Crispr La découverte qui met la génétique en ébullition Emmanuelle Charpentier Emmanuelle Charpentier en août 2015. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Études et carrière[modifier | modifier le code] En 2002, elle obtient un contrat de chef d'un groupe de recherche en tant que professeure invitée puis assistante professeure à l'université de Vienne en Autriche où elle reste jusqu'en 2009. En 2009, elle est nommée professeure associée à l'université d'Umeå, où elle prend la tête d'une équipe de recherche. Depuis 2014, elle est titulaire de la Chaire Alexander von Humboldt et partage son temps entre les trois institutions d'Umeå, Hanovre et Brunswick. En avril 2014, la société CRISPR Therapeutics qu'elle co-fonde avec Rodger Novak et Shaun Foy, annonce avoir levé vingt-cinq millions de dollars de fonds afin de développer, à des fins thérapeutiques, l'édition génétique basée sur la technologie CRISPR-Cas9[4],[5],[6],[7] Travail et contributions scientifiques[modifier | modifier le code] Décorations[modifier | modifier le code]
Jennifer Doudna Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Biographie[modifier | modifier le code] Jennifer Doudna a grandi dans l'Etat de Hawaï. Formation[modifier | modifier le code] Jennifer Doudna est détentrice d'une licence en chimie, obtenue au Pomona College (en) en 1985. Travail et contributions scientifiques[modifier | modifier le code] En 2012, en collaboration avec Emmanuelle Charpentier, Jennifer Doudna a mis au point la technique d'édition génomique CRISPR-Cas9[7]. Entreprises[modifier | modifier le code] A la suite de la découverte de CISPR-Cas9, Jennifer Doudna a participé à la création de plusieurs entreprises destinées à exploiter cette technique[9],[10] : Caribou Biosciences, créée 2011Editas Medicine, créée en 2013 à Boston avec le chercheur Feng Zhang et qu'elle a quitté en 2015Intellia Therapeutics, créé à Cambridge avec Luciano Marrafini en 2015 Distinctions[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code]
Emmanuelle Charpentier : "Il y a toujours un risque que CRISPR-Cas9 soit mal utilisé" - Sciencesetavenir.fr GÉNÉTIQUE. Et une récompense de plus pour Emmanuelle Charpentier ! Microbiologiste, généticienne et biologiste, cette Française actuellement en poste au Max Planck Institute for Infection biology (Allemagne) est la co-découvreuse avec Jennifer Doudna de l'Université de Berkeley (Etats-Unis) d'un outil de biologie révolutionnaire : CRISPR-Cas9 (lire encadré). CRISPR-Cas9Cas9 est une endonucléase, une enzyme qui coupe la double hélice d'ADN. La Française figure sur la liste potentielle des futurs prix Nobel, qui sont décernés en ce moment même à Stockholm. Sciences et Avenir : CRISPR-cas9 pourrait potentiellement être utilisé pour corriger les maladies causées par des gènes avant la naissance. Pour autant, où naîtra selon vous le premier " bébé CRISPR " ? Je ne peux pas répondre à cette question. Si l'on ne peut stopper l'utilisation de CRISPR-Cas9, peut-on la réguler ? CRISPR-Cas9 est un nouvel outil qui a été exploité à partir d'une bactérie. GÉNÉTIQUE. GÉNÉTIQUE.
Pour 67% des Européens, les femmes n'ont pas les capacités requises pour la science de haut niveau - Sciencesetavenir.fr CARENCES. Les femmes souffriraient "d'un manque de persévérance, d'esprit rationnel, d'esprit pratique, de rigueur, d'esprit scientifique et d'esprit analytique". Tels sont les résultats - navrants - d'une étude internationale menée par Opinion Way et la Fondation L'Oréal, et "visant à comprendre les causes des disparités touchant les femmes en science et les freins qu’elles rencontrent dans leur progression professionnelle". 1003 chinois et 5032 européens (Français, Italiens, Espagnols, Britanniques et Allemands), à 50% des hommes et des femmes, ont été cuisinés trois heures durant sur leurs représentations du monde de la science. Au final, "l’étude montre que 67% des Européens pensent que les femmes n’ont pas les capacités requises pour accéder à des postes scientifiques de haut niveau", résume David Macdonald, directeur de la Philanthropie pour les Femmes et la Science de la Fondation L'Oréal. Ci-dessus, les résultats de l'étude de la Fondation L'Oréal sur les femmes et la science.
Aux États-Unis, la religion frappe à la porte des cours de sciences | FranceSoir Chaque année, quand Angela Garlington doit aborder l'histoire de la planète dans son lycée public du Texas, elle en parle comme d'une théorie sur un pied d'égalité avec le créationnisme, croyance religieuse voulant que toute vie sur Terre ait été créée par Dieu. "Je dis simplement à mes élèves qu'en tant que jeunes adultes éduqués, ils ont le droit de choisir ce en quoi ils croient", explique cette enseignante d'Odessa, ville dont l'économie tourne autour du pétrole. Cette position pourrait théoriquement lui valoir aujourd'hui des poursuites. Le Texas est l'un des huit États américains, sur 50, où de telles lois ont été présentées depuis le début de l'année, avec l'Alabama, l'Arkansas, le Dakota du Sud, la Floride, l'Indiana, l'Iowa et l'Oklahoma. C'est la dernière manche en date d'un débat virulent qui agite depuis des décennies les États-Unis: la religion doit-elle entrer dans les cours de sciences? - "Mais vous n'êtes pas croyante?" - 70 tentatives législatives -
Bioéthique: qu'est-ce que la fondation Lejeune, qui agace les chercheurs? Sur le papier, la fondation Jérôme Lejeune défend une noble cause. Elle "poursuit l'oeuvre du Professeur Jérôme Lejeune", généticien de renom, en cherchant des traitements pour les maladies avec déficience intellectuelle et génétiques, notamment la trisomie 21, et en soignant les patients. Raison pour laquelle elle a été reconnue d'utilité publique, dès sa création en 1996, ce qui lui permet de collecter des dons et des legs défiscalisés destinés à remplir une mission d'intérêt général. Et dans ce domaine, elle se vante de "défendre les plus fragiles, notamment via 8 500 consultations de patients handicapés mentaux par an" et d'être "quasiment le seul 'mécène' des recherches sur les pistes thérapeutiques concernant la trisomie 21 en Europe", selon son président Jean-Marie Le Méné, interrogé par L'Express. "Guérilla juridique sur la forme" LIRE AUSSI >> Une greffe de cellules-souches pour réparer le coeur Rien qu'un débat idéologique progressistes-conservateurs?
Des experts ouvrent la porte à la manipulation génétique de l'ADN humain Cette décision inquiète nombre de chercheurs qui craignent que ces techniques d'édition génétique ne soient un jour utilisées pour accroître l'intelligence ou créer des personnes dotées de traits physiques particuliers.Dans un rapport rendu public mardi soir par l'Académie, ces experts notent que l'édition de l'ADN des cellules somatiques (qui ne portent pas des traits héréditaires) fait déjà l'objet de nombreux essais cliniques. Ils soulignent que la manipulation de gènes portant sur les cellules reproductrices "ne devrait être permise que pour traiter ou prévenir des maladies graves". Ces manipulations devront être très encadrées, effectuées "sous un contrôle très strict" et en toute transparence. Un grand nombre d'autres pays ont signé une convention internationale qui interdit la manipulation génétique pouvant modifier la lignée humaine.
Israël Nisand : "L'Humanité s'hybride au contact de la technologie" D’une certaine manière, nous sommes tous des post humains. La nature a fait le premier jet, et nous l’avons bel et bien modifié. Nous n’avons même fait que cela depuis toujours, depuis que nous sommes devenus des humains, échappant à notre déterminisme biologique de primate. En apprenant à gérer le feu dans la préhistoire de l’humanité, nous avons eu la possibilité de cuire nos aliments. Et nous ne serions pas les mêmes humains, physiquement, si nous avions continué d’ingérer une alimentation crue. Nous avons inventé la médecine ; elle modifie le corps des hommes. Nadia Aubin, directrice du Febs, et le Pr Israël Nisand, cofondateur. « Les évolutions actuelles : plus une explosion » Une personne vaccinée est une personne « améliorée » par la technique et si demain nous disposions d’un vaccin contre le Sida, nombreux seraient sont ceux qui désireraient ainsi s’améliorer en se protégeant contre cette maladie. « Mue par l’appât du gain, l’Humanité va accélérer »
Émilie Du Châtelet, un passeur scientifique au XVIIIe siècle 1À l’issue des travaux, colloques, expositions qui ont accompagné le tricentenaire de sa naissance, Émilie Du Châtelet est désormais regardée comme la première grande intellectuelle française, et cette conviction a débordé des travaux des féministes qui ont porté sa mémoire au XXe siècle, jusqu’à la reconnaissance récente de son apport original à l’histoire des sciences. En effet, si Émilie Du Châtelet eut une grande réputation en son temps, tout à la fois admirée et détestée, c’est en tant que compagne de Voltaire – il l’appelle « ma femme » – pendant seize ans. C’est à ce motif que, pendant tout le XIXe siècle, les voltairiens sauvent son nom de l’oubli. Cette association d’amour, de travail et de complicité a fait des deux intéressés un des couples mythiques de l’histoire. 2Par delà cette situation, Mme Du Châtelet présente un cas passionnant pour les historiens. 4La future Du Châtelet doit sa curiosité scientifique d’abord à l’éducation que lui firent donner ses parents.
le CNRS : présentation Soixante-quinze ans de recherches fondamentales Créé par un décret du Président de la République Albert Lebrun, le 19 octobre 1939, alors que la France est déjà entrée dans la deuxième guerre mondiale, le CNRS a pour vocation, à cette époque, de regrouper tous les organismes d'État, non spécialisés, de recherche fondamentale ou appliquée, et de coordonner les recherches à l'échelon national. Il est le fruit de la clairvoyance et de la persévérance de quelques scientifiques, parmi lesquels Jean Perrin, prix Nobel de physique en 1926. Ce dernier est à l'origine de la fusion de la Caisse nationale de la recherche scientifique avec l'Office national des recherches scientifiques et des inventions en 1938. Et c'est ce Centre national de la recherche scientifique appliquée, ainsi créé, qui devient, en 1939, le Centre national de la recherche scientifique. L'essor de l'après-guerre Un tournant : la création des laboratoires associés Une réponse aux questions de la société Des chercheurs de talent
l'Ecoles des Mines : Histoire Mascaron au-dessus de l'entrée de l'Ecole L’École a été fondée en 1783, à l’époque où l’exploitation des mines était l’industrie de haute technologie par excellence et concentrait les problèmes de sécurité des personnels et de planification économique, voire les enjeux géopolitiques (l’accès aux matières premières rares ou stratégiques). Tout naturellement, les compétences de l’École ont suivi le développement de l’industrie et l’École étudie, développe et enseigne aujourd’hui l’ensemble des techniques utiles aux ingénieurs, y compris les sciences économiques et sociales. Installée depuis 1816 au cœur du Quartier Latin, dans l’ancien Hôtel de Vendôme, en bordure du Jardin du Luxembourg, l’École s’est étendue en 1967 à Fontainebleau (à 500 m du château), et à Corbeil puis Évry (dans les locaux de la SNECMA), enfin en 1976 dans le parc technologique de Sophia Antipolis, à Valbonne près de Nice.