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Créer une SCOP ou une SCIC

Créer une SCOP ou une SCIC
SCOP : Société Coopérative et Participative SCIC : Société Coopérative d'Intérêt Collectif Face à des actionnaires qui ne sont guidés que par le profit, aux délocalisations à répétition, à la prise de pouvoir de spéculateurs, des statuts existent pour protéger l'activité et les salariés. Qu'est-ce qu'une Scop ? Les salariés sont associés et actionnaires majoritaires de l'entreprise, dont ils détiennent au moins 51% du capital social et 65% des droits de vote. Ils participent aux choix stratégiques de l'entreprise et décident du partage des bénéfices. Depuis 1884, date des premiers chiffres disponibles, jusqu’à aujourd’hui, le nombre de Scop est passé de 51 à 1707 en 2005 puis à 1959 en 2010. Concernant les secteurs d'activité, il n'y a pas de limitation sectorielle. 50 % des Scop sont actives dans le secteur des services, 28 % dans le bâtiment et les travaux publics et 22 % dans l'industrie. Qu’est-ce qu’une SCIC ? En créant une Scop ou une Scic : Quel impact sur le territoire ? Avise Copéa

CG Scop Le réseau des Scop accompagne la création, la reprise et la transformation d’entreprises sous forme Scop (Société coopérative de production) ou Scic (Société coopérative d’intérêt collectif). Il propose un service complet aux entrepreneurs : accueil, accompagnement dans la durée, financements, formations, échanges entre entrepreneurs, représentation auprès des Pouvoirs publics. Animé par la Confédération générale des Scop au plan national, le réseau des Scop est présent sur tout le territoire avec douze Unions régionales et trois Fédérations de métiers : BTP, communication, industrie. Confédération générale des Scop (CG Scop) Sa mission de rassemblement La Confédération générale des Scop fonctionne sur une base de libre adhésion des coopératives. Ses instances électives, ses publications, ses structures d’échanges et de dialogue favorisent la communication entre ses membres et participent à l’animation du réseau.

La démocratie dans l'entreprise, par Bertrand Collomb séance du lundi 8 février 2010 Le siècle des lumières a été à l'origine des droits de l'homme, de la démocratie, et des principes de l'économie libérale. En affirmant le droit de propriété, malgré les controverses sur son origine parfois contestable, il a permis que la liberté d'entreprendre soit à la base de l'organisation économique. Pourtant, quelques siècles plus tard, l'entreprise, institution de base de l'économie libérale, est un champ où les principes d'une organisation démocratique ne sont guère reconnus, qu'il s'agisse d'une démocratie des travailleurs ou d'une démocratie des actionnaires. Je me propose d'examiner la question sous ces deux aspects. Liberté et toute-puissance de l'entrepreneur Notre histoire commence après la dissolution des corporations, qui avaient été chargées, dans un mode d'autorégulation sanctionné par la puissance publique, d'organiser les différentes professions. Il en résultera des situations assez diverses. Le mouvement coopératif L'autogestion

Qu'est-ce que la démocratie dans le monde de l'entreprise ? par Thibaud Briere - Chronique Management On parle beaucoup aujourd'hui de "démocratie actionnariale", du regain pour le modèle mutualiste ou coopératif, de l'intrapreneuriat ou encore de l'actionnariat salarié. Mais qui sait qu'ils relèvent tous plus ou moins de la démocratie en entreprise ? Ces deux notions peuvent-elles vraiment être associées ? Le 17 novembre 2011 s’est tenue à l’UNESCO une journée de réflexion sur les manières alternatives de manager, qui a été l’occasion de préciser certains points concernant la démocratie en entreprise.Lorsque, par exemple, Pierre-Henri Menthon et Airy Roulier écrivent, dans leur chronique hebdomadaire de Challenges du 9 juin 2011, que « chacun en convient : la démocratie dans l’entreprise est l’école de la démocratie tout court et une condition du développement économique », de quoi parlent-ils au juste ? En ce sens, quelles formes peut prendre la démocratie en entreprise ?

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