Conflit israélo-palestinien : petite histoire de la bande de Gaza
FIGAROVOX/ENTRETIEN - Alors que Gaza a connu sa nuit la plus dure depuis le début de l'opération «Bordure de protection», Frédéric Encel nous détaille l'histoire de ce territoire au cœur du conflit israélo-palestinien. Frédéric Encel est docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et à l'ESG Management School. Son dernier livre, Atlas géopolitique d'Israël, est paru en 2013. FigaroVox: La bande de Gaza focalise aujourd'hui l'attention du monde entier. Quelle est l'histoire de ce territoire? Frédéric ENCEL: D'abord, je ne suis pas certain qu'en Chine, en Inde ou en Afrique subsaharienne on soit obnubilé par la situation à Gaza. Ensuite, pour vous répondre sur le fond, Gaza est au début du XXe siècle une petite ville stratégiquement insignifiante, située aux confins maritimes et sablonneux du désert du Sinaï égyptien et de la Palestine contrôlée par l'Empire turc ottoman. Quelles sont les trois dates à retenir de l'histoire de Gaza?
Religion et conflits
Quand la religion est phagocytée par la menace et la peur, elle ne peut plus se mettre à distance de la violence souveraine. Existe-t-il des conflits à proprement parler religieux ? A priori, on serait tenté de répondre de manière affirmative au vu des incidents sanglants qui opposent des groupes et des communautés, se réclamant, de par le monde, de leurs croyances religieuses pour défendre et promouvoir des intérêts politiques. L’actualité internationale évoque avec constance ces guerres larvées ou déclarées dans lesquelles des chrétiens s’opposent à des musulmans au Nigeria, au Soudan ou aux Philippines, où bouddhistes et hindous sont aux prises, au Sri Lanka, où les musulmans se heurtent aux hindous, en Inde, où catholiques et protestants sont en confrontation, en Irlande du Nord, où Kosovars musulmans et Kosovars orthodoxes poursuivent des combats commencés entre les communautés de l’ex-Yougoslavie. Enfin, dans les conflits, la religion se transforme en facteur de mobilisation.
Bande de Gaza
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La bande de Gaza (arabe : قطاع غزة, Qita' Ghazzah) est une bande de terre de 41 km de long sur la côte orientale de la mer Méditerranée dans le bassin Levantin, au Proche-Orient. Elle tire son nom de sa principale ville, Gaza. D'une largeur de 6 à 12 km et d'une superficie de 360 km2, son territoire est entouré au nord, à l'est et au sud-est par l’État d’Israël, et au sud-ouest par l’Égypte. En 2014, la population est estimée à environ 1,7 million d'habitants palestiniens, appelés Gazaouis. Le processus de paix concrétisé par les accords d'Oslo signés en 1993 a placé la bande de Gaza sous l'administration intérimaire de l'Autorité palestinienne. Géographie[modifier | modifier le code] Située au Proche-Orient, la bande de Gaza possède 11 km de frontière environ avec l'Égypte (avec le poste-frontière de Rafah), 51 km de frontière avec Israël (avec notamment le poste-frontière d'Erez), 40 km de côtes le long de la Méditerranée.
Rêve Israel
Comprendre les origines de la guerre à Gaza en 5 minutes
Bombardement
Rêves obscurs, par Evelyne Pieiller
Le massacre qui a eu lieu en Norvège en 2011 a créé un choc d’autant plus violent que ce pays semblait avoir trouvé la clé de l’harmonie politique et sociale. Transparence, proximité, convivialité, sur fond de consensus omniprésent et de débats portant uniquement — pour citer l’auteur de romans noirs Jo Nesbø — « sur le meilleur moyen d’atteindre des objectifs qui mettent d’accord la droite et la gauche (1) ». Pourtant, dans cette démocratie modèle, capable de dépasser le stade du conflit, s’est manifesté un penchant (à tout le moins) pour une droite extrême tout à fait décomplexée, qu’on ne saurait réduire à l’héritage du nationaliste Vidkun Quisling — dirigeant d’un gouvernement pronazi dans la Norvège occupée. Entre 1991 et 1993, en Norvège, quelques jeunes gens de familles pas particulièrement défavorisées alimentent la chronique des faits divers avec persévérance : le chanteur (suédois) de Mayhem (« pagaille », « grabuge » en anglais) se suicide.
1ere Guerre Mondiale