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Césars : «Désormais on se lève et on se barre», par Virginie Despentes

Césars : «Désormais on se lève et on se barre», par Virginie Despentes
TRIBUNE. Je vais commencer comme ça : soyez rassurés, les puissants, les boss, les chefs, les gros bonnets : ça fait mal. On a beau le savoir, on a beau vous connaître, on a beau l’avoir pris des dizaines de fois votre gros pouvoir en travers de la gueule, ça fait toujours aussi mal. Tout ce week-end à vous écouter geindre et chialer, vous plaindre de ce qu’on vous oblige à passer vos lois à coups de 49.3 et qu’on ne vous laisse pas célébrer Polanski tranquilles et que ça vous gâche la fête mais derrière vos jérémiades, ne vous en faites pas : on vous entend jouir de ce que vous êtes les vrais patrons, les gros caïds, et le message passe cinq sur cinq : cette notion de consentement, vous ne comptez pas la laisser passer. Où serait le fun d’appartenir au clan des puissants s’il fallait tenir compte du consentement des dominés ? Il n’y a rien de surprenant à ce que l’académie des césars élise Roman Polanski meilleur réalisateur de l’année 2020. Adèle se lève et elle se casse.

https://www.liberation.fr/debats/2020/03/01/cesars-desormais-on-se-leve-et-on-se-barre_1780212

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Petite et grande histoire du féminisme en bande dessinée Le Monde et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu.

sans titre Dans une tribune publiée par "Libération", la romancière, victime d'un viol dans son adolescence, salue le départ d'Adèle Haenel en pleine cérémonie. Elle dit "avoir envie de chialer de rage et d'impuissance". La romancière Virginie Despentes publie une tribune, lundi 2 mars, dans Libération, pour apporter son soutien à l'actrice Adèle Haenel, qui a quitté la cérémonie des César après la remise du prix de la meilleure réalisation à Roman Polanski. Unpopular opinion : la tribune de Despentes n’est pas féministe, et elle a oublié Aïssa Maïga. – Collectif Auto Media énervé Lorsqu’elle parle de sa colère lors de la nomination de Polanski aux César, et lorsqu’elle décrit la réaction d’Adèle Haenel, avant qu’elle ne rejoigne les manifestantes devant la salle, les mots de V. Despentes décrivent la rage que nous avons toutes ressentie, notre dégout commun de ce « crachat au visage », et la puissance que nous avons puisé grâce à A. Haenel. Le reste du texte, pour nous : elle aurait pu s’en passer. 1/ Il est étonnant que, alors que V.

Femmes « intruses » en politique, « stupides » dans la télé-réalité : le sexisme se porte bien On n'a jamais autant parlé de sexisme qu'en 2019. Si bien qu'il n'est pas toujours facile de se rendre compte des réelles avancées sur le front de l'égalité. Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) vient de publier son rapport annuel sur l’état du sexisme en France. On n’a jamais autant parlé de sexisme qu’en 2019. « Jamais autant qu’au cours de l’année écoulée, le mot, et, plus largement, l’expression "violences sexistes et sexuelles", n’ont été utilisés », constate le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, énumérant l’ampleur du mouvement #MeToo, le recensement tout au long de l’année de 149 féminicides, les révélations de violences sexuelles dans la culture et dans le sport, la création de nouvelles infractions comme l’outrage sexiste, la mobilisation sans précédent de la société civile, le Grenelle des violences conjugales, et l’émergence de nouveaux sujets autrefois tabous comme celui des règles ou de la jouissance féminine. Brève actu

Le travail des femmes en France de 1914 à 2000 Les APIs permettent de charger des scripts : géolocalisation, moteurs de recherche, traductions, ... Les APIs permettent de charger des scripts : géolocalisation, moteurs de recherche, traductions, ... Services visant à afficher du contenu web. Services visant à afficher du contenu web. Les services de mesure d'audience permettent de générer des statistiques de fréquentation utiles à l'amélioration du site. Les services de mesure d'audience permettent de générer des statistiques de fréquentation utiles à l'amélioration du site.

Césars : ce que veut dire quitter la salle Tribune. De la 45e cérémonie des césars, il ne faudra retenir que l’«exit» de plusieurs femmes dont Adèle Haenel qui quitte la salle en se fendant d’un «c’est une honte», Florence Foresti qui refuse de venir clôturer la soirée et qui écrira ce mot sur Instagram : «écœurée». Ce sont des mots de l’émotion et aussi du discernement. De la honte à l’écœurement se déploie une contre-scène à la masculinité affirmée des césars : une même puissance de nommer le mal, de faire jaillir l’indécence d’une situation.

Être un homme, un vrai : lexique de la néo-masculinité en ligne Notre civilisation serait en crise, et le féminisme en serait la cause : c’est en tout cas l’avis des néo-masculinistes. Très présents sur certains forums et sites spécialisés, ils y développent leur propre langage, fondé sur la hiérarchie entre les sexes et le retour aux valeurs traditionnelles. Décryptage des formules et acronymes les plus courants dans leur jargon.

Féminisme, rien n'est acquis ! On accole beaucoup d’images, et parfois péjoratives derrière le terme « féministe ». Certains n’imaginent souvent qu’un gang de femmes en colère, hurlant leur indignation à qui veut l’entendre. Et pourtant, le féminisme n’est autre qu’un mouvement politique, philosophique et idéologique qui cherche à promouvoir les droits des femmes, dans la vie réelle comme dans la vie publique, afin de gommer les inégalités entre les sexes.

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