Numérique et littérature: un mariage heureux – Correspondance - CCDMD Propos de Jean-Michel Le Baut, professeur de français au lycée de l’Iroise à Brest, recueillis par Valérie Plourde Pour bien des gens, le mot littérature évoque des pages tournées, des piles de livres et des rayons de bibliothèque bien garnis. En effet, il est rare qu’on y associe spontanément des publications sur les réseaux sociaux, des articles de blogues ou des listes de lecture musicales. C’est pourtant un rapport qu’a établi Jean-Michel Le Baut, professeur de français dans un lycée breton. Depuis près d’une quinzaine d’années, il exploite les diverses ressources du numérique pour amener ses élèves à approfondir leur analyse des lectures littéraires au programme et à rendre compte de leur compréhension des textes par différents types d’écrits, bien loin des genres scolaires. Correspondance s’est entretenu avec lui à propos des multiples activités alliant littérature et numérique qu’il a développées au cours du temps. Correspondance – En quoi consiste votre projet i-voix? J. J. J. J. J.
Los 360 VR Vous avez toujours rêvé de plonger à 360 degrés dans l’atmosphère d’un livre ? La réalité virtuelle se mêle désormais à la littérature pour permettre cette expérience. Présentée en avant-première durant le festival de littérature Züri Liest fin octobre, l’expérimentation a été réalisée dans le cadre du projet Los360°VR, initié par Roman Vital et Sandro Zollinger. Plutôt que d’adapter un livre au cinéma, en série ou au théâtre, l’ambition du projet Los360°VR est d’allier littérature et technologie lors d’une expérience inédite de réalité virtuelle, ayant pour titre Go, Los en allemand et Départ en français. Le public s’immerge ici dans un univers à 360 degrés, avec une histoire inspirée de faits réels et provenant du livre Los de Klaus Merz, l’un des auteurs les plus fameux de la littérature contemporaine suisse de langue allemande. Cette innovation a été testée lors du festival Züri Liest par le média suisse RTS. Une tempête de neige depuis son canapé Ailleurs sur Lettres Numériques :
Ouvrir plus ? Mode d’emploi En 2018, le « rapport Orsenna » rédigé par Noël Corbin et Erik Orsenna mettait l’accent sur la problématique des horaires d’ouverture des bibliothèques. Alors que le rapport vient d’être édité en livre par Stock, je me suis dit qu’il serait peut-être intéressant de vous proposer un retour d’expérience très concret sur ce qui a été fait à Bayeux intercom dans ce domaine. Le cas des 7 lieux, notre nouvelle médiathèque, est intéressant à double titre : non seulement nous passons de 22h à 48h d’ouverture hebdomadaire (soit plus du double) mais nous sommes également bien au dessus de la moyenne nationale pour des collectivités de taille comparable (Bayeux intercom compte 30 000 habitants, et la moyenne nationale pour des territoires de 30 000 à 40 000 habitants est d’environ 29 heures d’ouverture par semaine). Avant d’entrer dans le vif du sujet (« comment faire ? »), précisons tout de même qu’il s’agit d’un point d’étape provisoire. L’existant Faire un diagnostic, consulter les usagers
L'écriture de soi "en ligne" : une pratique automédiale - Marc Jahjah J’ai récemment découvert, dans un dictionnaire qui vient de paraître (Christine Delory-Momberger, Vocabulaire des histoires de vie et de la recherche biographique, Érès, 2019), un concept opportun pour réfléchir à l’écriture dite “en ligne” : l’automédialité. À l’intersection des études autobiographiques et intermédiales, l’automédialité désigne le processus par lequel une personne travaille sur elle-même, développe un “souci de soi” (Pierre Hadot), en prise avec un ensemble de formes, de matériaux, de gestes matériels. Pour ses tenants, le rapport à soi est donc inséparable des ressources matérielles, techniques, expressives des supports d’écriture. Pour qui travaille en arts plastiques, en sémiotique ou en info-com (ma discipline), ce postulat est assez évident : nous donnons systématiquement une place — souvent primordiale voire démesurée — aux dispositifs qui créent du lisible, du visible, de la réflexivité.
Lucille Calmel : Performance numérique et écriture vivante Depuis presque 30 ans, Lucille Calmel expérimente un vaste ensemble de pratiques contemporaines partant des corps jusqu’aux ordinateurs. Performeuse, metteuse en scène, écrivaine, artiste numérique, professeure et curatrice, Lucille Calmel mène une activité artistique proliférante depuis 30 ans. Retour sur le parcours d’une artiste plurielle. Lucille Calmel commence à Montpellier, où elle codirige la compagnie théâtrale Myrtilles ainsi que .lacooperative, lieu de recherche transdisciplinaire. Elle s’implante ensuite à Bruxelles dès 2005, où elle développe en chair et en ligne des performances, laboratoires et événements autour de la poésie sonore et visuelle, des musiques expérimentales et des scènes numériques. Une écriture vivante Les travaux de Lucille Calmel comportent de nombreuses pistes de lecture. La fusion de l’homme et de la machine Lucille Calmel joue aussi sur le rapport qu’il y a entre la corporalité et la machine, ou le besoin de fusion avec celle-ci.
Le dernier blog » À propos Ce cahier appartient à Jean-noël Lafargue, classe de CP (Mme Bismuth), école Maurice-Berteaux 1 à Cormeilles-en-Parisis. Jean-Noël Lafargue, né en 1968, ancien étudiant aux Beaux-Arts de Paris (atelier Pierre Carron), maître de conférences associé à l’Université Paris 8, professeur à l’École Supérieure d’Arts du Havre, intervenant à l’Esac de Pau, l’Eesi d’Angoulême, l’Erba de Rennes, l’Ensci/Les Ateliers, e-Artsup institut, l’Université de Tours,… Réalisateur ou programmeur d’une douzaine de cdroms. Très vaguement artiste (se peigne rarement), programmeur et enseignant pour le plaisir, n’arrive pas à trouver un travail alimentaire qui l’autorise à dire, comme tout le monde, « bon, ça je le fais pour vivre hein, ça me passionne pas ». N’en souffre pas trop. Enseigner l’écriture collaborative dans le secondaire Le projet PRECIP est un projet sur l’enseignement de l’écriture numérique, porté par l’UTC et financé par la Région Picardie. Le projet s’intéresse moins aux pratiques numériques pour l’enseignement qu’à l’écriture numérique comme objet d’enseignement. L’écriture numérique est l’écriture sur un support et avec des outils numériques.
Kac - French Eduardo Kac est internationalement reconnu pour ses oeuvres interactives sur le Net et sa pratique en bio art. Dans les années 80, pionnier de l'art des télécommunications pré-Internet, Eduardo Kac (prononcer "Katz") est reconnu au début des années 90 avec ses oeuvres radicales dans le domaine de la téléprésence. Eduardo Kac propose un "art transgénique" à base d'organismes génétiquement modifiés à des fins artistiques. Après avoir défrayé la chronique avec le projet d'un lapin fluorescent vert (GFP Bunny (2000), ensuite nommé Alba), il s'interroge, dans ses installations Genesis (1999), Le Huitième Jour (2001), et Move 36 (2002/2004), sur les croyances modernes. Son oeuvre a été l'objet de nombreuses expositions aux Etats-Unis, en Europe , en Amérique du Sud, et en Asie. Kac utilise des supports variés pour créer des formes hybrides à partir des opérateurs conventionnels des systèmes de communication existants. Eduardo Kac: On peut retrouver ses travaux sur son site:
Girl dot Game – Des jeux pour tout le monde [lire+écrire]numérique | un cycle conçu et animé par Guénaël Boutouillet et Catherine Lenoble pour le CRL Pays de la Loire