Guerre froide Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La guerre froide (anglais : Cold War, russe : холодная война) est la période de tensions et de confrontations idéologiques et politiques entre les deux superpuissances que furent les États-Unis et l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et, de manière plus large, entre les régimes communistes et l'ensemble des régimes non communistes. La guerre froide débute en 1947 et dure jusqu'en 1989, année de la chute des régimes communistes en Europe, ou jusqu'en 1991, année de l'implosion de l'URSS et de la dissolution du pacte de Varsovie. C’est en 1945, sous la plume de l’écrivain anglais George Orwell, que l’expression « Cold War » apparaît pour la première fois[1]. Elle est reprise en 1947 par l'homme d’État américain Bernard Baruch[2],[3], et très vite popularisée par le journaliste Walter Lippmann[4]. Chronologie globale[modifier | modifier le code] Les origines de la guerre froide[modifier | modifier le code]
Guerre des Boers Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La guerre des Boers (prononcer « bour ») est une expression qui désigne deux conflits intervenus en Afrique du Sud à la fin du XIXe siècle entre les Britanniques et les habitants des deux républiques boers indépendantes. À la fin du deuxième conflit, les deux républiques boers, l'État libre d'Orange et la république sud-africaine du Transvaal, perdirent leur indépendance et furent intégrées à l'Empire britannique au sein de l'Union d'Afrique du Sud en 1910. La Rébellion Maritz intervint en 1914 lorsque des généraux boers, qualifiés de Vieux Boers, prirent parti pour l'Allemagne impériale contre l'Empire britannique. Ils furent défaits en 1915. Les causes des guerres anglo-boers[modifier | modifier le code] Les Britanniques, sous les ordres de Lord Carnavon, décident alors d'annexer le Transvaal car la situation se dégrade et menace indirectement la colonie du Natal. La première guerre des Boers[modifier | modifier le code] Boers au combat.
La guerre d’Algérie a commencé à Sétif le 8 mai 1945, par Mohammed Harbi (Le Monde diplomatique, mai 2005) Désignés par euphémisme sous l’appellation d’« événements » ou de « troubles du Nord constantinois », les massacres du 8 mai 1945 dans les régions de Sétif et de Guelma sont considérés rétrospectivement comme le début de la guerre algérienne d’indépendance. Cet épisode appartient aux lignes de clivage liées à la conquête coloniale. La vie politique de l’Algérie, plus distincte de celle de la France au fur et à mesure que s’affirme un mouvement national, a été dominée par les déchirements résultant de cette situation. Chaque fois que Paris s’est trouvé engagé dans une guerre, en 1871, en 1914 et en 1940, l’espoir de mettre à profit la conjoncture pour réformer le système colonial ou libérer l’Algérie s’est emparé des militants. Si, en 1871 en Kabylie et dans l’Est algérien et en 1916 dans les Aurès, l’insurrection était au programme, il n’en allait pas de même en mai 1945. Avec le débarquement américain, le climat se modifie. Alors, l’histoire s’accélère.
Guerre du Viêt Nam Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. C'est en août 1964 que la résolution du golfe du Tonkin a ouvert la voie à un engagement militaire massif des États-Unis. Néanmoins, le Sud Viêt Nam connaissait une situation insurrectionnelle depuis plusieurs années. En 1998, le gouvernement des États-Unis a déterminé que les militaires américains tombés après le 1er novembre 1955 - date de la création du premier groupe de conseillers militaires américains au Sud Viêt Nam - pouvaient être considérés comme morts durant la guerre du Viêt Nam[6]. Le conflit étant dans l'impasse, et de plus en plus impopulaire dans l'opinion publique américaine, les accords de paix de Paris décident en 1973 du retrait militaire américain. Présentation générale[modifier | modifier le code] Au nord, la République démocratique du Viêt Nam (RDVN), régime communiste fondé par Hô Chi Minh en septembre 1945. Côté américain, cette guerre marqua toute une génération et dégrada considérablement l'image du pays.
Campagnes de l'État indépendant du Congo contre les Arabo-Swahilis Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Campagnes de l'État indépendant du Congo contre les Arabo-Swahilis sont un ensemble d'opérations militaires menées par la Force publique de l'État indépendant du Congo (EIC) contre les états dirigés par les sultans bantous musulmans dans l'est de l'actuel territoire de la République démocratique du Congo de mai 1892 à janvier 1894. Au plus fort de l'engagement fin 1892, environ 100 000 Arabo-Swahilis répartis en plusieurs armées seront opposés à 120 Européens à la tête de 3 500 soldats réguliers[1], et davantage d'auxiliaires, sur un territoire de la taille de la France. Préambule[modifier | modifier le code] Stanley les rencontra à nouveau lors de son second voyage dans la région en 1876. Il y retrouve notamment Tippo Tip qui est désormais le plus puissant d'entre eux. Les premières tensions[modifier | modifier le code] Les Arabo-Swahilis sentant leurs privilèges voire leur existence même menacées, prennent l'initiative d'une offensive.
Algérie - La guerre d'indépendance Occupée par la France en 1830, l'Algérie devient en 1954 le théâtre de la plus douloureuse guerre de décolonisation qu'ait connue la France et même l'ensemble des pays européens. C'est le résultat des maladresses gouvernementales, de l'égoïsme obtus des colons européens et des brutalités sans scrupules des indépendantistes musulmans. Une « guerre sans nom » Encouragés par la défaite française en Indochine, les indépendantistes algériens lancent une trentaine d'attentats plus ou moins désordonnés le 1er novembre 1954. Peu après est créé au Caire le Front de Libération Nationale (FLN), par Ahmed Ben Bella, un indépendantiste en rupture avec le MTLD de Messali Hadj, qu'il juge trop modéré. Sur le moment, la « Toussaint rouge » passe inaperçue dans l'opinion française. Mais les « fellagha » (coupeurs de route) du FLN multiplient les meurtres de notables musulmans favorables à la présence française. L'année suivante, le socialiste Guy Mollet accède à la présidence du Conseil.
Guerre d'Indochine Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La guerre d’Indochine est un conflit armé qui se déroula de 1946 à 1954 en Indochine française. Il aboutit à la dissolution de cette fédération, ainsi qu’à la sortie de l’Empire colonial français des pays la composant et à la division en deux États rivaux du territoire vietnamien. Ce conflit fit plus de 500 000 victimes[8]. Le conflit peut être divisé en deux phases historiques. Malgré l'intervention indirecte américaine, les forces françaises, exténuées par la résistance adverse et plusieurs années de combats de plus en plus impopulaires en métropole, durent renoncer, surtout après la lourde défaite de Dien Bien Phu de mai 1954. Considérée comme la Première Guerre d'Indochine, la guerre entre Français et Viêt Minh, outre un lourd bilan humain et matériel, aura d'importantes conséquences dans l'avenir du Viêt Nam, du Laos et du Cambodge. Préambule[modifier | modifier le code] Origines[modifier | modifier le code] Indochine française.
Guerre des sables Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Contexte Plusieurs facteurs contribuent à l'éclatement du conflit : l'absence d'un tracé précis de la frontière entre l'Algérie et le Maroc, l'irrédentisme marocain autour de la notion du « Grand Maroc »[2], la découverte d'importantes ressources minérales dans la zone contestée[3] ainsi que le refus du gouvernement de l'Algérie indépendante, présidé par Ahmed Ben Bella, de reconsidérer les frontières héritées de l’ère coloniale tel que cela a été reconnu et admis le 6 juillet 1961 lors d'une convention signée à Rabat par Ferhat Abbas, président du GPRA, et Hassan II, roi du Maroc[4]. Avant que la France ne colonise la région à partir du XIXe siècle, une partie du territoire algérien actuel, au sud et à l'ouest, était sous influence marocaine[5] et aucune frontière n'était définie. Déclenchement Le 30 septembre, le président Ben Bella affirme que les forces marocaines près de la frontière soutiennent le soulèvement de Hocine Aït Ahmed.
guerre d'Algérie 1954-1962 Conflit qui opposa, en Algérie, les nationalistes algériens au pouvoir d'État français. La guerre d'Algérie, menée par la France de 1954 à 1962 contre les indépendantistes algériens, prend place dans le mouvement de décolonisation qui affecta les empires occidentaux après la Seconde Guerre mondiale, et notamment les plus grands d'entre eux, les empires français et britannique. Quand l'insurrection est déclenchée, l'indépendance du Viêt Nam vient d'être arrachée – les forces françaises ont été défaites à Diên Biên Phu, ce qui constitue un encouragement pour tous les peuples colonisés. Cette guerre – que, jusqu'en 1999, l'État français s'obstina à ne désigner officiellement que par les termes d'« opérations de maintien de l'ordre » – allait apporter, après maints déchirements entre opposants réformistes et nationalistes, l'indépendance au peuple algérien. 1. 1.1. L'Algérie, au cœur du Maghreb, entre Afrique noire et Proche-Orient, est la pièce maîtresse de son dispositif. 1.2. 1.3. 2. 3.
La guerre du Vietnam, un traumatisme Mardi 11 mars 2 11 /03 /Mars 23:19 Un travail réalisé par Amandine di Bartolo (TL) Cet article vous propose de découvrir comment un des épisodes les plus importants de la guerre froide, la guerre du Vietnam mais surtout la première défaite américaine a traumatisé le monde et terni l’image prestigieuse de ce pays ainsi remis en question. L’Amérique n’apparaît alors plus sous le même jour, mais comme un pays de désillusion. Mais le pays connaît aussi à l’issue de cette guerre un véritable désastre humain, principalement de jeunes Américains, les « boys », avec près de 57 000 morts et 153 303 blessés. Un soldat qui ramasse le corps en morceaux d’un enfant Elle aura en effet été fortement médiatisée, au plus grand regret du gouvernement qui envoya des journalistes pour filmer les combats, car ce qui s’y passait était loin de les rendre fiers. Les séquelles mentales mais aussi physiques sont irréparables. Des enfants Vietnamiens qui tentent de fuir les bombes au Napalm
Insurrection de Budapest Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'insurrection de Budapest ou révolution de 1956 (en hongrois : 1956-os forradalom) désigne la révolte nationale spontanée contre la République populaire de Hongrie et ses politiques imposées par l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) qui dura du 23 octobre au . La révolte commença par une manifestation étudiante qui rassembla des milliers de personnes alors qu'elle progressait dans le centre-ville de Budapest vers le parlement hongrois. Une délégation étudiante entrée dans le bâtiment de la radio nationale afin de diffuser ses revendications fut arrêtée. La révolte s'étendit rapidement en Hongrie et entraîna la chute du gouvernement. Après avoir annoncé sa volonté de négocier un retrait des forces soviétiques, le Politburo changea d'avis et décida d'écraser la révolution. Contexte[modifier | modifier le code] Occupation de l'après-guerre[modifier | modifier le code] Événements internationaux[modifier | modifier le code]