Les Crises L’existence et l’importance des crises biologiques sont parfois à relativiser, du simple fait de l’échantillonnage (voir partie sur les biais). Sur l’ensemble des temps géologiques (et selon les connaissances actuelles), nous sommes néanmoins en mesure d’identifier de nombreuses crises biologiques durant les temps fossilifères (le Phanérozoïque). En réalité, toute une continuité existe entre la plus petite et la plus grande crise dans la magnitude des pertes en biodiversité. Tableau 4 : . Pourcentage de taxons (Famille (F), genre (g), espèce (sp)) marins touchés lors de chaque crise biologique majeure enregistrée. L'échelle des temps géologiques Figure 13: Echelle des temps géologiques (Copyright © 2004 "Geologic Time Scale"). Pour en savoir plus : Des chiffres et des crises La première crise majeure répertoriée : Ordovicien supérieur (Ashgill, 450 Ma) Figure 14: Configuration des continents et des océans au milieu de l'Ordovicien (R. L'extinction Les causes de la crise Retour accueil
Mécanismes de l'évolution En Angleterre, au début du XIX ème siècle, un petit Papillon, la Phalène du Bouleau, vivait dans les campagnes et se posait sur le tronc des Bouleaux. Ses ailes claires tachetées de noir s'harmonisaient avec la teinte des Lichens qui croissaient sur les arbres. Une forme noire existait mais elle était très rare. Elle fut signalée pour la première fois en 1848 dans la région de Manchester. Forme claire (en bas) et forme sombre (en haut) sur un tronc noirci. Tandis que la forme claire persistait dans les campagnes la forme noire prenait de l'importance dans les zones industrialisées. Le changement du milieu (ici le noircissement des troncs) a provoqué la modification de l'espèce par intermédiaire de la sélection naturelle. Cet exemple simple permet de bien mettre en évidence le moteur de l'évolution : le changement du milieu, la sélection naturelle étant sa courroie de transmission. Mais tout n'est pas sélection et adaptation.
L'apparition du dioxygène atmosphérique L'atmosphère primitive de la Terre s'est formée par dégazage de sa surface en fusion peu de temps après sa formation. Elle est alors totalement dépourvue de dioxygène et très riche en dioxyde de carbone. Jusqu'à -2,3 Ga les sédiments déposés par les fleuves contiennent de d'uraninite sous forme de particules solides. Ce minerai d'uranium est soluble dans les eaux riches en dioxygène, sa présence confirme l'existence d'une atmosphère dépourvue de dioxygène. Oui mais quand ? Pour répondre à cette question menons l'enquête en utilisant quelques indices ou marqueurs de la présence de ce gaz. Les états du fer Avant de poursuivre il nous faut nous intéresser au Fer. Fe3+ est caractéristique d'un milieu oxydant, il est insoluble dans une eau dont le pH est neutre.Fe2+ est caractéristique d'un milieu réducteur, il est soluble dans une eau dont le pH est neutre ou légèrement acide. Le fer est omniprésent dans les roches et il est libéré par leur altération sur les continents. Les gisements de fer :
Utilisation d'Anagène en ligne Les phéromones, l’odeur de l’attirance ? Par Elsa Haharfi Rédigé le 13/10/2008, mis à jour le 16/01/2014 Une substance chimique semblable aux hormones Certaines glandes produisent des hormones qui circulent à l'intérieur de l'organisme. L'insuline, qui a pour rôle de limiter la quantité de sucre dans le sang, en est un exemple classique. Les phéromones sont des substances chimiques assez proches. Les phéromones sont émises par la plupart des animaux, et même par certains végétaux, et elles vont agir sur des individus de la même espèce. Chez les animaux, les phéromones sont généralement perçues par l'organe voméronasal. Leur rôle d’attraction/répulsion Moins de phéromones chez l’homme. Pourtant les débats font toujours rage pour savoir si chez l’homme l’organe voméronasal existe et s'il est fonctionnel. Les phéromones sont-elles actives chez les humains ? Et sur les animaux ?
Biodiversité 2nde by virgallet on Genial.ly La biodiversité et son évolution Réalisé par V.Gallet Une météorite de 10 km de diamètre percutant le globe sous un angle de 20 à 30° à la vitesse de 20 km/s a provoqué un immense cratère météoritique pulvérisant de la poussière à la surface du globe Un petit voyage au coeur de la biodiversité... La biodiversité, c'est quoi ? La biodiversité dans le passé Différents niveaux pour définir la biodiversité La biodiversité dans le futur Evolution de groupes d'espèces au cours du temps Comment est-il possible de savoir quelles espèces étaient présentes dans le passé ? Voir des fossiles la CRISE CRETACE - TERTIAIRE Entre 200 millions d'années et 65 Millions d'années, les dinosaures "dominaient le monde" : ils étaient de très grande taille, possédaient tous les régimes alimentaires et occupaient de nombreux territoires : océan, terre, air... et puis, brutalement, ils ont disparu. Voir les causes de leur disparition La biodiversité future... Cas n°1 Cas n°3 Cas n°2 Et c'est le cas pour de nombreuses espèces... l
Finalement, c'est la collision d'un astéroïde avec la Terre qui aurait mis fi... On pense généralement que la disparition des dinosaures et d'autres espèces, il y a 66 millions d'années, est le produit combiné d'un changement climatique produit par la chute d'un astéroïde au Yucatan et des éruptions volcaniques colossales en Inde. Une nouvelle étude soutient la thèse que seul l'astéroïde est responsable et que, au contraire, les volcans ont favorisé la résilience de la biosphère durement impactée. Cela fait presque 40 ans que Walter Alvarez, alors un jeune géologue fraîchement émoulu de l'université de Berkeley, a amorcé une révolution dans les sciences de la Terre en arpentant vers le milieu des années 1970 la région de Gubbio, une ville italienne. Avec l'aide de son père, le prix Nobel de physique, Luis Alvarez, et surtout des chimistes Frank Asaro et Helen Michel, tous de l’université de Berkeley, il entreprit de faire parler la couche en la datant et en l'analysant précisément. Un astéroïde tueur de dinosaures ? Des volcans tueurs de dinosaures ? L’enquête continue
La disparition des dinosaures by lacfr on Genial.ly LA DISPARITION DES DINOSAURES,Une extinction massive,Au cours des 165 millions d’années que dura l’existence de ce groupe, les paléontologues estiment que plusieurs milliers d’espèces de dinosaures ont dû exister.Lors de la crise Crétacé/Tertiaire ,il y a 65 Ma, les dinosaures disparaissent totalement de la surface de la Terre…,Des indices géologiques,Quelques connaissances scientifiques, Une extinction massive,Accueil,Un règne sans partage,D'autres victimes...,Un grand nombre d'espèces, voire de groupes entiers furent décimés à la même époque. C'est ainsi que le groupe des Ammonites ou celui des Ichtyosaures ont totalement disparu.
#TeamSorciers Oooooh la belle... - L'Esprit Sorcier Avant la chute de l’astéroïde qui a causé leur extinction, les espèces de din... Il y a 66 millions d’années, dans la péninsule du Yucatán au Mexique s’écrase un astéroïde d’environ 12 kilomètres de diamètre. Cet impact provoque une explosion dont on a peine à imaginer l’ampleur : l’équivalent de la puissance de plusieurs milliards fois celle de la bombe atomique larguée à Hiroshima. La plupart des animaux du continent américain sont tués immédiatement. L’impact déclenche également des tsunamis mondiaux. De plus, des tonnes et des tonnes de poussières sont éjectées vers l’atmosphère, plongeant la planète dans l’obscurité. Cet « hiver nucléaire » voit donc l’extinction d’un très grand nombre d’espèces végétales et animales. Nous nous sommes intéressés à six familles de dinosaures, les plus représentatives et les plus diversifiées de la période du Crétacé, notamment ces 40 derniers millions d’années. Notre but était de déterminer à quel rythme ces familles se diversifiaient (formation d’espèce) ou s’éteignaient (disparition d’espèces). 1 600 fossiles analysés
Le déclin massif de la biodiversité menace l’humanité Partout sur la planète, le déclin de la biodiversité se poursuit, « réduisant considérablement la capacité de la nature à contribuer au bien-être des populations ». Ne pas agir pour stopper et inverser ce processus, c’est mettre en péril « non seulement l’avenir que nous voulons, mais aussi les vies que nous menons actuellement ». Tel est le message d’alerte délivré par la Plate-Forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), réunie du 17 au 24 mars à Medellin (Colombie), pour sa 6e session plénière. Créée en 2012 sous la tutelle des Nations unies et rassemblant aujourd’hui 129 Etats, cette structure est qualifiée de « GIEC de la biodiversité », en référence au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Elle livre le résultat d’un travail colossal, qui s’est étalé sur trois années. « Au cœur de notre survie » Afrique Asie-Pacifique Amériques Europe-Asie centrale Développer les aires protégées
Anagène