Encourager la mobilité sociale et géographique sur Parcoursup
Quels sont les taux prévus par la loi du 8 mars 2018 ? La loi du 8 mars 2018 relative à l’Orientation et la Réussite des Etudiants (ORE) prévoit, dans l’article L. 612-3 du code de l’éducation, que soient mis en œuvre : dans les filières sélectives et non sélectives : un taux minimal de bacheliers bénéficiaires d’une bourse nationale de lycée. Ce taux s’applique pour l’ensemble des formations publiques. Depuis 2019, le périmètre des formations concernées s’est étendu aux formations relevant d’autres ministères (Sports, Culture, Défense, Santé, Agriculture,...) et à des formations privées reconnues en tant qu’EESPIG (établissement d'enseignement supérieur privé d'intérêt général). En 2020, il est étendu aux lycées privés sous contrat de l’enseignement catholique et de l’enseignement laïc sous contrat. dans les filières non sélectives (licence) pour lesquelles le nombre de vœux confirmés par les candidats est supérieur au nombre de places de la formation demandée :
Après une décennie de mesures non conventionnelles, quel bilan et quelles perspectives pour la politique monétaire ?
Jézabel Couppey-Soubeyran est maîtresse de conférences à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et conseillère éditoriale au CEPII. Fabien Tripier est conseiller scientifique au CEPII et professeur d'économie à l'Université d'Evry. Ils ont rédigé le chapitre VI « Après dix ans de politique monétaire non conventionnelle, un retour à la normale est-il possible ? » de la publication annuelle du CEPII, L'économie mondiale 2020 (La Découverte, coll. Repères, septembre 2019). Pour une présentation détaillée de l'édition 2020 de L'économie mondiale, voir le billet d'Isabelle Bensidoun et de Jézabel Couppey-Soubeyran dans le blog du CEPII (L'économie mondiale 2020 : ralentissement sous haute tension, 20/08/2019) et la conférence de présentation de l'ouvrage organisée par le CEPII en septembre 2019.
En France la mobilité sociale s’essouffle aux portes des Grandes Écoles
Deux jeunes chercheurs ayant achevé leur doctorat dans le cadre du Pôle de recherche national LIVES à l’Université de Lausanne se sont penchés sur la mobilité sociale des diplômé·e·s des différentes filières de formation supérieure en France. En isolant les types et niveaux de formation suivies, les genres et les cohortes, et en comparant le statut socio-économique de départ avec celui atteint dans la vie professionnelle, ils constatent que le pouvoir parfois attribué aux Grandes Écoles de gommer les différences de classe en induisant un « formatage » uniforme est de fait largement surestimé. Les données proviennent de l’Enquête Emploi de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), qui n’avait encore jamais été utilisée dans une recherche de ce type. Force égalisatrice de l’université >> Falcon, J. & Bataille, P. (2018).
Non, l’ascenseur social n’est pas en panne!
Il y a deux ans et demi, je publiais dans Telos un article sous ce même titre, fondé sur les données de l’INSEE issues des enquêtes Formation et qualification professionnelle (FQP), une des principales sources sur la mobilité sociale en France. Or l’INSEE vient de publier les premiers résultats de la dernière enquête FQP réalisée en 2014-2015[1]. Ils justifient pleinement, à partir de données récentes, le titre que je donnais au papier de 2016, « l’ascenseur social n’est pas en panne ». Il me semble donc utile de revenir sur ces résultats, tant l’idée fausse qu’il n’y a plus de mobilité sociale en France (ou seulement du déclassement) est ancrée dans l’opinion (et malheureusement propagée bien souvent par les médias, voire par certains intellectuels).
La mobilité sociale régresse en France
La mobilité sociale entre générations régresse en France. C'est le résultat d'une étude récemment publiée dans l'Economics of Education Review. La mobilité « intergénérationnelle » mesure la capacité d'une société à échapper au déterminisme social. Lorsque la position sociale des enfants est essentiellement liée à celle des parents, la place des individus dans la société est prédéterminée et dépend du niveau d'éducation, de revenu et de richesse de la famille dont ils sont issus.
Entretien avec Camille Peugny : Le nouveau visage des classes sociales
Camille Peugny est Maître de conférences en sociologie à l'Université Paris 8 et chercheur au CRESPPA (Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris). Spécialiste de la stratification sociale et des inégalités, ses recherches portent sur la mobilité sociale et les inégalités entre les générations (Le déclassement, Grasset, 2009), la reproduction sociale (Le destin au berceau. Inégalités et reproduction sociale, Seuil, 2013), le rapport au politique des classes populaires. Il travaille actuellement sur les transformations des classes populaires et mène une enquête de terrain auprès de femmes de ménage employées par une grande entreprise de services à la personne.
le rôle de l'école et des familles dans la socialisation Art de Marjorie Galy sur les travaux de Bernard Lahire
Classe de Première, à la fin du chapitre socialisation, (durée 3h) Synopsis du livre : dans cet ouvrage Bernard Lahire présente une enquête par entretien auprès de parents de milieux défavorisés (enfants scolarisés dans des écoles socialement défavorisées de la région lyonnaise). Le sociologue a choisi les familles en fonction des résultats prévisibles ou paradoxaux de leur enfant à l’évaluation nationale de français et mathématiques de CE1 afin de mettre en évidence les causes familiales de la réussite scolaire au sein de famille dépourvues de prédispositions scolaires. Objectifs :
"Mobilité sociale des femmes" article alternatives économiques Nouveaux regards sur la mobilité sociale. A prendre en compte, à lire, vient corriger certaines limites des tables de mobilité, (cliquez pour accéder)
Enfin ! Après onze ans de silence, l’Insee a (très discrètement) publié l’été dernier des données sur la mobilité sociale française en 2014-2015. L’occasion de constater qu’il ne s’est pas passé grand-chose dans l’intervalle, et même depuis maintenant quarante ans.
La mobilité sociale - Vidéo Emissions Lumni
Quels sont les facteurs et les caractéristiques contemporaines de la mobilité sociale ? A-t-on les mêmes chances d'accéder à l'ensemble des positions dans la hiérarchie sociale ? Décryptage et analyse de tables de mobilité avec Ophélie et Sarah, professeures de sciences économiques et sociales. Téléchargez le support de cours en PDF. Qu'est-ce que la mobilité sociale ? En sociologie, la mobilité sociale est le fait de changer de position dans la structure sociale au cours de la vie active d'un individu, ou bien entre deux générations (celle des enfants et celle des parents).