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Et si on fermait la Bourse..., par Frédéric Lordon

Et si on fermait la Bourse..., par Frédéric Lordon
Pour un peu, le grand spectacle de ces deux dernières années nous l’aurait presque fait oublier : là où la finance « de marché »* (les astérisques renvoient au glossaire), appellation un peu idiote mais il en faut bien une pour faire la différence, semble s’activer dans un univers clos, loin de tout et notamment du reste de l’économie, la finance actionnariale*, celle des propriétaires des moyens de production, campe à l’année sur le dos des entreprises — et, comme toujours, en dernière analyse, des salariés. Il a fallu la « mode du suicide » si délicatement diagnostiquée par M. Contre toutes les tentatives de dénégation dont on entend d’ici les accents scandalisés, il faut redire le lien de cause à effet qui mène du pouvoir actionnarial, dont plus rien dans les structures présentes du capitalisme ne retient les extravagantes demandes, à toutes les formes, parfois les plus extrêmes, de la déréliction salariale. Or c’est peu dire que les promesses positives de la Bourse sont douteuses.

François-Xavier Verschave BPEM - Symposiums de Reims : "Les enjeux de l’eau pour la paix" le 5 avril - 7 mars 2008 - François-Xavier Verschave L’IRIMEP (Institut de Recherche International pour une Médiation Economique et Politique) organise à partir de décembre 2007 des Symposiums (...) BPEM - Les eaux glacées du calcul égoïste - dernières nouvelles - 10 août 2007 - François Lille, François-Xavier Verschave Pour le Figaro, Suez et Veolia comptent au rang des plus grands prédateurs financiers de la planète (Marc Laimé) BPEM - Journée internationale des Coopératives à Addis-Abeba - 23 juillet 2007 - François Lille, François-Xavier Verschave Le mouvement coopératif international semble intéresser aussi peu les mouvements politiques que les médias français. Raison de plus pour relayer (...)

Fin de la mondialisation, commencement de l’Europe ?, par Frédéric Lordon Les partisans de la mondialisation économique, qui n’ont rien tant en horreur que le politique, ont parfaitement compris qu’en appeler au gouvernement mondial était le plus sûr moyen d’avoir la paix — entendre : pas de gouvernement du tout. Un même son de cloche, quoique légèrement moins percutant, résonne du côté des économistes subitement indignés par les « excès » du libéralisme et qui ne jurent plus désormais que par la coordination globale. Oui ! coordonnons-nous à l’échelle planétaire — bien sûr la chose demandera un peu de temps... Poursuivre le rêve de la mondialisation politique, qui viendrait enfin compléter et stabiliser la mondialisation économique, notamment en lui donnant ses « bonnes » institutions régulatrices, c’est ne pas voir les conditions de leur édification et aussi de leur « efficacité », non pas au sens de l’efficacité économique mais au sens de la capacité politique de ces institutions à imposer réellement leurs normes. Taille de l’article complet : 2 431 mots.

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Frédéric Lordon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Frédéric Lordon Frédéric Lordon en août 2011. Frédéric Lordon est un économiste et philosophe français d'inspiration spinoziste[1] né le . Il est directeur de recherche au CNRS et chercheur au Centre de sociologie européenne (CSE)[2]. Biographie[modifier | modifier le code] Élève de l'École nationale des Ponts et Chaussées (promotion 1985) et de l'Institut supérieur des affaires (promotion 1987)[3]. Il soutient sa thèse de doctorat en 1993 à l'EHESS avec le sujet : Irrégularités des trajectoires de croissances, évolutions et dynamique non-linéaire. Ses travaux comportent notamment un programme de recherche spinoziste en sciences sociales[5] et en sociologie économique[6]. Il mobilise et réinterprète le conatus spinozien et, ce faisant, se dégage de l'emprise du structuralisme althusserien pour réintroduire la dimension de l'action des individus-sujets au cœur des rapports sociaux, au cœur des sociétés[9]. Le SLAM[modifier | modifier le code]

Chez les « intellos précaires », un travail qui prend tout le temps Ils sont scénaristes, chercheurs en sciences humaines, diffuseurs de spectacles, éditeurs, psychanalystes, traducteurs, assistants dans la mode, formateurs, journalistes pigistes, consultants pour les entreprises, plasticiens, graphistes, enseignants dans l’enseignement supérieur, musiciens, etc. Certains – très diplômés, disposant de qualifications précieuses et de compétences très recherchées – réussissent à en vivre ; beaucoup doivent jongler avec plusieurs métiers et exercer des activités alimentaires pour espérer s’en sortir. Tous se retrouvent aux marges de la norme de l’emploi salarié, constituée au cours du XXe siècle ; quelques-uns ont des contrats de travail en tant que tels (CDD) ; beaucoup peuvent être indépendants, autoentrepreneurs, vacataires, bénévoles, travailleurs au noir, sous statut de portage salarial, etc. Bon nombre d’entre eux doivent recourir aux indemnités de chômage ou aux minima sociaux. Qui sont donc les «intellos précaires» ? repères

Sur la piste des nantis, par Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot Les Portes-en-Ré, une île dans l’île. Entourée par la mer et les marais salants, à la pointe extrême de l’île de Ré, cette commune peu fréquentée par les touristes ordinaires est devenue un des lieux de ralliement des familles de la bourgeoisie. Séduites par le climat et le charme des petites habitations basses avec leurs cours et leurs jardins secrets, elles achètent les maisons du vieux village. Une telle concentration dans un si petit bourg, cela se remarque : le samedi matin, sur le marché, et surtout le dimanche où deux messes se succèdent et remplissent à chaque fois l’église. Venant des beaux quartiers de Paris, de Bordeaux ou de Lyon, toute cette bonne société se montre dans le plaisir extrême d’être ensemble. Une grande homogénéité des hexis corporelles, c’est-à-dire des manières de tenir son corps et de le présenter, frappe au premier abord. On se connaît. Tout en manifestant ce collectivisme pratique, la grande bourgeoisie prône l’idéologie de l’individualisme.

Disaster by Design? What’s Wrong with the “Thrive” Movement by John Robbins A popular new film claims that a secret elite create our most troubling problems to advance a “global domination agenda.” Why Amy Goodman, Vandana Shiva, and other progressives are calling it “dangerously misguided.” posted Aug 21, 2012 Letter to the Editor: Foster & Kimberly Gamble RespondThe authors of the film wrote YES! Magazine and gave us their side of this story. Thrive is the name of a controversial film that asks, and attempts to answer, some of the deepest questions about the nature of the human condition and what is thwarting our chances to prosper. In my case, the decision was especially difficult because there are aspects of Thrive I find inspiring, and its makers, Foster and Kimberly Gamble, are old friends. “We are a group of people who were interviewed for and appear in the movie Thrive, and who hereby publicly disassociate ourselves from the film.” “Thrive is a very different film from what we were led to expect when we agreed to be interviewed. Could this be true?

Crise européenne, deuxième service (partie 1) On connaît ce propos de Marx rappelant la phrase de Hegel selon laquelle les grands événements surgissent toujours deux fois sur la scène de l’histoire, mais – complétait Marx – la première fois comme tragédie, la seconde comme farce [1]… La construction européenne a décidément le sens de la tragicomédie récurrente – il n’est d’ailleurs pas certain qu’elle s’en tienne à deux occurrences seulement –, un peu à la manière de ce comique de répétition si caractéristique de la période actuelle, qui fait régulièrement annoncer « la fin de la crise » pour retomber non moins régulièrement dans la dépression (en tous les sens du terme). Ainsi, après un printemps tout en émotions, la « crise des dettes publiques européennes » était « réglée ». Et prématuré d’autant plus que tout ce qui a été fait depuis n’a cessé de recréer les conditions de nouveaux emballements. L’Irlande, nouvel épicentre Après les politiques de rigueur, la « coordination » des peuples européens ? Projet de MERDES

Corps, santé et pénibilité du travail des ouvrières à Casablanca - Blog Farzyat/Inégalités La présente réflexion sur la pénibilité du travail des ouvrières fait partie d’une étude plus large effectuée pour le compte de la Coopération Technique Belge sur la vulnérabilité des ouvrières de Casablanca face aux maladies et au Sida. Deux études sur le terrain on été réalisée, la première qualitative a été dirigée par le Professeur Hassan Rachik et la seconde quantitative par moi-même. Plusieurs chercheurs du Centre Marocain des Sciences Sociales (CM2S) ont été associés à ce travail de recherche sur le terrain. L’objectif global des deux études étant de mieux connaitre les déterminants non médicaux du risque d’infection au VIH chez les ouvrières secteur privé, leurs connaissances, attitudes et pratiques. Pour cette partie quantitative, plus de 90% des questionnaires ont été remplis à l’extérieur des usines. Echantillon Pour construire un échantillon représentatif de mille ouvrières, nous avons considéré qu’il fallait un minimum de 60 ouvrières par préfecture. Scolarisation Pénibilité

Les disqualifiés, par Frédéric Lordon Si c’était une attraction de la Fête à Neu-Neu, pour y faire venir des intellectuels, on l’appellerait « le trombinoscope giratoire » — et pour les plus petits « le manège aux cornichons ». A la télévision, à la radio, dans la presse écrite, qui pour commenter l’effondrement du capitalisme financier ? Les mêmes, bien sûr ! Tous, experts, éditorialistes, politiques, qui nous ont bassinés pendant deux décennies à chanter les louanges du système qui est en train de s’écrouler : ils sont là, fidèles au poste, et leur joyeuse farandole ne donne aucun signe d’essoufflement. Parmi eux, Nicolas Baverez est visiblement sonné et cherche son chemin parmi les gravats. D’autres sont moins désarçonnés et font connaître avec plus d’aisance que, si les temps ont changé, eux aussi sont prêts à en faire autant. « Cette bulle idéologique, la religion du marché tout-puissant, a de grandes (...) Taille de l’article complet : 2 455 mots. Vous êtes abonné(e) ? Vous n'êtes pas abonné(e) ? Accès sans abonnement

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