Spam et réseaux sociaux
Adolescents et numérique : Quelles sociabilités ? Mémoire de Master 2 par Gwénaëlle André, animatrice multimédia à Ploemeur (56)
Gwénaëlle André est une pionnière des espaces publics numériques. Animatrice multimédia à Ploemeur depuis plus de 12 ans dans cette commune bretonne, elle a favorisé des projets numériques qui s’inscrivent sur le territoire en introduisant une approche pédagogique qui pose un recul critique par rapport aux outils et aux pratiques avec les publics ainsi qu’une dimension créative (cf. ses activités dans un article de NetPublic.fr publié en juillet 2010). Depuis lors, Gwénaëlle a repris des études pour préparer un Master 2 Sciences de l’Éducation « Technologies de l’Education et de la Formation » à l’Université Rennes 2. Elle publie aujourd’hui le mémoire dans le cadre de ce cursus avec comme terrain d’observation l’espace multimédia : Adolescents et numérique : Quelles sociabilités ? (mémoire en pdf, 143 pages). Le mini-site de Gwénaëlle André (CV, références, contact…) : Interroger différents aspects du numérique vs. l’adolescence Contact Licence :
Connaissance et praxis des réseaux comme projet politique
Le monde contemporain a enregistré des évolutions d’une telle force qu’elles tendent souvent à produire un sentiment d’impuissance lorsqu’il s’agit d’essayer d’en maîtriser les effets problématiques. Il n’est pas honteux d’avouer avoir du mal à comprendre ce monde, de reconnaître l’impression d’avoir en face de soi de telles puissances qu’on tend à perdre l’espoir de les faire bouger. Que faire alors si on ne veut pas être condamné à la démission et à l’observation passive ? Chercher à construire de nouvelles capacités bien sûr, des capacités plus adaptées. Et pour cela, il peut y avoir des outils disponibles, sans qu’on pense forcément à utiliser. C’est le cas de l’analyse des réseaux, telle qu’on a pu notamment la voir se développer dans le champ des sciences sociales. Derrière une présentation scientifique qui pourrait le faire croire réservé aux cercles académiques, il pourrait y avoir là un outil puissant sur le plan politique, en l’occurrence pour décrypter et pour agir. </b>*}
Adolescents : la dépression Facebook
Facebook : à consommer avec modération Il n’y a qu‘à se rendre sur le flux d’actualités d’un membre-type de Facebook pour se rendre compte que l’utilisation de ce réseau social peut être nocive pour la santé. En effet, on y voit généralement de jolies photos, de belles images de couvertures, les derniers clichés des membres lors de leurs dernières escapades à travers le monde, leurs dernières sorties culturelles, ... Bref, une jolie synthèse d’une vie parfaite et rondement menée. Reste qu’un “excès de Facebook” peut notamment conduire à la dépression. Celle-ci tend à montrer que plus les membres utilisent le réseau, plus ils sont malheureux (source). Durant 2 semaines, ils devaient indiquer à intervalles réguliers dans quel état psychologique général il se trouvaient. Les adolescents en proie à cette fameuse « Déprime Facebook » Si un adulte un peu près équilibré ne sera pas forcément ébloui par tant de bonheur virtuel, un adolescent en pleine construction pourra en souffrir. Les remèdes
Nouvelles technos : la tentation totalitaire
Liberté ©bu7amd via Flick'r {*style:<b>L’opposition entre les deux réseaux ne correspond pas à tous les usages. Nombreux sont ceux qui utilisent les deux outils, de manière différente et pour des publics distincts. Toutefois, parmi les gros utilisateurs de Twitter, la préférence a des motifs évidents et d’autres plus cachés. </b>*} Certains usagers des réseaux sociaux refusent de choisir entre Facebook et et Twitter. « Pour moi il n’est pas question de préférence mais d’usages différents. Pourtant parmi les accros à Twitter, la préférence semble très nette. C’est l’avis de @lisadol pour qui, « Les rapports en 140 signes sont souvent plus profonds que des heures de blabla autour d’un café. Cela peut sembler paradoxal de prétendre se livrer davantage à des inconnus qu’à ses propres connaissances, mais c’est assez classique finalement. @Linoacity résume : « Le débat n’est pas faussé car les gens étant sous pseudo, ils disent vraiment ce qu’il pensent. Sécurité Facebook ©visitfinland via Flick'r
Adolescents : Slut-shaming, le nouveau phénomène dangereux
Les adolescents sont décidément de plus en plus cruels entre eux. Donnez-leur un ordinateur et des réseaux sociaux, ils trouveront le moyen de torturer leurs camarades de classe. Dernière technique en vogue chez les filles, le « slut-shaming ». Après l'engouement des blogs, Twitter, Tumblr et Cie, place au slut-shaming. Ce phénomène né aux Etats-Unis arrive progressivement en France. Des adolescentes se retrouvent alors insultées, humiliées sur la place publique du web, victimes d’un véritable harcèlement psychologique. Le slut-shaming concoure également à dégrader l’image de la femme et en particulier de la femme sexuellement active, alors targuée de salope.
Des plateformes communautaires encouragent le développement d’un management urbain participatif.
Le développement d’outils digitaux d’interpellation citoyenne favorise l’émergence d’un nouveau modèle de démocratie urbaine. A l’occasion de la présentation annuelle du FT/Citi Ingenuity Award in Action Award à San Francisco, plusieurs startups plaçant au cœur de leur projet des mécanismes simples et réplicables améliorant le mode de vie des citadins à travers le monde ont débatu d’un futur paradigme urbain. Parmi les finalistes, SeeClickFix propose aux citoyens des grandes villes américaines de détecter et signaler les défaillances urbaines aux autorités publiques grâce à une application mobile. Développé en 2008 à New Haven pour sensibiliser les pouvoirs publics à la multiplication des graffitis, cette plateforme est devenue une interface mondiale collaborant directement avec les gouvernements locaux. En permettant aux citoyens d’exprimer leurs attentes, ce type d’initiatives renforce les mécanismes de contrôle des autorités publiques et esquisse un mode de gouvernance participatif.
France : Les adolescents français migrent vers Twitter
Près d'un 15-24 ans sur cinq préfère à présent ce réseau social à Facebook. Il était entendu que les adolescents ne tweettaient pas! Que les fameux natifs du digital boudaient ce réseau social jugé austère. Trop adulte à leur goût, pris en main par des technophiles et autres tendanceurs. Twitter et ses messages de 140 caractères n'avaient pas le charme d'un profil Facebook, ripoliné comme un book de star. Quelque 16% des 15-24 sont déjà sur le réseau de micro-blogging en France, selon les derniers chiffres de l'institut ComScore. Jusqu'à présent, les adolescents plébiscitaient Facebook. «Twitter, c'est juste à moi» Anaïs rit: «Tu veux parler de nos parents? À l'inverse, les risques de rencontrer sur Twitter des membres de sa famille et même ses copains de lycée restent encore faibles. Facebook a valorisé les ego, en offrant à chacun une scène.
Les réseaux sociaux face au suicide des jeunes
Atantico : De plus en plus de personnes, notamment des jeunes, annoncent leur suicide sur les réseaux sociaux, avant de passer à l’acte. Ce type d’appel au secours est-il nouveau ? Michel Debout : On a longtemps considéré que le geste suicidaire, notamment chez les jeunes était un appel au secours. Ce n’est pas nouveau, ce qui l’est c’est la forme que prend le geste à travers les réseaux sociaux puisque cela n’existait pas il y a une dizaine d’années encore. Il faut comprendre pourquoi ce type de communication semble aujourd’hui privilégié par les adolescents, et je crois que la réponse réside dans ce que les réseaux représentent pour les jeunes. C’est un outil de communication utilisé par ceux qui se sentent les plus seuls ou les plus isolés, et il n’est pas surprenant que l'on y retrouve, notamment lorsqu’ils sont jeunes, des personnes ayant des tentations suicidaires. Qu’en était il avant les réseaux sociaux ? Souvent, il y avait le cahier intime, qui était plus féminin que masculin.