Être et devenir lecteur(s) de poèmes - Avant-propos - Presses universitaires de Namur 1Depuis juin 2012, le séminaire Enseigner le Théâtre et la Poésie d’Aujourd’hui développe à l’Université Stendhal de Grenoble des enquêtes, des travaux de recherche, et organise des rencontres avec des professionnels de la lecture de poésie sous l’égide de Nathalie Rannou, et de la lecture de théâtre, sous celle de Marie Bernanoce. Une communauté de spécialistes se dessine, des problématiques littéraires et didactiques s’étoffent, des poètes et des éditeurs s’expriment. Au terme d’une journée d’étude internationale consacrée à l’oralité du poème en mars 2014, le besoin se fait sentir de rendre accessibles à la communauté des chercheurs, ainsi qu’à un plus large lectorat, les résultats d’une partie de ces travaux. Comment lit-on spécifiquement un poème ? 2Le cadre théorique du séminaire qui est à l’origine de cette publication relève de la didactique de la lecture littéraire développée dans la perspective du sujet lecteur.
Bernard Friot - Fabrique à histoires - Comme Bernard Friot, jongle avec les mots et joue avec les histoires. Séquence 3ème : Poètes et visions poétiques du monde 1. La poésie : un genre littéraire particulier ? La poésie est une forme littéraire complexe, y compris pour des spécialistes ou des lecteurs chevronnés. Les séquences pédagogiques qui portent sur le genre poétique se révèlent donc parfois difficiles à construire. Le choix du corpus peut par exemple devenir un véritable casse-tête. Oui, il faut l’avouer humblement, même les spécialistes que nous sommes peuvent parfois être déroutés à la lecture d’un poème… Et comment pourrions-nous didactiser convenablement lorsque nous nous sentons en insécurité ? Malgré un écart évident entre les prescriptions ministérielles et ce qu’on peut effectivement aborder en classe, il faut pourtant traiter cette entrée du programme et construire une séquence pédagogique à la portée des élèves. Beaucoup d’enseignants préfèrent donc consolider au préalable les compétences de lecture et d’analyse des élèves. Quels poèmes étudier en classe ? Une approche scolaire de la poésie Travailler l’oral Attention toutefois. 2.
Les cartes mentales en classe. Concrètement, pour quoi faire ? Sur le blogue emapsfree.fr, entièrement dédié aux cartes mentales, on peut lire une entrevue avec Claire Egalon, professeur documentaliste stagiaire, qui expose certaines de ses expérimentaitons du "mindmapping" avec des élèves de primaire dans le cadre de cours d'allemand. Cette entrevue a été reprise sur le site @Brest, dans la rubrique Libres et savoirs publics. Claire Egalon a été enseignante vacataire d'allemand avant de passer son CAPES de professeur documentaliste, et dans ce cadre a utilisé les cartes mentales avec des élèves de primaire, dans deux classes de niveaux différents. Mémorisation, dans la mesure où la confection d'une carte permet de se concentrer sur les mots les plus importants qui mèneront naturellement à la mémorisation de ce qui n'est pas écrit. Repérage des mots-clés, des mots porteurs de sens dans un texte. La créativité à l'honneur Une carte mentale n'est pas toujours un schéma heuristique ! La petite passerelle, blogue de Claire Egalon Heuristiquement vôtre.
Première de couverture Pauca Meae Leopoldine Les Contemplations Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Contemplations est un recueil de poésie de Victor Hugo, publié en 1856. Il est composé de 158 poèmes rassemblés en six livres. La plupart de ces poèmes ont été écrits entre 1841 et 1855, mais les poèmes les plus anciens de ce recueil datent de 1830. Les Contemplations est un recueil du souvenir, de l’amour, de la joie mais aussi de la mort, du deuil et même d'une certaine foi mystique. Le souvenir, surtout, y prend une place prépondérante, puisque Hugo y expérimente le genre de l'autobiographie versifiée. Structure du livre[modifier | modifier le code] Le livre s'organise en deux parties, respectivement intitulées Autrefois et Aujourd'hui, comprenant chacune trois livres. Autrefois (1830 - 1843) I. À première vue, le recueil semble organisé selon un ordre chronologique. Les Contemplations comme recueil de l’amour[modifier | modifier le code] L’amour dans les Contemplations prend différentes formes. L’amour sensuel aussi est important.
Livre IV des Contemplations Pauca Meae HUGO, "DEMAIN DES L'AUBE", COMMENTAIRE Dissertation Français, éditions Ellipses, par Nathalie Leclercq : Victor Hugo, « Demain, dès l’aube… », Les Contemplations, 1856. Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Problématique : En quoi Hugo se sert-il du thème du voyage pour rendre un hommage romantique et symbolique à sa fille ? I) Un voyage romantique A) Un voyage B) Lyrique C) Romantique ? - Un poème intime, un couple : « je sais que tu m'attends » : Le poète semble ressentir la présence de sa fille et lui parle (Apostrophe : « Vois-tu »).
Demain, dès l'aube… Manuscrit du poème. Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne…, ou plus simplement Demain, dès l’aube…, est l’un des plus célèbres poèmes de Victor Hugo, publié en 1856 dans le recueil Les Contemplations. Poème[modifier | modifier le code] Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. — Victor Hugo, Les Contemplations, 3 septembre 1847[1] Analyse[modifier | modifier le code] La date réelle d’écriture est le 4 octobre 1847, mais Victor Hugo l’a modifiée en « 3 septembre », veille de l’anniversaire de la mort de sa fille. Précisions supplémentaires[modifier | modifier le code]
Marie-Claire Bancquart, vers une incertitude sereine - La pierre et le sel Je voudrais que le repos enfinde sa main distraiteremonte l'horloge dans la nuit pleine de plumes. Avec une d'ellescomme l'écolier d'un autre sièclej'écrirais le journal de mon voyage les nuages, bêtes laineuses, passeraient sur lui. Je me baignerais dans leur toisonje me roulerais sur la lenteur de vivre. In Rituel d'emportement, Mais, (1969), © Obsidiane & le Temps qu'il fait 2002, p.19 À choisir mon prédécesseurJe le voudrais d'un autre règne. Qui parle dans un marronnier ? Ou d'après. Cela me monte dans le corpsSi je rameAvec du bois brut dans un lacSi je pétrisSi je caresse. Ma vie fait cal autourDe ces visites . AilleursC'est du creux pour attendre. Ibid, p.23 Marie-Claire Bancquart débute l'avant-propos de Rituel de l'emportement, paru en 2002, par ces mots : « Les textes qui sont réunis ici ont été édités, sauf les derniers, entre 1969 et 2000. Elle l'achève par ceux-ci : « Mon métier, du moins, comme je l'ai compris, tient à la folie du livre. Par hasard épargnés, par hasard ensemble, Mot
Sensation - commentaire composé Commentaire Ce petit poème de huit vers (deux quatrains en rimes croisées) est un des premiers textes de Rimbaud. Il est daté de Mars 1870 (Rimbaud aura 16 ans le 20 octobre 1870). Le poème déclare un projet : il est écrit au futur : « j’irai » (2 fois), « j’en sentirai », « je laisserai », « je ne parlerai pas, je ne sentirai rien », « montera ». L’auteur se rêve en vagabond (« comme un bohémien » v.7). Dans la deuxième strophe, le rapport avec la Nature (que Rimbaud écrit avec une majuscule pour la personnifier ou la diviniser, à la manière des Romantiques) est décrit comme une forme d’amour : « Et l’amour infini me montera dans l’âme ». Il ressort bien du poème le rêve d’un bonheur idéal rencontré dans l’harmonie avec la Nature. Dans la première strophe, Rimbaud fait appel presque exclusivement à des sensations tactiles : « picoté », « fouler », « baigner », « fraîcheur ».