Effet Pygmalion Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En pédagogie, l'effet Pygmalion (parfois nommé effet Rosenthal & Jacobson) est une prophétie autoréalisatrice qui désigne l'influence d'hypothèses sur l'évolution scolaire d'un élève et sur les aptitudes de celui-ci. Le problème est d'importance, car si les enfants des milieux défavorisés réussissent moins bien à l'école que les enfants des milieux favorisés, la cause pourrait ne pas être uniquement liée aux carences de ces enfants et de leurs milieux. L'effet Pygmalion est principalement étudié dans le cadre des effets positifs. L'effet inverse est appelé effet Golem : il se traduit par une performance moindre et des objectifs moins élevés sous l'effet d'un potentiel jugé limité par une autorité (parent, professeur, ...)[1]. Le Golem est issu de la mythologie juive. Origine du nom[modifier | modifier le code] Expérience de Rosenthal & Jacobson[modifier | modifier le code] Une classe aux États-Unis Notes et références[modifier | modifier le code]
La constante macabre de la notation Les mauvaises notes et la "constante macabre" --afp--060921---- Les enseignants admettent de plus en plus qu'à chaque contrôle en classe ils réservent systématiquement un pourcentage de mauvaises notes à leurs élèves, selon une enquête inédite réalisée par André Antibi professeur d'université et révélée mercredi lors d'un colloque au Sénat. "J'ai réalisé ces huit derniers mois une enquête auprès de 1.900 professeurs dans une vingtaine de régions leur demandant si «la constante macabre existe»", a expliqué à l'AFP M. Antibi. "Par «Constante macabre», j'entends qu'inconsciemment les enseignants s'arrangent toujours, sous la pression de la société, pour mettre un certain pourcentage de mauvaises notes. Selon son enquête, "95 % des enseignants répondent que «la constante macabre existe», ce qui signifie qu'ils reconnaissent ce pourcentage systématique de mauvaises notes". Il a mis en place depuis deux ans une expérimentation pour lutter contre cette "constante macabre".
ds-3.0 - Fenêtre sur routes Introduction. Le présent document a pour objectif de présenter des pistes visant à introduire, ou renforcer, la dimension formative de l’évaluation. C’est également une façon d’exploiter ce moment privilégié de concentration de la part de nos élèves. En résumé Le DS est une action de formation, ses principaux acteurs sont les élèves et un de leurs professeurs (celui qui a préparé le DS). DS 1.0 : (prononcez [déesse un point zéro]) le DS traditionnel DS 2.0 : L’éléve produit de la matière pour un DS à venir DS 3.0 : L’élève fait marcher son réseau à la mi-temps Un devoir surveillé est un moment particulier de la formation qui vise à mesurer les acquis des apprenants. Voyons voir ce que nous entendons communément par DS. Un devoir surveillé, souvent abrégé en DS, est un contrôle de connaissances portant sur un ou plusieurs points abordés au cours de l’année scolaire en cours dans une discipline spécifique. Proposition de déclinaisons. Un DS a une durée de 1h à 4h en moyenne. C’est simple.
Hannah Arendt Signature Hannah Arendt, née Johanna Arendt[1] le 14 octobre 1906 à Hanovre et morte le 4 décembre 1975 dans l'Upper West Side (New York), est une politologue, philosophe et journaliste allemande naturalisée américaine, connue pour ses travaux sur l’activité politique, le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire. Elle soulignait toutefois que sa vocation n'était pas la philosophie mais la théorie politique (« Mein Beruf ist politische Theorie »)[2]. Ses ouvrages sur le phénomène totalitaire sont étudiés dans le monde entier et sa pensée politique et philosophique occupe une place importante dans la réflexion contemporaine. Biographie[modifier | modifier le code] Vie et études en Allemagne[modifier | modifier le code] Hannah Arendt naît à Hanovre en 1906. Sa rencontre avec Martin Heidegger en 1925 est un événement majeur de sa vie, tant sur les plans intellectuel que sentimental. Fuite hors d'Allemagne et exil aux États-Unis[modifier | modifier le code] Selon Yakov M.
André Antibi (chercheur en didactique) «Evaluation des élèves : la constante macabre, ça suffit !» Pouvez-nous rappeler ce qu’est la « constante macabre » ? Cela part du constat que sous la pression de la société, les professeurs se sentent obligés inconsciemment de mettre un certain pourcentage de mauvaises notes pour être crédibles. Ce n’est pas la faute des enseignants. Dans notre système éducatif, un professeur qui donne de trop bonnes notes est immédiatement jugé comme un fumiste. La constante macabre, c’est quand, quel que soit le niveau des élèves, il y a toujours un tiers de très bons élèves, un tiers de moyens, et un dernier tiers de mauvais élèves. Ce n’est pas un peu démagogique de vouloir donner des bonnes notes à tout le monde ? Si, mais ce n’est pas du tout mon objectif. Que proposez-vous alors pour remédier à cette « constante macabre » ? Il faut commencer par aider le professeur à ne pas piéger ses élèves. Peux-t-on utiliser cette manière d’évaluer un élève dans toutes les matières ? Deux colloques sur l'évaluation « Une adhésion quasi-unanime : que fait-on à présent ?
Piaget, Vygotski, Freinet... tous coupables ? Avant toute chose, il faut s’entendre sur le sens des mots. Outre son acception particulière en histoire de l’art, le terme « constructivisme » recouvre au moins deux théories extrêmement différentes, selon que l’on se situe dans le champ de la psychologie et de la pédagogie d’une part, de la philosophie, de l’épistémologie et parfois de la sociologie d’autre part. Les deux sens du mot « constructivisme » En pédagogie, le constructivisme désigne un ensemble de conceptions issues notamment des travaux du psychologue suisse Piaget (1896-1980) et, davantage sans doute, du Russe Vygotski (1896-1934). Pour désigner l’héritage de ce dernier, on parle parfois de « socio-constructivisme », parce qu’il mettait davantage l’accent sur l’importance des relations sociales de l’enfant (avec son environnement, ses condisciples, ses professeurs) que sur le développement autonome de son intelligence. Un renversement des buts et des moyens Mais revenons à nos moutons de l’approche par compétences.
Autoritarisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme autoritarisme peut désigner aussi bien un comportement que le mode de fonctionnement d'une structure politique. L'autoritarisme consiste dans les deux cas en une prééminence, une hypertrophie de l'autorité érigée en valeur suprême. Si certains chercheurs et professeurs en science politique définissent l'autoritarisme comme un des trois grands types de systèmes politiques avec la démocratie et le totalitarisme, beaucoup d'autres considèrent cette classification comme trop formelle et ne correspondant pas à la réalité[1]. Personnalité autoritaire[modifier | modifier le code] Une personnalité autoritaire se caractérise par une dérive de l'autorité vers une tentative de domination d'autres personnes. Concept politique[modifier | modifier le code] La valorisation de l'autorité amène à une absence de pluralisme : le souverain, le parti ou l'organisation dirigeante est le seul détenteur de tous les pouvoirs. Ainsi : Paul C.
Des enseignants consommateurs mais encore peu « partageurs » Utiliser les cours des autres ? Utiliser les idées des autres ? Utiliser les documents des autres ? Dans les salles des professeurs, il arrive que des documents traînent sur les tables, parfois sur le photocopieur ; aussi, nombre de collègues n’hésitent pas à récupérer tout ou partie de ces supports pour leurs propres cours. Rappelons que dans la culture enseignante, la préparation d’un cours et sa réalisation sont des activités principalement solitaires et individuelles ; ces pratiques ne concernent pas tous les enseignants mais une grande majorité, … comme s’il semblait honteux de reprendre le travail fait par d’autres. « Un enseignant prend les affaires des autres mais il ne faut pas le dire ; il refait la même chose que l’année d’avant mais il ne faut pas le dire. En réalité, il faut quand même garder une trame puisque les programmes ne changent pas. Malheureusement, entre la culture du « co-pillage » et la culture de la mutualisation, la passerelle n’est pas encore bien établie.
Autorité Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Notion[modifier | modifier le code] Autoritarisme[modifier | modifier le code] Au point de vue démarche, l'autoritarisme correspond à l'attitude de la personne qui contraint physiquement et/ou psychiquement les personnes qu'elle commande. Légitimité[modifier | modifier le code] L'autorité ne correspond pas à une qualité intrinsèque, mais à une attribution ou une conférence qui légitime le pouvoir de commander et d'être obéi. L'autorité d'un magistrat tient de la Loi, ainsi que de sa fonction au sein de la justice (règlement, structure). Pouvoir[modifier | modifier le code] L'autorité correspond à une valeur reconnue et attribuée ou conférée ; elle diffère donc du pouvoir. Commandement et obéissance[modifier | modifier le code] Le commandement est l'action et l'objet de la personne qui commande, c'est-à-dire qui donne un ordre. Ce bien-fondé est évalué selon les désirs individuels et les jugements personnels d'ordre public.
Concevoir des cours, c’est de l’ingénierie pédagogique 89 Shares Share Tweet Email « La conception de cours par un enseignant est quelque chose de très important car cela associe aussi bien l’imagination pédagogique que l’utilisation de supports ». L’enseignant, un véritable ingénieur pédagogique Un enseignant ne peut pas utiliser le cours d’un autre de manière identique ; il doit toujours l’adapter et pour Bruno Devauchelle, « cela est une force ». Plusieurs paramètres vont rendre nécessaire cette adaptation, comme le nombre d’élèves, la disposition de la salle, le matériel technique disponible et enfin la personnalité même de l’enseignant. Tous les enseignants sont, à un degré ou un autre, des concepteurs de leurs cours mais dans ce travail en amont de leur enseignement, il y a une grande variété de fonctionnements. Bruno Devauchelle évoque l’exemple des MOOCs où l’on perçoit un argumentaire qui dirait que les machines et donc les vidéos proposés remplaceraient les cours. lu : 14541 fois
Pédagogie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La pédagogie (du grec παιδαγωγία, direction ou éducation des enfants[1]) désigne l'art de l'éducation. Le terme rassemble les méthodes et pratiques d'enseignement et d'éducation ainsi que toutes les qualités requises pour transmettre une connaissance, un savoir ou un savoir-faire. Plus généralement, l'expression « Faire preuve de pédagogie » signifie l'aptitude à enseigner et à transmettre à un individu ou un groupe d'individus — de tous âges et de toutes conditions — un savoir ou une expérience par l'usage des méthodes les plus adaptées à l'audience concernée. Définitions[modifier | modifier le code] Le mot « pédagogie » dérive du grec παιδαγωγία, de παιδός (/'paɪdɔr/), « l'enfant », et ἄγω (/'a.gɔ/), « conduire, mener, accompagner, élever ». Émile Durkheim : la pédagogie est une "réflexion appliquée aussi méthodiquement que possible aux choses de l'éducation" (L'évolution pédagogique en France, Paris, PUF, 1938, p. 10).
La classe inversée, bilan d’une expérience Des origines du projet... Avant de venir au bilan, il est nécessaire de reprendre l’origine du projet et son évolution. La classe inversée consiste comme son nom l’indique à inverser le concept traditionnel de la classe : cours magistral ou cours magistral déguisé en cours dialogué en classe et exercices à la maison. Avec la classe inversée, les élèves sont mis en activité en classe, le travail à la maison se concentre sur la partie magistrale, par l’apport de connaissances pures au travers de ressources variées. L’expérience que j’ai menée est née au printemps 2012 au travers des expériences de collègues en France et au Canada. Ma réflexion s’est développée jusqu’à la rentrée 2012, date à laquelle j’ai décidé de me lancer dans l’aventure. Toutefois, afin de prendre la mesure des changements induits par un tel changement de pratique, j’ai en même temps décidé de me lancer progressivement. La rentrée... La rentrée fut donc le jour de lancement. David Bouchillon