Sommes-nous multitâches ? (2/2) : Peut-on mesurer les bénéfices de la distraction
Par Hubert Guillaud le 27/05/09 | 7 commentaires | 10,528 lectures | Impression Comment réinscrire les moments d’inattention dans un processus d’attention ? “Toutes les expériences multitâches ne sont pas désastreuses”, nous explique le psychanalyste Yann Leroux… Un bon exemple du multitâche réussi, c’est celui des mères de famille : qui pensent au petit dernier, surveillent la cuisson du repas et téléphonent en même temps… Souvent, c’est assez harmonieux. “Certes, l’attention n’est pas une ressource infinie”, souligne-t-il. Comme le conclut l’article du Time, tout cela semble surtout encore question d’éducation et d’accompagnement des personnes, des parents et des éducateurs dans l’utilisation de ces outils numériques. “Rheingold est malin”, complète le psychanalyste Yann Leroux. “Pour générer de la créativité, il faut du chaos dans les systèmes d’unification… Il faut qu’on puisse être distrait, qu’on puisse penser à autre chose.” Peut-on exercer positivement son attention ?
Les TIC : une solution miracle pour le développement des compétences ?
Des DOI (Digital Object Identifier) sont automatiquement ajoutés aux références par Bilbo, l'outil d'annotation bibliographique d'OpenEdition.Les utilisateurs des institutions abonnées à l'un des programmes freemium d'OpenEdition peuvent télécharger les références bibliographiques pour lesquelles Bilbo a trouvé un DOI. Le service d'export bibliographique est disponible pour les institutions qui ont souscrit à un des programmes freemium d'OpenEdition.Si vous souhaitez que votre institution souscrive à l'un des programmes freemium d'OpenEdition et bénéficie de ses services, écrivez à : access@openedition.org. Albero, B. (2004). Technologies et formation : travaux, interrogations, pistes de réflexion dans un champ de recherche éclaté, Savoirs, 5, 11-69. DOI : 10.3917/savo.005.0009 Arsac, (1987). Baron, G. Becta & Ramboll Management (2006). Bélisle, C., & Rosado, E. (2007). Bétrancourt, M. (2007). Bruillard, E. (1997). Chaptal, A. (2003). Charlier, B., & Henri, F. (2010). Dinet, J. Mounet, J.
Les sites de rencontres ou l'antre de la misère sexuelle
Quand je vous ai appelé et que vous n’avez pas répondu, vous surfiez sur un site de rencontres ? Non, je me baignais dans l’océan. Je ne pratique plus les sites de rencontres depuis plusieurs années. C’est l’un de principaux conseils que vous donnez dans le bouquin : quand on trouve un ou une partenaire, il faut se désinscrire. Oui, à moins d’être dans une volonté de ne pas s’engager. Pourquoi avez-vous voulu écrire ce livre ? C’est une vieille histoire. "On a l’impression que l’exclusion est décuplée tellement on se mange de râteaux." J’aimerais qu’on dresse les portraits-robots des quatre catégories d’utilisateurs que vous décrivez dans le livre. L’exclu, c’est celui qui ne séduit pas dans la vraie vie et tombe dans le piège des sites de rencontres pensant qu’enfin, il pourra choper. C’est d’une violence extrême cette succession de râteaux ! Oui, c’est tout le problème des sites de rencontres. Oui, bien sûr et ça peut marcher d’ailleurs. Maintenant, parlez-moi du névrosé. Oui, c’est ça.
Rêve et réalité : une clinique du jeu vidéo comme médiation thérapeutique
« L’occupation la plus chère et la plus intense de l’enfant est le jeu. Peut-être sommes-nous autorisés à dire : chaque enfant est un poète, dans la mesure où il se crée un monde propre, ou, pour parler plus exactement, il arrange les choses de son monde suivant un ordre nouveau, à sa convenance. L’opposé du jeu n’est pas le sérieux, mais… la réalité. Le jeu vidéo est un objet ludique où l’enjeu (game) et le jeu (play) se mêlent. Dans la clinique de l’agir, l’image de soi, l’image que l’on donne à voir sont autant d’éléments qu’il est intéressant d’analyser comme les rêves apportés par nos patients. La question de l’image de soi est au cœur de ces problématiques narcissiques, qui prennent des formes variées. Face à ces constats cliniques, on se doit de trouver d’autres voies thérapeutiques que la situation duelle. De manière quasi logique, je me disais qu’il fallait donner aux enfants la possibilité d’être un héros. Penchons-nous sur l’objet jeu vidéo, dans sa dynamique spécifique.
Is Google Making Us Stupid?
Illustration by Guy Billout "Dave, stop. Stop, will you? Stop, Dave. Will you stop, Dave?” I can feel it, too. I think I know what’s going on. For me, as for others, the Net is becoming a universal medium, the conduit for most of the information that flows through my eyes and ears and into my mind. I’m not the only one. Bruce Friedman, who blogs regularly about the use of computers in medicine, also has described how the Internet has altered his mental habits. Anecdotes alone don’t prove much. It is clear that users are not reading online in the traditional sense; indeed there are signs that new forms of “reading” are emerging as users “power browse” horizontally through titles, contents pages and abstracts going for quick wins. Thanks to the ubiquity of text on the Internet, not to mention the popularity of text-messaging on cell phones, we may well be reading more today than we did in the 1970s or 1980s, when television was our medium of choice. Also see: Where does it end?
Enfants et écrans : psychologie et cognition
L’Académie des sciences vient de publier un rapport (.pdf) sur la relation des enfants aux écrans (disponible également sous la forme de livre aux éditions Le Pommier), un rapport qui tord le cou à nombre d’idées reçues sur le sujet et fait le point sur les connaissances scientifiques, éducatives et neurobiologiques. Comme le précisait Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences lors de la présentation publique du rapport, l’Académie a souhaité éclaircir les bases scientifiques de nos usages excessifs des écrans (voir les vidéos des présentations). Un rapport qui a voulu insister pas seulement sur les effets délétères des écrans – des effets qui existent, qui influent par exemple sur le temps de sommeil, l’attention, mais de manière plus rare qu’on a tendance à le penser – mais surtout sur les effets positifs de notre exposition aux écrans et notamment de l’exposition des plus jeunes aux écrans. A l’inverse, chaque culture apporte également son lot d’avantages.
L’impact des loisirs des adolescents sur les performances scolaires
L’enquête sur les loisirs des élèves de 3e Cette enquête en 2008 chez des enfants de 11 ans, ne révélaient pas d’impact des loisirs, mêmes fréquents sur les performances scolaires et cognitives. Mais depuis les technologies du numérique ont explosé et envahi notre quotidien. C’est pourquoi la DEPP avait prévu une nouvelle enquête trois ans plus tard (en 2011) sur un large échantillon représentatif de 27 000 adolescents français (14 ans et demi) en classe de 3e de collège. Tableau 1 : Exemples de questions concernant les activités extrascolaires De nombreux tests ont été utilisés : deux tests de lecture/compréhension, douze tests de maths répartis en trois catégories (arithmétique, algèbre, géométrie), un test de mémoire, etc. Le Top 10 des loisirs des ados Voici le Top 10 des loisirs préférés des ados, c’est à dire le classement des loisirs les plus fréquentes (en %), c’est à dire correspondant à la réponse « 1- tous les jours ou presque » (fig. 1). Les Loisirs préférés dans la semaine