment licencier ? Michel le fait pour vous | Reportages [EXTRAIT] Vous ne savez pas comment licencier ? Michel le fait pour vous [RADIO] Écouter dans une nouvelle fenêtre Comment faire pour que vos salariés se licencient eux-mêmes avec le sourire ? Ces managers experts en plans de « restructuration » optent souvent pour le « bottom-up », mais pour mieux s’adonner au « top-down ». « Top-down », c’est-à-dire de haut en bas : on décide en haut, et à la base on s’écrase. C’est ce qui est arrivé dans une entreprise comme Pimkie. Le cabinet de Michel Rességuier s’est chargé du « redressement » d’environ 150 entreprises, dont le groupe Primavista, Agatha, JCB, Daxon, Bolloré Thin Papers ou encore Pimkie, une marque de prêt-à-porter, qui appartient à la famille Mulliez (groupe Auchan, 5ème fortune française avec 38 milliards d’euros). Programmation musicale : Anaïs : DRH Arnaud Cathrine et Florent Marchet : La Chanson du DRH
La journaliste Fabienne Desseux vitriole le chômage Être journaliste, c’est vouloir porter le fer dans la plaie. Dénoncer l’injustice, révéler l’arbitraire, et aussi démonter les idées reçues. Ce que fait Fabienne Desseux, dans Virée ! (1), le petit livre, sorti en avril, qui rassemble ses chroniques du Journal d’une chômeuse, sur Facebook. Fabienne Desseux a presque 50 ans aujourd’hui. Le chômage, la faute aux allocations ? | Chroniques On n’est pas en finale ! Éliminées en quart de finale par les États-Unis, les Bleues ne disputeront pas la finale de la Coupe du monde de football qui se jouera à Lyon dimanche 07 juillet. Jusqu’à sa défaite, l’équipe de France féminine a suscité un engouement inédit dans le pays, qui accueillait la compétition pour la première fois de son histoire. Une grande avancée pour le féminisme ? « La femme est l’avenir du football ». Le quart de finale de coupe du monde féminine France–États-Unis, vendredi dernier, a été suivi par 10,7 millions de téléspectateurs.
Assurance-chômage : le gouvernement veut plus de 3 milliards d’économies sur trois ans Réagissant au document de cadrage qui doit servir de base aux prochaines négociations, les partenaires sociaux ont dénoncé la « logique budgétaire ». Les partenaires sociaux savent désormais ce que le gouvernement attend d’eux pour réformer l’assurance-chômage : entre 3 et 3,9 milliards d’euros d’économies supplémentaires en trois ans et un nouveau paramétrage du régime, destiné à favoriser les embauches pérennes. Cette feuille de route, quasi définitive, a été dévoilée, vendredi 21 septembre, par Antoine Foucher, le directeur du cabinet de la ministre du travail, Muriel Pénicaud, aux organisations de salariés et d’employeurs, qui copilotent le dispositif. Un objectif plutôt mal accueilli par les représentants des syndicats et certains leaders patronaux, qui dénoncent une approche purement comptable, ayant pour conséquence première de dégrader les droits des demandeurs d’emploi. « Accélérer le désendettement » Une autre question préoccupe le gouvernement : la dette du régime.
« Pôle emploi et son schéma nous renvoient à notre inutilité, à notre absence de lien aux autres 7h45 : petite séance d’exercice à jeun. 9h15 : c’est parti pour une recherche efficace... Vous vous souvenez de ce schéma infantilisant d’un Pôle emploi régional, décrivant la « journée type » du chômeur efficace ? Ce témoignage de James, demandeur d’emploi pourtant diplômé, met à bas la théorie du temps optimisé imaginé par les « coachs » de pôle emploi. Et illustre la réalité crue de la solitude d’un chômeur et de la quête sans fin d’un boulot. Je suis au chômage depuis plusieurs mois maintenant, après avoir quitté la fonction publique (l’éducation nationale). Je suis indemnisé à hauteur de 29,06 euros par jour, ce qui m’amène à un montant de 900,86 euros pour un mois de 31 jours. J’ai un Bac +3 en langue anglaise et un Bac +5 obtenu à l’Espé (École supérieure du professorat et de l’éducation) à peu près aussi utile qu’un journal 20 minutes un jour d’orage. « Je ne connais les règles d’indemnisation que par ce que j’expérimente dans ma vie quotidienne » On a la fièvre. James*
Assurance chômage : « pour la précarité ! » | Au fil de Là-bas Mardi 18 Juin. Muriel Pénicaud, ministre du Travail, présente sa réforme de l’assurance chômage : « c’est une réforme pour la précarité ». Au moins, c’est clair. Mais alors, que contient le projet de « réforme » de l’assurance chômage présenté hier par le gouvernement ? augmentation du seuil d’accès aux droits à 6 mois, au lieu de 4 aujourd’hui, soit près de 300 000 personnes qui perdront toute indemnisation. rechargement des droits plus longs, en passant de 1 mois à 6 mois ; les chômeurs en fin de droits mettront six fois plus de temps à toucher une nouvelle indemnisation. dégressivité de 30 % pour les cadres après 6 mois au-delà de 4 500 euros bruts mensuel, sauf après 57 ans. Et le reste est à l’avenant. En février dernier, Gérard Filoche nous alertait déjà sur ce qui était en train de se jouer : la mise en scène de l’échec des négociations sur l’assurance chômage entre les syndicats de travailleurs et de patrons n’était qu’une façon pour l’État de justifier sa reprise en main.
Plus de 1 000 000 de suppressions d'emplois en cours ou envisagees sur 2016, 17 et 18 Luttes invisibles 1. Contrats aidés, 150 000 en 2017, 110 00 en 20182. Périscolaire 20 à 30 000, 2017-20183. et tellement d'autres dont les collectivités territoriales soit 70 à 100 000 suppressions d'emplois selon l'estimation de la CGT puisque la moitié des collectivités territoriales envisagent des licenciements et d'autres encore dans de multiples associations sociales et culturelles qui liquident faute de subventions et que Bastamag estime à 30 000 suppressions d'emplois, ce qui est le cas chaque année depuis 3 ans. Par ailleurs, on peut ajouter la disparition de 18 000 exploitations agricoles d'ici fin 2018, soit 18 000 chômeurs en plus, la fermeture de 10 000 magasins par an environ et puis les licenciements individuels.
L'assurance chômage sera réformée sans ordonnances, assure la ministre du Travail Muriel Pénicaud a accordé un entretien au "Parisien" daté de vendredi. Elle annonce notamment que le gouvernement ira "plus loin" que les partenaires sociaux sur l'indemnisation chômage des démissionnaires. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, promet que l'assurance chômage sera réformée sans légiférer par ordonnances, contrairement au Code du travail, dans une interview publiée jeudi 1er mars sur le site du Parisien. Elle présente une réforme qui suit dans ses grandes lignes les termes de l'accord conclu le 22 février par les syndicats et le patronat. "Nous sommes en phase avec le texte de l'accord", déclare la ministre. La ministre annonce que le gouvernement ira "plus loin" que les partenaires sociaux sur l'indemnisation chômage des démissionnaires, avec un droit mobilisable "tous les cinq ans" au lieu de sept. Autre différence : ce nouveau droit sera mobilisable par un démissionnaire souhaitant "créer son entreprise".
Huit cas concrets pour comprendre ce qui change dans l’indemnisation des chômeurs Les chômeurs vont-ils bientôt être mis au pain sec ? La réforme de l’assurance-chômage, qui entre en vigueur vendredi 1er novembre, a suscité de nombreuses inquiétudes ces dernières semaines. « Ça va être une tuerie », s’alarmait ainsi, fin septembre, Laurent Berger, le secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT). En cause, la volonté du gouvernement de réaliser environ 3,4 milliards d’euros d’économies sur le régime d’indemnisation des chômeurs sur la période 2020-2021. Ce qui se traduira par une réduction des sommes perçues par une partie des personnes concernées. Plus de 40 % des demandeurs d’emploi pourraient subir des conséquences négatives de la réforme, selon les estimations de l’Unédic, l’association paritaire qui pilote l’assurance-chômage. « Oui, les règles sont plus dures, mais dans un contexte où il y a de l’emploi », rétorque pour sa part la ministre du travail, Muriel Pénicaud. Cette réforme sera mise en œuvre progressivement. 1. 2. 3. 4.
Du Travail Pour Tous - Interpellez vos député.e.s La réduction généralisée du temps de travail sans perte de salaire est un mouvement historique qu’il convient de poursuivre si nous voulons endiguer le chômage de masse. Demandez à votre député s’il soutient l’initiative du Collectif Roosevelt afin de relancer le débat par des expérimentations concrètes ! Au mois de septembre, alors qu’une partie des français descendait dans la rue pour s’opposer aux ordonnances sur le travail du gouvernement Philippe, le Collectif Roosevelt a décidé de s’inscrire dans une opposition constructive et de promouvoir une démarche d’expérimentations du partage du temps de travail. Nous avons ainsi amorcé un dialogue avec les député.e.s français en les sollicitant pour connaître leur position sur la possibilité de construire avec eux un cadre légal pour expérimenter de nouvelles modalités de temps de travail. Une trentaine de réponses nous sont déjà parvenues de la part de député.e.s de tous bords politiques, vous les retrouvez dans le tableau ci-dessous.
Le taux de chômage en hausse en France au troisième trimestre Le taux de chômage a augmenté de 0,2 point, à 9,4 % en métropole, selon des données provisoires publiées par l’Insee, jeudi 16 novembre. Les chiffres Le taux de chômage a augmenté de 0,2 point au troisième trimestre, atteignant 9,4 % en métropole, selon des données provisoires publiées par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), jeudi 16 novembre. En incluant les départements d’outre-mer (hors Mayotte), il s’inscrit également en hausse de 0,2 point, à 9,7 %. Entre juillet et septembre, l’Insee a comptabilisé, en moyenne, 2,71 millions de chômeurs et 2,88 millions en France entière. Sur un an, le taux de chômage, mesuré par l’Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), est en recul de 0,3 point. Comment lire ces données alors que Pôle emploi a évoqué une baisse ? Ce recul intervenait après deux mois consécutifs d’augmentation. Ces chiffres sont toutefois publiés sur une base mensuelle.
Usage de Faux, avec Jean-Michel Dumay | Chroniques Pour accéder à tous nos contenus, vous devez être abonné… ABONNEZ-VOUS MAINTENANT, c’est très simple ! SOUTENEZ LA-BAS pour seulement 5 euros par mois Depuis 1989 à la radio, LA-BAS SI J’Y SUIS se développe avec succès aujourd’hui sur le net. L’information a un prix, celui de se donner les moyens de réaliser des émissions et des reportages de qualité. L’abonnement coûte 5€/mois (60€/an). les plus fortunés peuvent souscrire un abonnement de solidarité (80 €, 100 € ou même plus...) ce qui permet aux plus modestes de s’abonner pour une somme plus accessible (24 € pour un an ou même moins...)
Le Premier ministre se trompe sur les contrats aidés Pour accéder à tous nos contenus, vous devez être abonné… ABONNEZ-VOUS MAINTENANT, c’est très simple ! SOUTENEZ LA-BAS pour seulement 5 euros par mois Depuis 1989 à la radio, LA-BAS SI J’Y SUIS se développe avec succès aujourd’hui sur le net. L’information a un prix, celui de se donner les moyens de réaliser des émissions et des reportages de qualité. L’abonnement coûte 5€/mois (60€/an). les plus fortunés peuvent souscrire un abonnement de solidarité (80 €, 100 € ou même plus...) ce qui permet aux plus modestes de s’abonner pour une somme plus accessible (24 € pour un an ou même moins...)