Les liens faibles, moteurs de notre diversité informationnelle
Les chercheurs de Facebook, menés par Eytan Bakshy, ont publié une nouvelle étude s’intéressant à comment les gens recevaient et réagissaient à l’information dans le cadre du réseau social. Une étude qui nous invite à « Repenser la diversité de l’information dans les réseaux (voir le papier de recherche, intitulé, lui, plus modestement, « Le rôle des réseaux sociaux dans la diffusion de l’information »). Pourquoi « repenser la diversité de l’information dans les réseaux sociaux » ? Les liens faibles sont les gens les plus influents de nos réseaux sociaux L’expérience de Bakshy était relativement assez simple. Image : Illustration des liens forts et des liens faibles issue de l’étude d’Eytan Bakshy. L’expérience a permis à Bakshy de voir comment l’information nouvelle (l’information que vous n’auriez pas partagée si vous ne l’aviez pas vue sur Facebook) voyage à travers les réseaux. C’est exactement ce qu’a trouvé Bakshy. Notre réseau relationnel est-il hétérogène ? Hubert Guillaud
Réseaux sociaux (3/3) : ces algorithmes qui nous gouvernent
Les 12 et 13 décembre 2011 se tenait à Lyon un colloque universitaire sur les réseaux sociaux organisé par l’Institut rhône-alpin des systèmes complexes. Suite et fin de notre compte rendu… Les algorithmes peuvent-ils se tromper ? Tarleton Gillespie professeur à l’université Cornell devait conclure ces deux jours, mais il n’a pu être présent. La réflexion de Tarleton Gillespie prend son origine dans les contestations émises à l’encontre de Twitter, accusé de censurer sa liste de Tendances. Bien sûr, la vigueur et la persistance de la charge de la censure n’est pas surprenante, estime Tarleton Gillespie. Les tendances de Twitter ne sont qu’un de ces outils parmi les plus visibles. Il est essentiel de dépecer les algorithmes, estime Tarleton Gillespie. L’algorithme est sans cesse manipulé. Comment les algorithmes transforment-ils notre mode de gouvernement ? Image : Thomas Berns photographié par Pierre Merklé. Hubert Guillaud
Refaire société : Quels nouveaux lieux de convivialité
Où s’élabore la convivialité ? Comment se construisent les réseaux sociaux ? Sont-ils réellement des espaces de sociabilité ou n’en sont-ils qu’une illusion, voire une déformation ? Le Forum de la République des idées est largement revenu sur un diagnostic de repli, celui d’un rétrécissement du commun, explique Pauline Peretz de la Vie des Idées. « Pourtant, la disparition des lieux traditionnels de sociabilité s’accompagne aussi de la création de nouveaux lieux de sociabilité que sont les Indignés, les Amap, les monnaies complémentaires, les réseaux sociaux… Autant de lieux qui sont la marque d’un nouveau lien, d’un nouveau ciment entre leurs membres, reliés par un projet commun et pas seulement par l’action politique ». Dans un contexte de crise économique et sociale, la question de convivialité semble encore plus importante. La convivialité et l’entraide : solutions contre la maltraitance des sociétés contemporaines « Nos systèmes sont malades. La démocratisation des liens faibles
Réseaux sociaux (2/3) : des outils pour zoomer et dézoomer
Par Hubert Guillaud le 04/01/12 | 4 commentaires | 3,022 lectures | Impression Les 12 et 13 décembre 2011 se tenait à Lyon un colloque universitaire sur les réseaux sociaux organisé par l’Institut rhône-alpin des systèmes complexes. Retour sur quelques-unes des présentations. Des outils pour mesurer le réel Pour Alain Barrat, chercheur au Centre de physique théorique de Marseille, les réseaux sociaux en ligne constituent un laboratoire très intéressant qui nous procure de nouvelles données pour faire des études à grande échelle, mais permettent également l’étude de l’évolution temporelle des réseaux (ce qui est plus difficile dans le réel). Sociopatterns a développé une infrastructure de badges RFID actifs (basés sur OpenBeacon) qui échange des paquets de données à faible puissance permettant notamment de détecter la proximité physique entre porteurs de badges. Dynamical Contact Patterns in a Primary School. from SocioPatterns on Vimeo. Les outils peuvent-ils modifier la théorie sociale ?
Le design de la visibilité : un essai de typologie du web 2.0
La manière dont est rendue visible l’identité des personnes sur les sites du web 2.0 constitue l’une des variables les plus pertinentes pour apprécier la diversité des plateformes et des activités relationnelles qui y ont cours. Que montre-t-on de soi aux autres ? Comment sont rendus visibles les liens que l’on a tissés sur les plateformes d’interaction ? Comment ces sites permettent-ils aux visiteurs de retrouver les personnes qu’ils connaissent et d’en découvrir d’autres ? Dominique Cardon, sociologue au laboratoire Sense d’Orange Labs, propose ici une typologie des plateformes relationnelles du web 2.0 qui s’organise autour des différentes dimensions de l’identité numérique et du type de visibilité que chaque plateforme confère au profil de ses membres. La décomposition de l’identité numérique L’identité numérique est une notion très large. Le paravent. Le clair-obscur. Le phare. Le post-it. La lanterna magica. De cette typologie, on peut suggérer quatre lectures : 1. 2. 3. 4.
Les médias sociaux décodés en une page
Une infographie de Flowtown qui présente rapidement les plus grands médias sociaux. Flowtown vient de créer cet aide-mémoire qui résume les caractéristiques essentielles des plus importants médias sociaux occidentaux. Vous y trouverez les avantages et les inconvénients de chaque site, ainsi que la façon de vous inscrire et créer votre profile. Pour lire en grand format : Flowtown Pour recevoir gratuitement par courriel les articles aussitôt publiés, cliquez sur le lien suivant et suivez les instructions Abonnement à "173 Sud" par courriel
Réseaux sociaux
Les sciences de l’information et de la communication s’intéressent à tous les médias, dont internet, qui réunit chaque jour des millions d’internautes, de connectés. Etre sur la toile, c’est peut être chercher une information. Les réseaux sociaux ont amené une interactivité. Pouvoir communiquer, échanger, être "là", où tout se passe, dit on, en terme de communication. L’approche de ces pages n’est pas de faire du "buzz" sur l’actualité des réseaux sociaux, mais de rassembler les éléments qui permettent à chacun de réfléchir à "l’état communicationnel", ou "l’agir communicationnel". Elle se concentre à étudier le phénomène, catégoriser les ressemblances, et tenter de trouver du sens. Cette étude est forcément en construction permanente, vu les changements permanents de la toile, vu internet. N’hésitez pas à y revenir. Cartographie des réseaux sociaux Les réseaux sociaux peuvent être cartographiés sur les 3 catégories présentées ci-dessus : Les réseaux généralistes : Les réseaux professionnels :
Panorama des médias sociaux 2012
(The english version of this article is here: Social Media Landscape 2012) Il y a quelques années une analyste disait que dans cinq ans, les médias sociaux seront comme l’air (omniprésents). Nous sommes en 2012 et les médias sociaux n’ont jamais occupé une place aussi importante sur le web, à tel point que l’on en vient à se demander dans quelle mesure il est encore pertinent de dissocier les médias sociaux et le web. Comme chaque année depuis quatre ans (2008, 2009 et 2011), je vous propose donc un panorama des médias sociaux pour y voir plus clair sur les différents acteurs en présence et le rôle qu’ils occupent. Après une période de flou en 2010 où j’ai été incapable de produire un panorama cohérent, la dernière version proposait un découpage en sept grandes familles d’usage avec une position centrale pour Facebook et Twitter. Un écosystème toujours aussi dense En terme d’usages, j’ai réparti les nombreux services disponibles en six familles d’usages :