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Dépendance aux jeux vidéo : les signes à surveiller

Dépendance aux jeux vidéo : les signes à surveiller
Problèmes scolaires, abandon du sport et de la vie familiale sont autant de symptômes caractéristiques d'un joueur pathologique. Enfermé dans sa chambre, votre enfant est accroché à son ordinateur, les yeux rivés sur son écran, hermétique à toutes remarques ou demandes tant son attention est retenue par son jeu vidéo et par les autres jeunes qui «en ligne» évoluent dans le même monde virtuel que lui… Est-ce grave docteur? Les nouvelles addictions : tel était le thème de la séance hebdomadaire de l'Académie de médecine qui s'est tenue mardi avec, notamment, la question de l'addiction des jeunes aux jeux vidéo. Or sur ce thème, Marie-France le Heuzey, pédopsychiatre à l'hôpital Robert-Debré à Paris, se veut à la fois vigilante et rassurante. Des études contradictoires «Il faut bien sûr regarder le nombre d'heures que l'enfant passe à jouer, mais il est difficile de déterminer un seuil exact», poursuit le médecin. » Les jeux vidéo n'empêchent pas de dormir

L'addiction aux jeux vidéo : mythe ou réalité ? Peut-on vraiment être dépendant aux jeux vidéo ? C'est la question que nous avons posée au Docteur Bruno Rocher, psychiatre spécialisé dans ce domaine. Pour ce médecin du centre de référence en la matière, la réponse est clairement oui. Peut-on, médicalement parlant, devenir dépendant aux jeux vidéo ? Pour faire le point sur ce dossier aussi passionné que passionnant, nous avons interrogé le psychiatre Bruno Rocher, expert en addictologie et spécialiste de l’addiction aux jeux vidéo ou aux jeux d’argent, qui officie au sein du très réputé Centre de Référence sur le Jeu Excessif, au CHU de Nantes. Pour le docteur Rocher, l’addiction aux jeux vidéo est une réalité. L’addiction et les pratiques excessives ne doivent pas être opposées, nous explique Bruno Rocher. « On parlera plus d’addiction quand, éventuellement, [le joueur] est tombé dans l’addiction par [le biais de la pratique excessive] mais qu’il va faire perdurer cette situation pendant deux ou trois ans.

Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? 1. Les addictions numériques : Internet et les jeux vidéo La formule de M. Guy Almes selon laquelle il y a trois formes de mort : « la mort cardiaque, la mort cérébrale et la déconnexion du réseau »52(*) est particulièrement vérifiée chez les adolescents. Pour un certain nombre d'entre eux, la navigation sur Internet ou les jeux (notamment en ligne) sont devenus une drogue dont ils ne peuvent plus se passer. Une enquête sur les loisirs devant écran (Internet, jeux vidéo et télévision) a été menée auprès de 444 élèves de 3e scolarisés dans l'ensemble des collèges publics et privés d'une grande ville du Nord de la France53(*). En bref, s'il existe bien une cyberaddiction, plus puissante que la dépendance à la télévision, qui commence à prendre des proportions inquiétantes, la solution est connue : il s'agit du contrôle des parents, qui disposent des moyens pour couper la connexion ou pour maîtriser les horaires de navigation. Selon M. * 52 « There is three kinds of death in this world.

Les adolescents, internet et les nouvelles technologies : un nouveau pays des merveilles ? Retour au sommaire Rev Med Suisse 2010;6:1230-1235 Résumé Cet article passe en revue les côtés positifs et les risques liés à l’utilisation des nouvelles technologies. Abstract Introduction Le degré auquel les nouvelles technologies vont influencer notre existence dans le futur est encore incertain, mais il est d’ores et déjà possible de tirer quelques leçons des tendances actuellement discernables. Les adolescents de toutes les régions du monde ont largement intégré ces nouvelles technologies dans leur vie courante. Impact éducatif des nouvelles technologies Souvent les parents, les éducateurs, les professionnels de la santé, et même les politiciens tendent à diaboliser les nouvelles technologies comme une source d’incitation à la violence, à la pornographie ou encore comme source de conduites de dépendance (surtout envers les jeux en ligne). Nouvelles technologies comme source d’informations sur la santé Nouvelles technologies : aussi une source de risques Cyberdépendance Quelle prévention ?

Jeu pathologique, jeu compulsif, ludopathie, dependance au jeu - définition, traitement Jeu pathologique « Pour gagner, puis pour étonner, enfin pour espérer. Il n'a pas misé seulement de l'argent mais sa vie elle-même.» Dostoïevski Présentation Le jeu fait partie de l’histoire de l’homme. 62% des français jouent au moins une fois par an. Voici un panel des comportements relatifs au jeu, du joueur occasionnel à la pathologie addictive : w Joueur occasionnel, social : usage occasionnel, festif. w Joueur professionnel : le jeu est à usage professionnel. w Les dépendants (ou addicts) : La personne dépendante est dans l'impossibilité de résister aux impulsions vers le jeu. Une définition diagnostique se doit de reprendre ces deux aspects : Echelle générale de dépendance On peut déduire des éléments ci-dessous un test général de dépendance, adapté également à l'alcool. Test (Cungi/Retz) Test du jeu pathologique Aucun test n'a valeur de diagnostic La plupart des joueurs compulsifs répondent « OUI » à au moins sept de ces vingt questions… Trois phases Conséquences w Suicide Jeu et recherches

Peut-on parler d’addiction aux nouvelles technologies L’initiative de la « journée sans Facebook » est un indice, parmi d’autres, d’une préoccupation grandissante autour des effets de l’usage abondant de certains services ou outils numériques. Le succès actuel de la notion de « binge watching » qui indexe la visualisation de séries télévisées sur la consommation excessive et répétée d’alcool en est un autre signe. La terminologie psychopathologique de l’addiction est aujourd'hui dans toutes les bouches : dans une enquête récente, nos interviewés se disent volontiers « addict » (à leur téléphone, à Facebook, à Twitter, aux séries TV…), de nombreux articles de presse fleurissent sur le sujet, des robinsonnades qui vantent les mérites de quelques mois « sans » ( internet, mobile, …) paraissent dans plusieurs pays (dont « J’ai débranché, Comment revivre sans Internet après une overdose », de Thierry Crouzet), et des études quantitatives mesurent désormais combien de français se déclarent « dépendants ». Agir contre soi Méthodologie :

Jeux vidéo : un jeune joueur sur dix souffre de 'dépendance' aux Etats-Unis Selon une nouvelle étude, près d’un joueur américain sur dix âgés de 8 à 18 ans peut être considéré comme souffrant d’une « dépendance clinique » (cliniccaly addicted) aux jeux vidéo. Une étude en ligne réalisée en janvier par Harris Interactive a révélé que 23% des jeunes joueurs ressentent une « dépendance aux jeux vidéo ». Celle-ci touche environ un tiers des jeunes garçons interrogés et un peu plus d’une jeune fille sur 10. Selon cette étude réalisée sur un échantillon de 1178 enfants et adolescents américains, 44% des jeunes interrogés pensent également que leurs amis sont dépendants aux jeux vidéo. On estime que près de huit jeunes américains sur dix jouent aux jeux vidéo au moins une fois par mois, soit 94% de tous les garçons interrogés. Le temps consacré aux jeux vidéo varie en fonction de l’âge et du sexe. Ils consacrent également chaque semaine bien davantage de temps au jeu vidéo (24,5 heures en moyenne) et montrent une tendance à souffrir de troubles de l’attention.

Numérique et comportement : Entretien avec Michel Lejoyeux | Sciences, environnement, technologies Professeur de psychiatrie, de psychologie mais également spécialiste en addiction, Michel Lejoyeux nous parle de cet attrait parfois extrême que nous avons pour les nouvelles technologies. Appelée par certains addiction au numérique ou pathologie mentale, qu’en est-il réellement et comment s’en prémunir ? Spécialiste des comportements, Michel Lejoyeux est l’auteur de plusieurs ouvrages de développement personnel. ARTE : On parle aujourd’hui de l’attrait poussé pour le numérique comme d’une addiction voire d’une pathologie dans certains cas. Je pense qu’il ne s’agit pas d’une addiction au sens où on l’entend quand on parle d’alcool ou de drogues. Quels sont les effets observables au niveau cognitif de l’addiction au numérique ? Même s’il faut rester prudent aujourd’hui avec cette notion d’addiction, on peut en revanche remarquer lors d’une IRM, une zone d’activation dans le centre cérébral du plaisir. Est-il possible que cette addiction puisse modifier ou perturber l’identité sexuelle ?

Les jeux vidéos en chiffres - TPE : L’addiction aux jeux vidéo est-elle dangereuse pour l’homme? Les jeux vidéos en chiffres Début 2010, près de deux tiers (63,3 %) des Français déclarent avoir joué à des jeux vidéo au cours des six derniers mois. Le jeu vidéo est une pratique assez féminine : 52,1 % des joueurs sont des femmes au deuxième semestre 2009. L’âge moyen des joueurs s’élève à 35,6 ans, contre 41,3 ans pour l’ensemble de la population de référence. Un peu plus de la moitié des joueurs (50,5 %) ont plus de 35 ans et les 15-24 ans composent 21,0 % des joueurs. Les inactifs représentent 46,2 % des joueurs dont 9,6 % d’enfants. Accro au jeu vidéo ? Le jeu vidéo est aujourd’hui un loisir qui concerne toutes les tranches de la population. Une enquête montre que 53 % des Français1 jouent régulièrement et 68 % occasionnellement. Qui joue le plus ? A quel type de jeu ? Qui joue ? Les derniers chiffres1 (octobre 2017) montrent que les plus gros joueurs se situent dans les tranches d’âge : 10-14 (95 %), 15-18 (92 %) et 19-24 (91 %). A quel type de jeu jouent les joueurs ? Dans le classement 2017 des 10 premiers jeux vendus en France toutes plateformes confondues1, on trouve : Les jeux de rôle en ligne massivement multi-joueurs (Massively multiplayer online role-playing game- MMORPG) dont « World of Warcraft » (WOW) et les arènes de bataille en ligne multijoueur (Multiplayer online battle arena-MOBA) dont « League of legends » (LOL) sont des jeux présentant potentiellement un caractère addictif. Puis-je être « addict » au jeu vidéo ? Les facteurs de risques d’une addiction au jeu vidéo Les caractéristiques de l’addiction au jeu vidéo

Quelques chiffres Découvrez des chiffres intéressants sur les jeux de hasard et d'argent. Études et statistiques sur le jeu Sommes versées par Loto-Québec Études et statistiques sur le jeu Habitudes de jeu des Québécois En 2009, au Québec, 70 % des adultes québécois ont joué au moins une fois à au moins une forme de jeu de hasard et d’argent. * KAIROUZ, Sylvia et Louise NADEAU. Les suicides dont le jeu pathologique est un des facteurs Le phénomène du suicide est complexe et plusieurs facteurs entrent habituellement en ligne de compte lorsqu'un individu commet un tel geste. Source : Ministère de la Santé et des Services sociaux Sommes versées par Loto-Québec En date du 31 mars 2013, la Société avait versé au gouvernement 286 millions de dollars à la lutte contre le jeu problématique.

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