Clairement profdoc La CI en 7 leçons. E05. La culture de l’information repense les aspects de la formation liés à l’information.: Suite de la série hiémale sur la culture de l’information. Pour rappel, l’épisode 1 est ici, le second est là , le troisième ici et le précédent est là. Une des principales difficultés réside dans le fait de savoir de quelle information, il s’agit au sein de la culture de l’information. A priori, l’adjonction des deux termes parait presque antithétique avec une culture inscrite dans la durée et une information souvent perçue comme éphémère. Il convient donc de clarifier la notion d’information en la regardant dans une perspective historique plus large et différente de celle qui assimile l’information à des simples flux ou à de brèves nouvelles issues des médias. [1] Gilbert SIMONDON. [2] Bernard SIEGLER. [3] Jérôme BRUNER. … car la culture donne forme à l’esprit: De la révolution cognitive à la psychologie culturelle. [4] Philippe MEIRIEU.
La culture de l’information en 7 leçons. E01 : La culture de l’information, bien plus qu’une mode. La culture de l’information ne peut être considérée comme une tendance passagère. L’objectif de notre recherche doctorale était de parvenir à distinguer, parmi les discours et les articles, des éléments pour tenter d’apporter des éclaircissements sur une expression qui est utilisée dans différents domaines professionnels et parfois de manière opposée. Il y avait donc un danger, celui d’ajouter à la somme des discours, un autre qui soit aussi vague et aussi péremptoire que les affirmations de la société de l’information. Nous avons vu à plusieurs reprises que les textes sur la formation à l’information opèrent parfois des rapprochements avec les expressions « société de l’information », « web 2.0 » et « digital natives ». On ne peut éviter leur examen. Nous décrivons donc la culture de l’information, non comme une simple tendance, mais davantage comme une « permanence », en retraçant sa généalogie. La culture de l’information s’appuie ainsi sur plusieurs « permanences » : [3]B.
Une certaine vision de la culture informationnelle | skhole.fr Yayoi Kusama - Rain in early springCe texte reprend et développe une intervention faite lors du séminaire « Enseignement et médias », organisé le 16 mai 2009 à Paris par Ars Industrialis, le CIEM et la revue Skhole.fr. Avant de présenter ma propre approche de la culture informationnelle, il convient peut-être de donner quelques repères sur cette expression ambiguë, qui connaît une certaine vogue actuellement et fait l’objet de débats et de recherches de plus en plus nombreuses. Pendant plusieurs années, « culture informationnelle » pouvait être considérée comme l’une des traductions possibles en français de l’expression anglo-saxonne, presque intraduisible, d’information literacy. Certes, en France « maîtrise de l’information » a été longtemps préférée et reste la traduction la plus répandue, mais au Canada francophone, les Québécois utilisent « culture de l’information» comme équivalent de l’information literacy. Penser le numérique, ensuite. R. B. [17] Stiegler, Bernard.
La pollution numérique : un sujet à aborder au collège comme au lycée Les programmes de SNT au lycée, de SVT et de sciences physiques au collège invitent à aborder la question de la pollution et de la nécessaire sobriété numérique. Mais comment s’y prendre ? Par quel angle attaquer ce sujet ? Pour lancer le sujet avec des élèves, il est possible d’utiliser la vidéo de la chaîne « Et tout le monde s’en fout » sur la pollution numérique. Hiérarchiser les types de pollutions La pollution principale liée au numérique est, pour l’instant, celle de la production des écrans. Comprendre les enjeux écologiques et géopolitiques liés aux terres rares Une vidéo très claire du Monde peut être utilisée sur le sujet les terres rares avec les élèves. Les terres rares ne sont absolument pas rares. L’impossibilité du recyclage Les métaux utilisés pour un seul téléphone sont nombreux mais en infime quantité. Concevoir la matérialité d’internet et du web Une augmentation exponentielle des coûts de consommation et un énorme gaspillage limiter le visionnage de vidéos en streaming,
« Mon salaire horaire est moins élevé qu’à McDo, mais je m’éclate » – Portrait de chercheur (1/3) "J'aurais été bien mieux payée si j'étais restée aux États-Unis, mais faire de la recherche en France a des avantages." Naomi Taylor est médecin et dirige un groupe de recherches sur le système immunitaire au CNRS de Montpellier. Américaine, elle est arrivée en France en 1996. Il y a six ans, on lui a proposé un pont d'or pour diriger une équipe outre-Atlantique. Elle a refusé. Naomi Taylor. © Elodie Ratsimbazafy Si elle est restée en France, c'est pour profiter de "l'extraordinaire solidarité" qui règne au sein de l'Institut de génétique moléculaire de Montpellier (IGMM), créé il y a une vingtaine d'années. La quinzaine de personnes de son groupe travaillent dans des locaux exigus. Dans le groupe de Naomi Taylor, les chercheurs viennent d'un peu partout, de Turquie, du Portugal, de Pologne du Brésil, d'Italie ; ils ont terminé ou terminent leurs études ici, dans un laboratoire réputé. Mais quid du reste ? Dans le laboratoire de Naomi Taylor. © Elodie Ratsimbazafy
La culture de l’information en cartes… pour mieux la différencier de l’information literacy: Les récents débats autour du Pacifi, qui privilégie davantage une position proche de l’information literacy dans ses principes premiers, et la démarche de culture de l’information qui présente des liens mais aussi des divergences peuvent être parfaitement illustrés et expliqués par des cartes mentales. Ces cartes sont issues d’un travail réalisé par des M1 de l’université d’Angers suite à mes interventions sur la culture de l’information à la demande de Pascal Duplessis. Il s’agit aussi pour moi de bien marquer le fait qu’information literacy et culture de l’information ne peuvent être nécessairement synonymes. Il est vrai que l’information literacy pourrait constituer une véritable culture des hypomnemata comme l’indique dans sa carte Pierre Daviau. J’espère que ces cartes contribueront un peu à percevoir ces quelques différences et divergences qui ne sont pas sans incidence aujourd’hui sur la manière de penser l’avenir de la profession de professeur-documentaliste.
De la culture de l’information aux cultures de l’information Par Dino Herde et Justine Margherin Le site de l’INA a sorti au mois de janvier dernier un « e-dossier de l’audiovisuel » consacré à l’éducation aux cultures de l’information. Il agrège des articles de onze chercheurs sous la direction conjointe de Divina Frau-Meigs, (Sorbonne Nouvelle), Eric Bruillard (ENS Cachan) et Eric Delamotte (Université de Rouen). Ce dossier a pour objectif de « repérer les notions-frontières et les concepts-relais, et d'établir des passerelles permettant de négocier les complémentarités entre les divers champs » afin de redéfinir la notion d’information dans le contexte actuel de brouillage des frontières entre les différentes disciplines composant l’éducation aux médias. Ce dossier milite pour la transformation de l’EAM (éducation aux médias) vers une approche plus multiple et complexe, qui permettrait la mise en place d’une vision plus complète du nouveau monde de l’information : l’éducation aux cultures de l’information. Aller au-delà de la pluridisciplinarité
Résultats de l'étude "Les jeunes Français et la lecture" Ce que cette étude montre, c’est que pour donner envie aux jeunes de lire, en particulier au moment de l’adolescence, il faut d’abord insister sur le fait que tous les genres, tous les formats et toutes les façons de lire sont légitimes et peuvent être source de joie et de découvertes. C’est le sens de la campagne #jeliscommejeveux que nous avons lancée au début de l’année et du quart d’heure de lecture national, qui a eu lieu le 10 mars dernier et a mobilisé plus de 1800 structures, partout en France. Ensuite, il faut aller chercher les jeunes là où ils sont. À l’école, et c’est pourquoi nous avons développé les résidences et masterclasses d’auteurs dans les établissements scolaires. Mais aussi, sur leurs lieux de vacances, c’est l’idée de notre manifestation « Partir en Livre », et bien sûr, sur les réseaux sociaux, que nous utilisons de plus en plus au CNL pour partager le plaisir de lire. Régine Hatchondo, Présidente du CNL Régine Hatchondo, Présidente du CNL
Art, anthropologie et corps : la réflexivité du chercheur… et celle du clown. Mes recherches récentes portent sur la dimension communicationnelle de l’enquête de terrain telle qu’elle est pratiquée en particulier en anthropologie. Après avoir fait du terrain dans les laboratoires de sciences, j’explore à présent ce qu’implique de faire un travail de terrain, et notamment quelle y est la place du corps du chercheur. Je pense qu’il y a des formes de réflexivités qui émergent sur le terrain qui passent par le corps, et j’aimerais essayer de le préciser dans ce billet. Je vais faire un parallèle avec un autre champ de pratique ou le corps prend une place importante, à savoir le spectacle vivant. A côté de mon activité de chercheur en communication (mais est-ce vraiment à côté ?) Pour moi, le clown convoque une forme de réflexivité que n’a pas par exemple l’acteur. Photo de Akynou - Source : stellamaris.blog.lemonde.fr Ce que je trouve très intéressant dans ce type de pratique artistique, est le regard très affûté sur soi que l’on apprend à avoir. Philippe Hert
De l’objet culturel à l’objet informationnel [Communication présentée au colloque Si la photo est bonne - INHA, 20 et 21 octobre 2011. Le diaporama est disponible sur slideshare.] Nous allons commencer par une petite “devinette culturelle”. De qui est le poème suivant ? « Ja, Jung’, ich bin der liebe Gott, Und ich regier’ die Erde! Même si l’on ne sait pas l’allemand ou si l’on ne connait pas ce texte, il est très facile de répondre à cette question en soumettant la première phrase à un moteur de recherche quelconque. Il s’agit d’un poème de Heinrich Heine paru en 1827. Tout le monde en fait a probablement déjà entendu ce poème, dans le film de Claude Autant-Lara La Traversée de Paris qui date de 1946. Cette scène bien connue nous rappelle que les citations “savantes” ou “culturelles” ne servent pas uniquement à argumenter ou appuyer un propos. Il existe d’autres usages culturels similaires. Poursuivons avec une deuxième petite “devinette culturelle”, cette fois-ci en peinture. Lorenzo Lotto, L'Annonciation de Recanati, 1527-1528
Le jeu de l'oral - Délégation académique au numérique éducatif Article co-écrit avec Olivier Achtouk, Inspecteur d’académie et Inspecteur pédagogique régional de lettres Créé durant l’été 2020, le jeu de l’oral est un jeu de cartes numérique gratuit, modulable, souple et créatif à destination des élèves, des enseignants et des formateurs. Il a été pensé pour accompagner ces différents acteurs dans la construction progressive des compétences et des connaissances nécessaires à la production d’un oral de maturité, comme le grand oral du baccalauréat ou encore la présentation du chef d’œuvre pour la voie professionnelle. Depuis, il ne cesse de s’enrichir de nouvelles cartes. 1- Des cartes à collectionner (cliquer ici pour dévoiler ou masquer le contenu) Organisé en 8 familles de cartes, ce jeu peut être utilisé à tous les niveaux pour pratiquer l’oral tout au long de la scolarité. Les cartes "corps", "respiration" et "voix" bâtissent les fondations d’un oral assuré et engagent un travail régulier. 4- Comment utiliser le jeu de l’oral ?