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Conflit israélo-palestinien

Conflit israélo-palestinien
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le conflit israélo-palestinien désigne le conflit qui oppose, au Proche-Orient, les Palestiniens[1] et l'État d'Israël. Débutant officiellement le , jour de la création de l'État d'Israël, il prolonge le conflit qui opposait depuis la Déclaration Balfour de 1917, les communautés arabes et juives. Ce conflit, non résolu à ce jour, est à caractère principalement nationaliste, mais il inclut également une dimension religieuse entre les Israéliens, principalement de religion juive, et les Palestiniens, à majorité musulmane. Initialement géré par les Britanniques depuis le début de leur mandat sur la région en 1920, le dossier du conflit opposant Juifs et Musulmans en Palestine mandataire est transmis à l'Organisation des Nations unies à la fin du mandat, en 1947. Histoire[modifier | modifier le code] Le conflit s'est développé au cours de plusieurs périodes distinctes : Avant 1917, la Palestine est sous l'autorité de l'empire ottoman.

Cinq clés pour comprendre le conflit israélo-palestinien et la conférence de Paris La France réunit dimanche 15 janvier les représentants de dizaines de pays pour tenter de ranimer l'effort de paix moribond entre Israéliens et Palestiniens. Difficile d'y voir clair... Voici donc quelques clés pour comprendre l'un des conflits les plus inextricables de la planète, et les enjeux de la conférence. Pourquoi le conflit? Le conflit remonte dans sa forme moderne à 1947 quand les Nations unies ont proposé la création de deux Etats, l'un juif et l'autre arabe, sur la Palestine sous mandat britannique, provoquant une éruption de violences entre Arabes et juifs, puis la première guerre entre Etats arabes et israélien au moment de la proclamation de l'Etat d'Israël en 1948. En 1967, lors de la guerre des Six Jours, Israël a saisi par les armes la Cisjordanie et Jérusalem-Est, alors sous contrôle de la Jordanie, ainsi que la bande de Gaza, sous administration égyptienne. Des discussions dans l'impasse Les Palestiniens refusent de crainte de sacrifier le droit au retour des réfugiés.

Palestine Pour ce qui est de la bande de Gaza, malgré la suppression des colonies juives, les Palestiniens (ou Gazaouis) restent soumis au contrôle effectif de l’armée israélienne qui a conservé la possibilité et le droit de pénétrer à volonté dans la bande de Gaza. La bande de Gaza est peut-être «libérée» à l’intérieur, mais elle est encore assiégée de l’extérieur, tout en étant contrôlé à l'intérieur par le Hamas. De fait, le retrait israélien a simplement transformé la bande de Gaza en une immense prison à ciel ouvert. En droit, il s'agit donc encore d'un «territoire occupé». En juillet 2004, la Cour internationale de justice de La Haye affirmait que les «territoires occupés par Israël» sont soumis à sa juridiction territoriale «en tant que puissance occupante». La population de la Palestine était estimée en 2005 à 3,7 millions d'habitants, dont 2,5 millions en Cisjordanie et 1,2 million à Gaza. La majorité des habitants de la Palestine parle l'arabe palestinien comme langue maternelle. 2.2.

Le Proche et le Moyen-Orient, un foyer de conflits depuis la fin de la Première Guerre mondiale - Réviser le cours - Histoire Le Moyen-Orient est une des régions du monde où les tensions et les conflits sont les plus nombreux. C'est le paradoxe d'une région qui compte un héritage culturel d'une extrême diversité et d'une grande richesse, et qui dispose de ressources stratégiques clés comme le pétrole. Ces atouts potentiels se sont pourtant transformés en sources de conflits car la situation géopolitique de la région depuis la fin de la Première Guerre mondiale est devenue extrêmement complexe.Quels sont les conflits qui ont marqué le Moyen-Orient ? 1. Une mosaïque de peuples et de cultures • Une multitude de peuplesLe Moyen-Orient abrite une grande diversité de peuples. • Une mosaïque religieuseLa région est majoritairement marquée par la religion musulmane. • Des enjeux stratégiquesDès le xixe siècle, les ressources en pétrole du Moyen-Orient sont un enjeu. Un partage sur les ruines de l'Empire ottoman Vers les premières indépendances 2. Le contexte de la création de l'État d'Israël 3. Les enjeux identitaires

Durcir le ton face à Israël - La Presse+ Il y a une semaine, le ministre des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne, a pris la peine d’applaudir l’accord que venaient de conclure Israël et les Émirats arabes unis. Avec raison. C’est une entente historique, la première à avoir été signée depuis la réconciliation entre l’État hébreu et la Jordanie, il y a plus d’un quart de siècle. Bien sûr, dans les faits, cet accord ne fait qu’officialiser des liens qui s’étaient déjà tissés dans en coulisses. Malgré ces bémols, on est devant une percée historique : 72 ans après la fondation de l’État hébreu, un troisième pays vient de reconnaître officiellement son existence. Là où l’on suit moins bien le ministre Champagne, c’est lorsqu’il « salue la décision d’Israël de suspendre l’annexion de certaines parties de la Cisjordanie », changement de cap associé à l’accord avec Abou Dabi. Le premier ministre Benyamin Nétanyahou avait fixé la date butoir de ce projet au 1er juillet 2020. Face à Israël, c’est un tout autre discours.

Déclaration Balfour La première guerre mondiale de 14-18, fut menée d’un coté par la Grande Bretagne, la France et la Russie, et de l’autre coté par l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et la Turquie. En l’espace de deux ans, l’Allemagne avait remportée la guerre. Les sous marins allemands, qui furent une totale surprise, occasionnèrent de gros dégâts côté adverse. La Grande Bretagne se trouva sans munitions et sans ravitaillement pour ses soldats. En 1916, l’Angleterre considéra sérieusement cette proposition afin d’éviter d’aller vers une défaite certaine. La fameuse ’’Déclaration Balfour’’ (courte lettre adressée à Lord Rothschild par le ministre britannique des Affaires étrangères, A.J. Ces juifs avaient pourtant été bien reçus par les Allemands après leur exode de Russie. . Toutefois, aucun juif ne fut agressé. En juillet 1933, une conférence du sionisme international fut organisée à Amsterdam. On imagine aisément ce que fut la réponse des allemands. Lire aussi :

Israël: Données historiques Plan de l'article 1 L’ancien royaume d’Israël 1.1 L'Empire perse En 538, le roi Cyrus le Grand conquit Babylone et fonda l'Empire perse; il autorisa les Juifs à retourner en Judée. À la mort d'Alexandre en 323, l'empire grec fut divisé. 2.1 Les répressions romaines Sur le plan politique, les Juifs subirent plusieurs répressions qui aboutirent à une violente insurrection déclenchée par les zélotes, une faction politico-religieuse juive réputée pour sa résistance aux Romains en Judée. À cette époque, les Juifs de la Judée (Palestine) ne parlaient que l’araméen, un araméen plus ou moins hébraïsé. 2 La longue hibernation de l’hébreu En réaction à la dispersion des membres du peuple hébreu, les rabbins bâtirent une religion — le judaïsme — adaptée à l'exil. Lors de la victoire des Turcs ottomans sur les Mamelouks égyptiens en 1517, la Palestine, où vivaient Juifs et Palestiniens, allait devenir turque et faire partie de l'Empire ottoman jusqu'à l'hiver... 1917-1918. 2.1 Le yiddish 3.2. Palestine

Image Déclaration du Balfour « Ça me brise le cœur de voir ce qui se passe » Au sixième jour d’un conflit qui s’aggrave d’heure en heure, l’armée israélienne a bombardé une tour abritant les locaux de médias étrangers, dont l’Associated Press (AP), samedi après-midi. Une atteinte à la liberté de la presse dénoncée à l’international, occultant du même coup des tensions intercommunautaires qui s’intensifient, arguent les experts. Le conflit israélo-palestinien a atteint un nouveau sommet de violences, samedi, alors que les bombardements israéliens ont frappé Gaza de plein fouet. L’une des cibles, le bâtiment al-Jalaa de 12 étages, où se trouvaient les bureaux de l’AP, de la chaîne de télévision Al-Jazeera et de plusieurs autres médias, s’est effondrée samedi après-midi. Aucun blessé n’a été rapporté dans la frappe contre cette tour. Pour le spécialiste de l’histoire du Moyen-Orient à l’Université de Californie à Los Angeles James Gelvin, il est « très probable » que l’attaque visait à nuire au travail des journalistes. Pour les prochaines semaines, M.

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