La contraception en France Quelles sont les méthodes de contraception utilisées aujourd'hui en France ? La loi votée en 2001 visant à faciliter l'accès à la contraception, notamment chez les mineures, et l'offre de nouvelles méthodes ont-elles modifié les pratiques ? Nathalie Bajos, Aline Bohet, Mireille Le Guen et Caroline Moreau nous livrent ici les premiers résultats de l'enquête Fecond. Retrouvez les chiffres Résumé (cliquez sur +) En France, en 2010, 50 % des femmes de 15-49 ans concernées par la contraception utilisent la pilule. Sommaire (cliquez sur +) Une baisse inédite de l'utilisation de la piluleUn modèle contraceptif figéDes pratiques socialement différenciéesL'influence de la précarité socioéconomiqueLa contraception en 2010 : entre contrainte sociales et logiques médicales et financières
Article - Cellules souches et clonage thérapeutique Embryon humain de cinq jours environ (moins de un demi-millimètre), que l’on a ouvert pour y prélever les cellules souches embryonnaires. Yorgos Nikas / Wellcome Photo Library Anne Fagot-Largeault, membre de l'Académie des sciences, est professeur de philosophie des sciences biologiques et médicales au Collège de France. La vie d'une personne en insuffisance hépatique aiguë peut être sauvée par une greffe de foie, si un foie se trouve disponible (suite, par exemple, à un accident de la voie publique). Depuis qu'on a les moyens de combattre le rejet de greffe (c'est-à-dire environ depuis 1984, date de la commercialisation en France de la ciclosporine), les greffes d'organes et de tissus sont pratique médicale courante, et les malades ne s'étonnent plus qu'on leur propose une greffe de cornée, de tissu osseux, d'intestin, de peau, voire de visage, ni que ces traitements soient pris en charge par un système de santé solidaire, au point qu'un droit à la greffe est parfois revendiqué.
fecondation in vitro - france - fiv - icsi - forums - video - films - diaporamas Qu'est ce qu'une Fécondation in vitro ? C'est une fécondation qui se fait à l'extérieur du corps de la femme, dans un milieu de culture dont la composition est proche de l'environnement naturel des trompes. Pour y parvenir, on utilise les ovocytes (ovules) et les spermatozoides des conjoints. don d'ovocytes ou au don de spermatozoïdes. la fécondation in vitro existe, en routine, depuis plusieurs décénies. Formalités administratives (France) La loi de bioéthique encadre strictement la pratique de la fécondation in vitro, en France. Les différentes étapes 1 - La décision Médicale et le Bilan pré-FIV La Décision de rentrer dans un protocole de fécondation in vitro est prise par le gynécologue après les investigations nécessaires, cliniques et Biologiques, chez le conjoint et la conjointe. Les analyses médicales Dans d’autres cas, on peut être amené à utiliser un « protocole court » avec agoniste ou antagoniste de la LHRH qui durera seulement une quinzaine de jours. 3.
Des cellules souches embryonnaires humaines créées par clonage SCIENCE - Des chercheurs américains ont créé des cellules souches embryonnaires humaines à partir de cellules de peau en recourant à une technique de clonage, une première après plusieurs tentatives infructueuses dans le monde ces dernières années. Sans produire de clone, ces scientifiques ont démontré pour la première fois avec leurs travaux dévoilés mercredi qu'il est possible de créer des cellules souches embryonnaires génétiquement identiques à la personne dont elles sont dérivées. Les cellules souches embryonnaires sont les seules cellules capables de se différencier en tous type de cellules de l'organisme qui en compte 200 et de se multiplier sans limite, présentant ainsi un énorme potentiel thérapeutique. Lire aussi: » Les cellules souches dans les cosmétiques: qu'en penser? Ces cellules sont particulièrement prometteuses pour traiter la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, des pathologies cardiaques et des blessures à la moelle épinière. À l'origine, des cellules de peau
Euthanasie : Ont-ils tous perdu la raison ? Bayonne : l'empathie face à un collègue mis en examen et menacé de prison, rien de plus naturel, surtout quand le collègue est un toubib, urgentiste apprécié dans son équipe. Alors, ne pas laisser tomber un ami qui tombe… Ce n’est que la vie. Mais quel spectacle que cette manifestation au sein de l’hôpital ! D’abord la furie législative. Mise en examen pour euthanasie… donc… légalisons l’euthanasie. Ensuite l’ignorance crasse. La loi interdit l’acharnement thérapeutique, c’est-à-dire la mise en œuvre de techniques médicales qui ne répondent plus à la logique scientifique. La loi permet de tout régler, ou presque. Cette réaction du personnel, c’est du délire collectif. La Liberté armée du sceptre de la Raison foudroie le fanatisme et l'ignorance Gravure allégorique de Boizot et Chapuis
On a cloné l’être humain… Qui s’en soucie ? | Avec soin… La bioéthique, pour quelle humanité ? « Le premier clonage humain passe presque inaperçu… », titre Le Quotidien du médecin de ce 17 mai. Pour la première fois au monde, une équipe de chercheurs de l’État d’Oregon aux États-Unis a produit par ce moyen des cellules souches embryonnaires humaines. La presse nationale française en rend compte, mais l’opinion publique ne semble pas y prêter grande attention. Clonage “reproductif”, clonage “thérapeutique” Souvenons-nous. De nombreuses voix s’élèvent, des chefs d’État demandent des interdictions claires, des comités d’éthique prennent position, le Conseil de l’Europe prépare un protocole additionnel à la Convention sur les droits de l’homme et la biomédecine, interdisant « toute intervention ayant pour but de créer un être humain génétiquement identique à un autre être humain vivant ou mort ». Cette belle unanimité cède assez vite la place à bien des nuances et divergences. Un pas en avant vers le “clonage reproductif” ? Un vocabulaire destiné à masquer la réalité Thèmes associés
Communiqué de presse août 2011 Mise en examen d’un médecin urgentiste pour présomption d’empoisonnement d’une personne âgée en fin de vie : Les professionnels de soins palliatifs s’expriment. La Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs (SFAP) déplore cet événement douloureux pour les familles et les professionnels du centre hospitalier de Bayonne. Elle rappelle que la loi de 2005, dite Léonetti, relative aux droits des malades et à la fin de vie interdit tout acharnement thérapeutique et oblige le médecin à soulager les malades en fin de vie sans pour autant provoquer intentionnellement la mort. Cette loi permet à ces malades de mourir dignement et sereinement. La Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs a pris connaissance de la mise en examen d’un médecin urgentiste du centre hospitalier de Bayonne pour empoisonnement de personnes âgées en fin de vie.
Les Raëliens annoncent la naissance d'Eve le premier clone humain 'annonce, vraie ou fallacieuse, de la naissance du premier bébé cloné a soulevé une légitime indignation de la communauté internationale, unie dans la condamnation de ce que l'on pourrait appeler un crime contre l'humanité, car c'est en réalité bien de cela qu'il s'agit. Si toute prise de conscience est bonne à prendre et si les citoyens peuvent espérer qu'il en sortira, enfin, une réglementation internationale condamnant, sans aucune dérogation, le clonage reproductif et permettant la sanction pénale inévitable de ceux qui chercheront à se soustraire à cette interdiction, qu'il s'agisse des parents, des médecins ou des intermédiaires, cette seule mesure n'est pas suffisante, car elle ne cherche qu'à corriger tardivement les effets d'une évolution, sans s'attaquer à ses causes. La première cause est à rechercher dans la marchandisation de la vie, sous toutes ses formes, qui s'est notamment traduite par la brevetabilité du vivant admise par l'Europe.
Sondage : Les Français et les soins palliatifs Réalisé en janvier 2011 par la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP), la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR), le Centre de recherche et de formation de l’accompagnement de la fin de vie (Association CREFAV) et le Collectif Plus digne la vie, ce sondage OpinionWay met en lumière la méconnaissance des soins palliatifs et des lois contre l’acharnement. Il expose également la crainte partagée de dérives liées à une légalisation de l’euthanasie active. 53% des Français se déclarent insuffisamment informés sur les soins palliatifs. Seuls 51% savent que ces derniers consistent, notamment, en un accompagnement du malade et un traitement de ses douleurs. Enfin, plus de la moitié des Français (52%) soulignent l’existence de risques de dérives liées à la légalisation de l’euthanasie. Consulter les résultats du sondage (PDF)
Clonage et loi Le clonage est-il interdit, autorisé ou bénéficie-t-il d'un vide juridique ? Dans quels pays les scientifiques peuvent ils se prêter à ce type d'expérience ? Découvrez le cadre juridique qui entoure ces techniques. La question du clonage humain offre une occasion pour réfléchir à l'élaboration d'une éthique commune qui préparerait, à l'échelle mondiale, le passage de l'éthique au droit. Par sa complexité même, le débat sur le clonage humain (reproductif ou non reproductif) peut nourrir la réflexion sur les voies et moyens d'une mondialisation non seulement économique mais aussi, résolument "humaniste". Les arguments tendant à l'interdiction du clonage La question éthique se réfère au processus d'humanisation, c'est-à-dire à la construction symbolique qui sépare l'homme des autres espèces vivantes. Il faut tenir compte des enjeux scientifiques et économiques, donc à la fois de la dynamique créée par l'esprit de compétition et des risques liés aux inégalités sociales. Gabriel Seignalet