Analyse des réflexions de Monsieur Beitone sur la prétendue rumeur d'extrême droite à propos de la loi de 1973
Un professeur de Marseille, un certain Monsieur Beitone, vient d'écrire un article dans Le Monde qui dénonce "une rumeur d'extrême droite" incriminant la loi "Pompidou-Rothschild" de 1973 dans la crise de la dette publique. Décidément, l'anathème "fasciste" et ses dérivés est une arme bien commode, et bien rodée, pour contrer la critique radicale de la création monétaire privée. Manifestement, cette calomnie va resservir dans les mois qui viennent. À se demander s'il n'y a pas un code secret entre les complices du racket, un code dans lequel "extrême droite" signifierait en réalité "ayant compris et dénonçant l'escroquerie monétaire des familles de banquiers privés". L'article, intitulé "La rumeur et l’extrême droite: La “loi Pompidou, Giscard, Rothschild” votée en 1973 empêcherait l’État de battre monnaie", se trouve là : Étienne.
Le vrai scandale de la loi de 1973
La loi de 1973, parfois surnommée péjorativement « loi de Pompidou-Rotschild » fait depuis plusieurs années l’objet de discussions animées sur internet. Souvent considérée comme une loi scandaleuse au profit des banquiers, des recherches récentes et plus approfondies proposent une version plus nuancée de l’affaire. Mais, loin de couper court au débat, cette nouvelle péripétie met une nouvelle fois en évidence l’étrange mutisme des milieux politiques et des autorités monétaires sur le sujet. La loi du 3 janvier 1973 est à l’origine d’une refonte importante des statuts de la Banque de France. Elle renforce notament l’indépendance de la banque et éclaircit les multiples dispositions relatives à la banque centrale, unifiant les 192 articles disséminés dans 35 lois ou ordonnances en un seul texte. Mais si cette loi est tant décriée, c’est par son article 25 qui stipule : Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France Un pétard mouillé ?
Dette publique et "loi Rothschild" : le silence des médias
C'est le point aveugle du débat : la dette publique est une escroquerie ! En cause, la loi Pompidou-Giscard de 1973 sur la Banque de France, dite "loi Rothschild", du nom de la banque dont était issu le président français, étendue et confortée ensuite au niveau de l'Union européenne par les traités de Maastricht (article 104) et Lisbonne (article 123). D'une seule phrase découle l'absolue spoliation dont est victime 99% de la population : "Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France". Contraint d'emprunter aux banques privées En clair et pour faire simple, la Banque de France a désormais interdiction de faire crédit à l’État, le condamnant à se financer en empruntant, contre intérêts, aux banques privées, au lieu de continuer à emprunter sans intérêt auprès de la banque de France qui lui appartient. Qui gouverne ? Silence médiatique Inlassable propagande des conservateurs-libéraux ? Mais les éminents confrères ?
TIRAGE AU SORT : LA DÉMOCRATIE RÉELLE ?
Tout a commencé par la découverte d'une idée. C'était il y a quelques mois déjà, chez le camarade blogueur Jérôme bien connu dans notre belle blogosphère. Le concept ne date pas d'hier et n'est pas le fruit d'une bande d'illuminés, mais d'une civilisation mythique : il prend ses sources dans l'antiquité grecque qui a fondé la vie politique de sa cité durant 200 ans sur ce modèle ... L'idée c'est le tirage au sort comme moyen politique dans notre société. Dit comme ça, c'est un peu abrupte. Qui est Paul, quel est son parcours ? Vous avez sans doute remarqué qu'il n'est fait mention de moi nulle part sur le site, pas de bio ni même une courte présentation. Comment avez-vous découvert le contenu du message ? Le-message.org est en fait un "résumé" de ce vous pouvez comprendre en lisant et en regardant les conférences d'Étienne Chouard. En gros, quel est le sens du message ? Simplifier pour le web, c'est optimiser la viralité ? Oui. Une constituante certes, mais avec qui dedans ? Alors quoi ?
Etienne Chouard en a rêvé, les Québecois l'ont fait !
Ajoutons également cette vidéo de simples membres de la Constituante qui prolongent les explications de Roméo Bouchard : Il faut noter que des élections générales (législatives) pourraient avoir lieu dès septembre au Québec (voir cet article) et que la Coalition pour la Constituante aurait ainsi l’occasion de s’offrir une tribune, alors que les mouvements étudiants contre la hausse des frais d’inscription ont mis la province canadienne à la une ces derniers mois.
La démocratie et le réel
- Une femme vote à Lisbone, le 5 juin 2011. REUTERS/Rafael Marchante - Ainsi, nous dit-on, les démocraties européennes seraient moribondes. Elles seraient passées, au mieux, sous la tutelle de technocrates venus de Bruxelles ou de Francfort; au pire, sous celle des marchés. Et tout cela, naturellement, serait la faute de l’euro, de l’Union européenne, des banques et de bien d’autres gens. Pas la nôtre. En réalité, ce sont nos parlements démocratiquement élus, et nos gouvernements librement constitués, de gauche ou de droite, qui ont, depuis des décennies, voté et exécuté des budgets en déficit. publicité Tout cela vient de ce que bien des gens ont oublié que la démocratie ne donne pas le droit de voter n’importe quoi, au nom de la sacro-sainte souveraineté du peuple; en particulier, elle ne permet pas aux parlementaires d’augmenter à l’infini les dépenses, tout en réduisant les recettes. Nous n’en sommes pas encore là. Jacques Attali Cet article a été également publié par L'Express
Chris Marker - Cornelius Castoriadis : une leçon de démocratie
Je viens de recevoir de plusieurs d'entre vous ce texte extra-ordinaire (qui court déjà sur le net, bien sûr). Je les en remercie vivement. Je vous parle souvent de Castoriadis lors de nos rencontres, et c'est donc encore de lui que je vais vous parler aujourd'hui, avec ce texte REMARQUABLE publié par Médiapart, au format PDF. Vous allez voir la quantité impressionnante de connexions qu'il y a entre cette pensée et la mienne ; il faut dire que je m'en nourris, littéralement, ceci expliquant cela Cornelius est un des philosophes dont je me sens le plus proche. Allez, je me tais, et je vous laisse lire (et relire) cette merveille. Chris Marker - Cornelius Castoriadis : une leçon de démocratie C'était en 1989. (La transcription intégrale de cet entretien se trouve dans les pages suivantes et peut être téléchargée ici, en fichier PDF) L'invention grecque de la démocratie directe L'héritage de la chouette Retranscription de l'entretien vidéo entre Chris Marker et Cornélius Castoriadis
Alain Beitone : Idées fausses et faux débats à propos de la monnaie Réflexion à partir de la « loi de 1973 »
d) La loi de 1973 marque-t-elle une rupture dans les rapports entre la Banque de France et l’Etat Pas du tout. L’acte d’accusation porte généralement sur l’article 25 de la loi qui indique : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres Effets à l’escompte de la Banque de France ». conduit à soumettre l’Etat aux marchés financiers. argumentaire », c’est que cet article ne change rien à la situation qui existait depuis…1936. juillet 1936 (texte signé par L. Tous les Effets de la dette flottante émis par le Trésor public et venant à échéance dans un délai de trois mois au maximum sont admis sans limitation au réescompte de l’Institut d’Émission, sauf au profit du Trésor public ». effets à l’escompte. de la loi de 1973 mettent en avant le fait que si la loiautorise les avances de la Banque de France, ces avances doivent être approuvées par le Parlement L’article 19 de la loi précise en effet des Finances et le Gouverneur, autorisé par délibération du Conseil général. ». Le e) critiques. V.