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Comment les adolescents communiquent-ils entre eux avec les outils mobiles ?

Comment les adolescents communiquent-ils entre eux avec les outils mobiles ?
De juin à novembre 2011, l’observatoire ConsumerLab de la firme Ericsson a consacré une étude pour analyser le comportement des jeunes de 13 à 17 ans et les implications que cela a sur des comportements de socialisation avec leurs pairs. « Les comportements s’inscrivent dans une dynamique et évoluent au cours d’une vie. En grandissant, les adolescents se mettent à employer les mêmes outils de communication que les adultes. Bien sûr, ils continuent d’utiliser « leurs » outils, c’est-à-dire les textos, Facebook et le chat vidéo, mais ils comprennent peu à peu la nécessité d’utiliser également l’e-mail ou la voix », explique Ann-Charlotte Kornblad, consultante au sein du ConsumerLab d’Ericsson. L’étude indique que l’utilisation courante des SMS et de Facebook a modifié la dynamique des rencontres chez les adolescents. Autre point mentionné : faire passer son statut Facebook de « célibataire » à « en couple » est désormais perçu par les amis comme une déclaration officielle. Licence :

Le «sexting» conduit les adolescents à des conduites sexuelles à risque 1839 adolescents, filles et garçons, ont participé à l’étude, la majorité ayant entre 14 et 17 ans. 87% se définissaient comme hétérosexuels et 75% possédaient un téléphone portable. 15% de ceux ayant un portable reconnaissaient l’utiliser pour envoyer des sexting (textes ou photos) alors que 54% disaient connaître quelqu’un qui en envoyait. 41% des participants avaient déjà eu des rapports sexuels et 64% d’entre eux avaient utilisé des préservatifs lors du dernier rapport sexuel. Les adolescents pratiquant le sexting avaient 7 fois plus de «chance» d’avoir eu des rapports sexuels et un risque accru de 41% que leur denier rapport sexuel n’ai pas été protégé. Par ailleurs, connaître quelqu’un qui envoi des sexting est très fortement associé avec le fait de le faire soi-même. Source Eric Rice, Harmony Rhoa, Hailey Winetrobe, Monica Sanchez, Jorge Montoya, Aaron Plant, Timothy Kordic Pediatrics 2012;130:667–673 Crédit Photo Creative Commons by j l t Articles sur le même sujet

Les adolescents sur Twitter, acte I : "C'est histoire d'être 'in'" Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Michaël Szadkowski Cet article est le premier d'une enquête en deux volets : "Comment les adolescents utilisent Twitter". >> Lire la seconde partie : "Les adolescents sur Twitter, acte II : la mise en scène frénétique de soi" [Avis aux lecteurs qui ne comprennent pas tout à Twitter : cette présentation, que nous avions publiée en 2009, peut vous être utile pour l'article qui va suivre, de même que ce petit lexique du jargon employé sur le réseau.] Depuis une petite année, un phénomène n'a pas échappé aux utilisateurs de longue date de Twitter : les adolescents français ont déboulé sur le réseau. L'intuition était d'abord fugace, lorsqu'on a vu apparaître, au hasard des retweets et des mentions, des tweets au doux parfum du site Vie de merde focalisés sur la vie au lycée, les relations avec ses parents ou les révisions du bac, comme les exemples récents ci-dessous l'illustrent : L'impossibilité du nombre Bon. La découverte du réseau De nouvelles communautés

Adolescents : la dépression Facebook Facebook : à consommer avec modération Il n’y a qu‘à se rendre sur le flux d’actualités d’un membre-type de Facebook pour se rendre compte que l’utilisation de ce réseau social peut être nocive pour la santé. En effet, on y voit généralement de jolies photos, de belles images de couvertures, les derniers clichés des membres lors de leurs dernières escapades à travers le monde, leurs dernières sorties culturelles, ... Bref, une jolie synthèse d’une vie parfaite et rondement menée. Reste qu’un “excès de Facebook” peut notamment conduire à la dépression. Celle-ci tend à montrer que plus les membres utilisent le réseau, plus ils sont malheureux (source). Durant 2 semaines, ils devaient indiquer à intervalles réguliers dans quel état psychologique général il se trouvaient. Les adolescents en proie à cette fameuse « Déprime Facebook » Si un adulte un peu près équilibré ne sera pas forcément ébloui par tant de bonheur virtuel, un adolescent en pleine construction pourra en souffrir. Les remèdes

Les technologies, outils de socialisation des ados? Facebook, Twitter, smartphones... Les ados sont "hyperconnectés". Omniprésentes dans la vie de ces "digital natives", les techniques de l'information et de la communication (TIC) sont-elles pour autant néfastes? Certes, l'usage des nouvelles technologie est bien plus répandu en 2012 qu'en 2006. Bonne ou mauvaise nouvelle? En effet, les adolescents sondés ont déclaré avoir un plus large réseau d'amis depuis qu'ils utilisent ces outils. Autre bienfait des TIC, souligne une récente étude israélienne: les SMS (ou textos) permettent aux jeunes les plus réservés de s'extérioriser plus facilement que dans la vie de tous les jours.

Pratiques informationnelles informelles des adolescents Karine Aillerie a soutenu en décembre 2011, une thèse en Sciences de l'information et de la Communication sous la direction de Roger Bautier (Labsic Paris 13) dont le titre est « Pratiques informationnelles informelles des adolescents (14 – 18 ans) sur le Web ». Bonjour, tout d'abord, pourquoi avoir choisi ce sujet de thèse ? J'ai eu le CAPES de documentation en 1997, j'ai donc débuté mon activité professionnelle, en tant qu'enseignante documentaliste, au moment où « débarquaient » les « autoroutes de l'information » dans les établissements scolaires en général et dans les CDI en particulier... Comment avez vous géré le traitement d'un sujet de recherche aussi proche d'une pratique professionnelle quotidienne ? Pour réaliser ce travail, il m'a fallu me décentrer… sortir de l'objet de recherche que je pratiquais au quotidien... ce qui n'a pas toujours été facile ! Les adolescents sont-ils « sensibles », « conscients », « intéressés » par la sérendipité ?

France : Les adolescents français migrent vers Twitter Près d'un 15-24 ans sur cinq préfère à présent ce réseau social à Facebook. Il était entendu que les adolescents ne tweettaient pas! Que les fameux natifs du digital boudaient ce réseau social jugé austère. Trop adulte à leur goût, pris en main par des technophiles et autres tendanceurs. Twitter et ses messages de 140 caractères n'avaient pas le charme d'un profil Facebook, ripoliné comme un book de star. Quelque 16% des 15-24 sont déjà sur le réseau de micro-blogging en France, selon les derniers chiffres de l'institut ComScore. Jusqu'à présent, les adolescents plébiscitaient Facebook. «Twitter, c'est juste à moi» Anaïs rit: «Tu veux parler de nos parents? À l'inverse, les risques de rencontrer sur Twitter des membres de sa famille et même ses copains de lycée restent encore faibles. Facebook a valorisé les ego, en offrant à chacun une scène.

Les adolescents sont accros aux SMS Les adolescents, accros aux SMS ? C'est peu de le dire ! Les jeunes ont beau avoir à disposition les appels téléphoniques et les réseaux sociaux (Facebook et Twitter en tête) pour communiquer entre eux, ils restent particulièrement attachés aux courts messages textuels, qui ont été popularisés à la fin des années 1990 lorsque les téléphones portables se sont démocratisés. Le dernier observatoire réalisé (.pdf) par l'Arcep est à ce sujet révélateur. Dans cette masse de mini-messages, une part importante est générée par les adolescents. Si les messages envoyés par les adolescents sont la plupart du temps bon enfant, les SMS posent aussi de nouveaux défis à relever et apportent de nouveaux usages, pas toujours encourageants.

Les adolescents sur Twitter, acte II : la mise en scène frénétique de soi Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Michaël Szadkowski Cet article est le second d'une enquête en deux volets : "Comment les adolescents utilisent Twitter". >> Lire la première partie : "Les adolescents sur Twitter, acte I : "C'est histoire d'être 'in'"" [Avis aux lecteurs qui ne comprennent pas tout à Twitter : cette présentation que nous avions publiée en 2009 peut vous être utile pour l'article qui va suivre, de même que ce petit lexique du jargon employé sur le réseau.] La majorité des jeunes que nous avons interviewés revendique un usage de Twitter entre liberté et responsabilité – sous le couvert d'un certain anonymat, qui reste encore possible, avec l'usage de pseudos ou de codes introuvables par les parents. Et ceux qui utilisent intensivement Twitter sont bien loin de considérer la visibilité de leurs tweets comme un frein ou une menace. Le rythme, effréné, rappelle par contre les messages qu'ils peuvent s'envoyer par textos ou messageries instantanées. Je t'aime.

Internet et les jeunes: désolé, ça se passe plutôt bien Retour sur une étude réalisée par Fréquence écoles, récemment publiée. Elle souligne l'inadéquation entre la prévention et la réalité des risques. Bonne nouvelle pour vos enfants : Internet est moins dangereux que la vie puisque seulement 82,5% des jeunes y ont fait une expérience “malheureuse”, contre 100% dans la vie réelle, de la souffrance à la naissance lorsque l’air pénètre les poumons en passant par les griffes aux genoux et autres garçons expurgeant leur trop-plein d’hormones d’une main aux fesses. C’est la conclusion d’une étude récente menée par Fréquence écoles, association d’éducation des jeunes aux médias, intitulée “Comprendre le comportement des enfants et adolescents sur Internet pour les protéger des dangers.” Plus sérieusement -quoique…-, l’enquête en question, offre une vision dédramatisante sur le sujet, soulignant l’inadéquation entre la prévention et la réalité des risques. La grande majorité des jeunes n’utilise pas Internet pour élargir son réseau relationnel.

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