La réaction inflammatoire - Corpus - réseau Canopé L'inflammation est une réaction innée de l'organisme, déclenchée en réponse à un traumatisme (brûlure, piqûre) et/ou à une agression par un pathogène (bactéries, par exemple). Cette réaction de défense, caractérisée, au niveau de la zone lésée, par l’existence couplée d’une rougeur, douleur, chaleur, d’un gonflement, repose essentiellement sur l’intervention de cellules différenciées du système immunitaire (les macrophages, les cellules dendritiques, les mastocytes…).Par leurs actions coordonnées, ces cellules sont capables d’interagir avec les éléments à neutraliser.
1847, Semmelweis et l’asepsie - Corpus - réseau Canopé Introduction au vocabulaire et aux généralités sur l’infection et les moyens de s’en protéger, individuellement ou collectivement. Demander aux élèves de définir la contamination et l’infection, d’expliquer l’intérêt des antibiotiques, des antiseptiques et de l’asepsie, d’éclaircir les différentes méthodes de lutte contre la contamination et/ou l’infection.La réception de la découverte de Semmelweis, non traitée dans le film, mérite d’être étudiée. Proposer d’en faire son histoire par une recherche documentaire. Metchnikoff et son étude ont été rejetés par la communauté des professeurs de l’hôpital de Vienne, et le jeune médecin fut obligé de quitter l’établissement et de s’exiler à Pest en Hongrie. Cette histoire est souvent prise en exemple pour montrer la résistance au changement des institutions face à une découverte majeure.
Qu'est-ce que le coronavirus ?.. Depuis son apparition en Chine en décembre 2019, le nouveau coronavirus fait trembler la planète. L’épidémie se propage rapidement. Chaque jour, le nombre de victimes augmente. Des frontières sont fermées, des villes sont mises en quarantaine, des établissements d’enseignement n’accueillent plus les élèves, et les mesures de confinement se multiplient. L’économie mondiale tourne au ralenti et de nombreux événements sont annulés ou repoussés. Qu’est-ce que le coronavirus ? Comme son nom l’indique, le coronavirus, c’est un virus. 129 espèces de virus sont pathogènes, c’est-à-dire qu’ils peuvent causer des maladies chez les humains. Le coronavirus, c’est un virus à couronne. Il faut donc désormais faire avec le SRAS-Cov2, le virus identifié en Chinedébut décembre 2019, qui est d’un nouveau genre. Quels sont les symptômes du coronavirus ? Il entraine une maladie que l’on appelle covid-19. Où le coronavirus est-il apparu ? Quelle est la gravité de ce virus ? Réalisateur : Maxime Chappet
Coronavirus : la liste des prétendus conseils "simples et accessibles à tous" à ne pas suivre Quels sont les symptômes du nouveau coronavirus ? Comment se transmet-il ?Peut-on neutraliser ce virus ? Des messages massivement partagés se targuent de répondre à ces questions en listant jusqu'à 12 conseils "simples et accessibles à tous" provenant d'un prétendu "chercheur de Shenzhen transféré à Wuhan pour collaborer avec la task force contre l'épidémie de coronavirus". Par simple copier-coller, envoi d'e-mail groupés ou partage de publications Facebook, ces messages ont été diffusés des milliers de fois depuis le 2 mars dans de nombreux pays francophones, notamment en France et en Côte d'Ivoire. Le même message a été partagé plus de 130.000 fois en espagnol sur Facebook cette semaine (exemples ici et là). Une version légérement différente, listant 14 conseils et citant "l'oncle d'un ami" travaillant à "l'hôpital de Shenzhen" circule en anglais, et a été partagée des milliers de fois au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Captures d'écran Facebook prises le 10 mars 2020
Coronavirus : l'Institut Pasteur prépare un vaccin dérivé de celui de la rougeole L'épidémie de coronavirus qui inquiète le monde entier est devenue, en France aussi, une urgence de santé publique. Les chercheurs en laboratoire vont-ils gagner la course de vitesse pour trouver un vaccin contre ce virus très contagieux ? A Paris, une équipe d’"Envoyé spécial" s'est rendue à l'Institut Pasteur. Au laboratoire d'innovation vaccinale dirigé par Frédéric Tangy, les chercheurs sont sur le pont depuis un mois. Ils travaillent actuellement sur une première génération de prototypes de vaccin. "Il faut s'assurer qu'ils poussent à la bonne vitesse (il y en a qui poussent vite, il y en a qui poussent lentement, donc il faut sélectionner), qu'ils ont bien la bonne séquence, qu'il n'y a pas d'erreur dedans, explique F. Le chercheur et ses équipes vont utiliser le même procédé qui leur a permis, en 2003, d'élaborer un vaccin contre le SRAS.
Coronavirus et Covid-19, l'éclairage de l'INSERM... Les coronavirus constituent une famille de virus dont certains peuvent infecter les humains, entraînant le plus souvent des symptômes bénins de type rhume. Néanmoins, trois épidémies mortelles sont déjà survenues au 21e siècle, dont celle en cours. Elles impliquent des coronavirus émergents, hébergés par des animaux et soudain transmis à l’Homme : les SARS-CoV et le MERS-CoV.Alors que l’épidémie liée au coronavirus SARS-CoV‑2 s’est propagée dans le monde, la recherche se mobilise pour accélérer la production des connaissances sur ce virus, sur la maladie qu’elle provoque (Covid-19) ainsi que les moyens de la guérir et de la prévenir. Dossier réalisé en collaboration avec Bruno Lina (CIRI, Centre international de recherche en infectiologie, unité 1111 Inserm/CNRS/UCBL1/ENS de Lyon) et Nathan Peiffer-Smadja, (IAME, unité 1137 Inserm/Université Paris Cité/Université Sorbonne Paris Nord). SARS-CoV‑2/Covid-19 – Point sur les connaissances (mai 2022) Que sait-on du virus SARS-CoV‑2 ? Actualités
La réduction des risques et la solidarité, c’est nous - Tirons les leçons du SIDA Je vois passer des comparaisons idiotes entre les épidémies de coronavirus et de VIH. Deux virus et deux épidémies qui médicalement ne sont pas comparables. Pourtant, s’il y a une communauté qui devrait partager son expérience, c’est bien la communauté sida. Mais existe-t-elle encore ? L’expérience que l’épidémie de coronavirus sera aussi sociale. L’expérience que l’Etat réagira avec retard. L’expérience que le gouvernement, comme ceux qui l’ont précédé minimisera, prendra des décisions d’abord économiques, prétendra donner des leçons au monde entier sans tirer conséquence du délai qui nous a été donné pour essayer d’anticiper plutôt que de subir. L’expérience qu’il commencera par nous expliquer que l’excellence française fait de nous l’exception mondiale, de celle qui arrête des nuages aux frontières. L’expérience, que dans la réalité, la principale barrière tiendra sur le dévouement des soignants en première ligne qui sacrifieront y compris leur santé pour essayer d’épargner la nôtre.
Coronavirus : le sang des patients guéris peut-il aider les personnes infectées ? Un traitement centenaire. Pour tenter d'endiguer l'épidémie de coronavirus, des médecins chinois ont traité certains patients infectés en utilisant le plasma de survivants au Covid-19. Une technique que des hôpitaux américains s'apprêtent à vérifier. Déjà utilisé lors des épidémies de grippe ou de rougeole et plus récemment contre le SRAS et Ebola, ce traitement pourrait en effet fonctionner contre le coronavirus. Les médecins américains attendent maintenant la permission de la Food and Drug Administration pour commencer à grande échelle cette étude. Bien que les médecins n'ont aucune garantie que cela fonctionne, «nous ne le saurons pas avant de le faire, mais les preuves historiques sont encourageante», a expliqué à AP, le Dr Arturo Casadevall, de l'Université Johns Hopkins. Le principe : lorsqu'une personne est infectée par un germe, le corps fabrique des protéines spéciales appelées «anticorps» pour lutter contre l'infection.
Le coronavirus Covid-19 en 7 points... Plusieurs cas de pneumonies sont signalés dans la ville de Wuhan, dans la province du Hubei, en Chine. Elles sont causées par un virus encore jamais observé. Les autorités sanitaires chinoises confirment, le 7 janvier 2020, la découverte d’un nouveau virus appartenant à la vaste famille des coronavirus. Baptisé 2019-nCoV, il est officiellement nommé SARS-CoV-2. La famille des coronavirus compte un grand nombre de virus, certains n’affectent que les animaux. Le nouveau virus, SARS-CoV-2, apparu en Chine dans la ville de Wuhan (province du Hubei) fin décembre 2019, appartient à la famille des coronavirus, mais est différent des virus SARS-CoV, responsables de l'épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003 et du syndrome respiratoire au Moyen-Orient (MERS), responsable d’une épidémie évoluant depuis 2012 au Moyen-Orient. Les coronavirus doivent leur nom à leur forme en couronne. L’animal à l’origine de la transmission à l’homme n'a pas encore été identifié avec certitude.
Coronavirus : le cri de colère d'un chercheur du CNRS Je suis Bruno Canard, directeur de recherche CNRS à Aix-Marseille. Mon équipe travaille sur les virus à ARN (acide ribonucléique), dont font partie les coronavirus. En 2002, notre jeune équipe travaillait sur la dengue, ce qui m’a valu d’être invité à une conférence internationale où il a été question des coronavirus, une grande famille de virus que je ne connaissais pas. C’est à ce moment-là, en 2003, qu’a émergé l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et que l’Union européenne a lancé des grands programmes de recherche pour essayer de ne pas être prise au dépourvu en cas d’émergence. La démarche est très simple : comment anticiper le comportement d’un virus que l’on ne connaît pas ? C’est une recherche fondamentale patiemment validée, sur des programmes de long terme, qui peuvent éventuellement avoir des débouchés thérapeutiques. Dans mon équipe, nous avons participé à des réseaux collaboratifs européens, ce qui nous a conduits à trouver des résultats dès 2004.
Pour aller plus loin : L'immunité adaptative - L’immunité innée constitue une première ligne de défense naturelle contre des éléments menaçant l’intégrité de l’organisme. Cette immunité peut être complétée, chez les vertébrés, par l’immunité adaptative dont l’assise repose sur la mobilisation spécifique de cellules immunocompétentes : les lymphocytes T et les lymphocytes B. La lutte contre un antigène endocellulaire (virus de la grippe par exemple) recrute ainsi des lymphocytes particuliers : les lymphocytes T8 et les lymphocytes cytotoxiques. Ces derniers sont capables, après avoir été activés, de reconnaître puis lyser spécifiquement une cellule infectée affichant à sa surface un peptide antigénique. La lutte contre un antigène circulant ou extra-cellulaire (toxine tétanique par exemple) recrute, quant à elle, une autre catégorie de lymphocytes : les lymphocytes B dont la différenciation correspond au plasmocyte.