Évaluer différemment les élèves : l’exemple danois
Pas de notes avant 15 ans, pas de palmarès des établissements, des examens qui privilégient les projets ou les travaux inédits, l’utilisation généralisé des TIC dans l’évaluation : le Danemark présente une série de caractéristiques susceptible de faire réfléchir sur les relations entre l’apprentissage et les évaluations scolaires. Ce n’est certainement pas un modèle à recopier (les écoles était d’ailleurs ces derniers jours bloquées par un conflit entre les enseignants et les municipalités) mais il a le mérite d’aider à faire bouger les lignes et de considérer différemment des traits de notre système considérés comme naturels voire inhérents à toute situation scolaire. En France, toute réforme des modalités du Bac semble porter atteinte à la civilisation (universelle, cela va de soi), dévaluer les diplômes ou menacer l’équilibre des savoirs. Une école qui n’était pas obsédée par l’évaluation Les résultats restent confidentiels.
Notes et compétences, quelle équation ?
C'est une question qui agite la salle des profs, à l'heure de la mise en oeuvre du socle commun. J'émets l'hypothèse de l'incompatibilité. La note sur 20 permet, à travers l'exemple de la dictée, de sanctionner les fautes. On peut rétorquer que dans les multiples évaluations notées, les points sont comptés en positif : on pointe les réussites des élèves par un point, qu'on pourra d'ailleurs décliner jusqu'au quart de point selon le degré d'approximation de la formulation de l'élève. Retirer un demi ou un quart de point sur une question permet de signifier à l'élève que sa réponse n'est pas parfaite, mais qu'elle comprend tout de même un élément de réponse positif. Mais au final il restera encore une soustraction, celle qui sépare le 12 du 20, ces 8 points non acquis. Si l'on se penche sur les moyennes (obtenues par de savants calculs coefficientés), ce "réel" est biaisé. La moyenne d'un élève n'a de valeur que mise en rapport aux autres élèves de la classe.
La question, outil de l’enseignant
Ou l’art de poser des questions pour former et évaluer… « Je t’en pose, moi, des questions ? » Combien de fois cela vous est-il arrivé de recevoir « à la figure » cette réplique toute faite, signe d’une indiscrétion ou curiosité potentielle envers votre interlocuteur ? La question peut donc agacer. Elle peut aussi montrer un signe d’intérêt. Faisons un petit tour d’horizon de la question pédagogique ! La question peut en effet être considérée comme l’outil de base de l’interaction pédagogique. D’une séance sur l’autre, il est aisé de mettre en ligne un quiz de 5 questions sur les points clés à connaitre lorsque l’on demande de « réviser tel chapitre ! Les résultats obtenus permettent de constituer 3 groupes lors du cours suivant : o Les non répondants (quiz non réalisé volontairement ou involontairement) o Les répondants avec erreurs (apprentissage partiel) o Les répondants avec maitrise (niveau atteint) Les étudiants qui ont réussi vont assister ceux qui ont fait des erreurs.
La suppression partielle des notes réduirait les inégalités entre élèves
La suppression partielle des notes peut-elle permettre à l’ascenseur social de redémarrer ? Dans une France si attachée à la note sur 20, une telle conclusion apporterait une pierre dans le vif débat qui oppose défenseurs et détracteurs du système classique d’évaluation des élèves. Or, c’est précisément ce que montre une étude du CNRS qui vient d’être divulguée. Noyés dans l’actualité liée à la mobilisation des jeunes contre le projet de loi travail, ses résultats sont passés relativement inaperçus. L’expérimentation a été conduite en 2014-2015 dans 70 collèges et lycées de l’académie d’Orléans-Tours, dans des classes allant de la 6e à la 2de. Les consignes données aux établissements étaient claires : pas de notes en classe. Tous les élèves ont progressé Rien de révolutionnaire. L’étude du CNRS tend à avaliser cette tendance. « Ce n’est pas rien ! En revanche, aucun de ces effets n’a été observé en français et en histoire-géographie. « Moins d’appréhension » Aurélie Collas
Actualités pédagogiques - L'évaluation bienveillante au service des apprentissages des élèves
Séminaire d'automne de l'académie de Reims - Vendredi 14 ocrobre 2016 Les documents proposés ci-dessous ont pour objet de faire partager les éléments présentés par Christophe Marsollier, Inspecteur Général de l'Éducation nationale Établissement et Vie scolaire, Docteur en sciences de l'éducation et Olivier Rey, Ingénieur chercheur Veille & Analyses à l'Institut français de l'éducation. Le programme du séminaire d'Automne Le support de la conférence de Christophe Marsollier : Les enjeux de la qualité de la relation pédagogique dans l'évaluation des travaux individuels et collectifs des élèves Le défi de l'évaluation des compétences par Olivier Rey Évaluer pour (mieux) faire apprendre par Olivier Rey sur ife.ens-lyon.fr Sitographie : La conférence nationale sur l'évaluation des élèves sur education.gouv.fr La revue numérique des professionnels de l'éducation sur cap-education.fr
L’évaluation, revue et corrigée par nos enseignants | Innovation Sainte-Anne
Alors que les élans de changement dans les stratégies d’enseignement ont été nombreux et forts au cours des dernières années, nous avons constaté qu’ils sont beaucoup plus modestes en ce qui concerne l’évaluation. En effet, même s’ils désirent changer leurs pratiques évaluatives et adhèrent aux propositions du Cours de demain, dans la réalité, les enseignants se heurtent à de nombreuses contraintes : le bulletin unique, les attentes de la direction, celles des parents, la culture de la note si profondément ancrée chez les élèves, etc. À travers tout cela, le principe d’évaluer les élèves de façon équitable, fort chez les enseignants, de pouvoir user de leur jugement professionnel pour tenir compte de la progression des jeunes et, par-dessus tout, un désir de leur proposer des évaluations de compétences qui leur soient signifiantes. Télécharger (PDF, 197KB)
Diversifier les pratiques d'évaluation avec le numérique
Dane Cette présentation a pour objectif de proposer des pratiques d’évaluation s’appuyant sur des outils numériques (questionnaire en ligne, utilisation de flash codes, fichier Excel de validation des compétences). La séquence proposée s’inscrit dans le thème de géographie consacré aux espaces sous influence urbaine, en classe de troisième. Afin de la mettre en œuvre, vous pourrez vous appuyer sur les documents ci-joints : une fiche explicative ; le diaporama de la présentation ; un fichier de validation des compétences au format excel. Préparer et prolonger sa participation à un stage de formation Autres articles 2018 - Histoire, Géographie, EMC Se connecter