Bauer, dessinateur de presse - Bauer dessine pour le Progrès de Lyon depuis 2004, avec l’obligation de commenter l’actualité au jour le jour. Radiographie d’un parcours professionnel et décryptage d’un « métier » particulier : dessinateur de presse pour un journal quotidien. Dessiner dans la « grande » presse quotidienne, ça ne vient pas tout seul. Comment en es-tu arrivé là ? Par un milliard de chemins en fait! Parvenir à dessiner dans un quotidien, c’est une forme de reconnaissance et même de consécration, c’est la possibilité d’être « lu » par des dizaines de milliers de lecteurs ? Oui avant de devenir le dessinateur officiel du Progrès de Lyon, j’ai bossé pour un paquet de magazines et journaux, comme pigiste (ce qui ne veut pas dire précaire) mais je multipliais les supports pour multiplier les piges, donc mes salaires... Qu’est-ce que la rédaction attend de toi, comment et par quelles étapes s’effectue le choix du sujet jusqu’au dessin final. T’arrive-t-il de commenter l’actualité politique régionale ? Hélas !!!
FECO France | Federation of Cartoonists Organisations – Section France Plantu et Le Monde, La tablette avenir de la presse magazine? Écrire en émoticônes, Scatologie en une… La semaine Cette semaine est toute image. Le 1er octobre, Le Monde publiait en une dessin de Plantu sur le travail du dimanche. Au-delà de la controverse que celui-ci a suscité, c’est l’occasion de s’interroger sur la relation symbiotique qui unit le dessinateur et le journal et sur son devenir en regard des mutations du journalisme et des médias. Le même jour, le tabloïd new yorkais, Daily News publiait à l’occasion du shutdown, une des unes les plus scatologiques de l’histoire de la presse. Image encore avec la presse magazine qui a bien du mal à se développer sur les tablettes, au point que l’on peut légitimement se demander s’il s’agit pour elle d’un support d’avenir. Enfin, au milieu de toutes ces informations graves, une petit clin d’œil : et si l’on utilisait les émoticônes pour rédiger ? Le sommaire de la semaine 1. Dans son édition datée du 1er octobre 2013, Le Monde publiait un dessin de Plantu. Premier point. qu’est-ce que l’islamisme ? Plantu pratique un tout autre journalisme. Notes
Babouse : "Je ne me vois pas du tout comme un dessinateur militant" Guillaume Doizy :- Tu es ce qu'on peut appeler un dessinateur "militant". Peux-tu évoquer la diversité de tes interventions dessinées passées et présentes dans le mouvement politique et social ? A qui t'adresses tu en priorité ? Babouse : Même s'il m'arrive souvent de faire des dessins sur des sujets "militants" précis (grèves, sans-papiers, etc), je ne me vois pas du tout comme un "dessinateur militant", j'irais même jusqu'à dire que c'est un qualificatif non seulement restrictif mais qui en plus fout un peu la pétoche (et puis souvent c'est chiant un "dessinateur militant", impossible en tant que "dessinateur militant" de, par exemple, faire un dessin rigolo qui représente une grosse quéquette ou une demoiselle à gros appendices mammaires sans se faire traiter de phallocrate, sexiste, macho, etc.... bref "dessinateur militant", en plus, c'est se condamner soit-même à devoir sans arrêt se justifier pour tout ). Mais en général, personnellement, je n'ai aucun souci avec ça.
Nono, un dessinateur breton Entretien avec le grand dessinateur breton Nono à l'occasion de la sortie de l'ouvrage "Nono - 40 ans de dessins en Bretagne". Nono, un dessinateur breton Interview réalisée le 15 juin 2012 A l’occasion de la présentation à la librairie Dialogues (Brest) de l’ouvrage qui lui est consacré par Paul Burel et Yves Quentel Nono – 40 ans de dessins en Bretagne (Editions Palantines), Nono (Joël Auvin) a gentiment accepté de répondre à quelques-unes de nos questions. Les Bretons connaissent bien Nono, qui a participé à différentes aventures journalistiques bretonnes (cf. infra) et propose actuellement chaque jour sa vision graphique d’un événement important dans les colonnes du Télégramme. Dans cette interview, Nono fait part de l’intérêt qu’il porte à des caricaturistes comme Plantu, Cabu, Pétillon (qui signe l’avant-propos du premier ouvrage cité). Le parcours de Nono - Nono, pourriez-vous rappeler à ceux qui ne vous connaîtraient pas votre parcours de dessinateur de presse ? - Oui. Engagement
A la rencontre du dessinateur Man, sous lil de ses maîtres Ils veillent sur lui comme des protecteurs, des mentors, des figures tutélaires. Dans le petit bureau où travaille Manuel Lapert (Man pour ses fans et les lecteurs de Midi Libre), Victor Hugo, Lino Ventura ou le général de Gaulle sont soigneusement encadrés sur les murs blancs. Viré de Beaubourg par Chirac Mais ceux qui inspirent Man restent les artistes qui les ont croqués, ses maîtres à lui. Dessinateurs, caricaturistes, satiristes, il leur doit tant. Tel Gill, qui se payait lauteur des Misérables sur une pleine page, à la Une de LÉclipse du 10 octobre 1874, dont une édition originale orne lentrée de son bureau. "À lépoque, ils devaient demander leur autorisation à ceux quils allaient caricaturer" rappelle-t-il, ému. Et ici, il rend hommage à Lebon, caricaturiste aujourdhui oublié qui uvra pendant des décennies dans les pages de Télé 7 Jours : "Il ma donné envie de faire ce métier. À quoi tient une carrière, songe-t-on alors... Montpellier, cité des possibles
Lionel Brouck, un dessinateur très "lutte de classes" (interview) - Dessinateur de presse engagé (qui publie ou a publié notamment dans Siné hebdo, F.O.Hebdo, Politis, Union Sociale, etc.), Lionel Brouck (voir son blog ou ses dessins sur Iconovox) est décrit par le journal Politis comme étant « de toutes les mobilisations des petites gens, des travailleurs sans-papiers, mal-logés ou migrants ». Il réalise des reportages dessinés plein d’empathie pour les victimes des discriminations et du capitalisme, auto-édite des albums de dessins d'humour, exécute des "dessins en direct" lors de débats pendant des séminaires, des colloques, des événements politiques, etc., Il assure également des ateliers "Initiation à la BD ou au dessin de presse". C&C : Face à la crise économique, le dessinateur de presse a-t-il une responsabilité particulière ? Brouck : Le rôle du dessinateur et presse, à de rares exceptions près est, me semble-il, assez subalterne, et n'a pas beaucoup d'impact sur le cours des évènements... Brouck : Oui!... Avril 2012
Emmanuel Letouzé, dessinateur expatrié : « La caricature de presse est très adaptée aux nouveaux médias » | Horizons médiatiques Emmanuel Letouzé, plus connu sous le nom Manucartoons, a toujours dessiné. Expatrié à Brooklyn, cet économiste voyageur, ancien de Sciences Po, occupe son temps libre à croquer la vie politique française et américaine et ne désespère pas d’être un jour publié dans le célèbre New Yorker… En attendant, il est possible de voir ses dessins sur Rue89, son blog www.manucartoons.com, et le site Stuff Expat. Ses publications font souvent le tour des réseaux sociaux. Pour Horizons Médiatiques, il revient sur l’activité de caricaturiste de presse et son rapport avec les nouveaux médias. Être illustrateur/blogueur expatrié aux USA, cela implique de connaître l’actualité de deux pays. Quels thèmes vous inspirent le plus ? A choisir, si vos dessins étaient publiés dans le New Yorker, vous les préféreriez sur le Web ou sur la version papier ? Votre dessin sur le Halal et la « première préoccupation des français » a beaucoup tourné sur le Web. Le fait que le dessin soit digital change-t-il la donne ?
Kriss : «Faire des dessins ne tue personne, mais c’est notre arme » Pour Kris, scénariste de BD et cofondateur de la « Revue dessinée » (1), « cette profusion sans précédent » a été stimulée par les réseaux sociaux. La Croix : Comment avez-vous réagi à l’attentat contre Charlie Hebdo ? Kris : Nous étions proches de certains auteurs de Charlie Hebdo, comme Charb ou Cabu. Puis, avec le site Mediapart, nous avons sollicité des collaborateurs réguliers de la revue (Étienne Davodeau, Jean-Philippe Stassen…), et des dessinateurs dont nous nous sentons proches (Manu Larcenet, Emmanuel Guibert…). Enfin, nous nous sommes associés au Télégramme de Brest dans le cadre d’un numéro spécial tout en dessins paru le mercredi 14 janvier. Comment expliquez-vous une telle abondance de dessins ? Je crois qu’une telle profusion en si peu de temps est sans précédent. Les réseaux sociaux, que les dessinateurs utilisent de façon intensive au quotidien pour dialoguer entre eux ou avec leurs lecteurs, ont aidé à propager ces dessins et stimulé la créativité.