Guide de survie aux abrutis: le bocal à con Sylvaine Pascual – Publié dans: Compétences relationnelles La plupart du temps, les solutions élaborées par les clients sont trop personnelles pour pouvoir être utiles à d’autres. Cependant, parfois, leurs caractéristiques métaphoriques peuvent les rendre transformables en véritables outils exploitables par bon nombre de personnes. Ainsi l’autre jour, voilà ma cliente A., avec qui je travaille sur le relationnel professionnel, qui me lance une de ses œillades malicieuses dont elle a le secret et m’explique qu’elle et son mari sont les heureux inventeurs d’un concept qu’ils auraient du breveter il y a plus de 20 ans : le bocal à con. J’en reste sans voix. Je suis éblouie par le potentiel phénoménal, l’étendue du champ d’action possible d’une telle idée. Le concept est ultra simple. Le bocal peut ensuite être placé sur une étagère décorative, au fond d’un placard ou encore planqué à la cave. Relation à soi / aux autres: le cocktail indispensable Protège tes fesses!
Kant a-t-il inventé les sciences cognitives ? La référence à Emmanuel Kant revient régulièrement dans les sciences cognitives contemporaines. Filiation réelle ou coquetterie rhétorique ? Les sciences cognitives sont-elles kantiennes ? Pourtant, elle devrait être considérée comme de la plus haute importance par ceux qui se préoccupent du fonctionnement de l’esprit humain. Rappelons que dans sa Critique de la raison pure, Emmanuel Kant propose une théorie de la connaissance qui considère que notre esprit observe le monde à travers des catégories mentales préexistantes.
Compétences relationnelles (3): savoir dire non Sylvaine Pascual – Publié dans: Compétences relationnelles / Mieux communiquer Qui n’a jamais accédé à une demande, une requête, accepté une invitation, un projet tout en mourant secrètement d’envie d’envoyer son interlocuteur balader ou se faire cuire un œuf, selon la nature de la demande? Savoir dire non s’apprend, comme à faire du vélo, malgré le risque de s’écorcher un genou de temps en temps… voici comment. Nous avons tout un tas d’excellentes raisons pour céder aux demandes des autres malgré nous: besoin de faire plaisir, d’être aimé, peur d’être jugé, peur de blesser, de décevoir, peur du conflit etc.Toutes ces raisons sont liées à notre besoin d’appartenance ou d’intégration sociale et à son corollaire, la peur d’être rejeté. C’est vrai que potentiellement, agir en accord avec ce que nous voulons, ce qui est bon pour nous, ce serait méchant, égoïste, ça ferait de la peine à Maman. Pourtant, combien de fois est-ce qu’on nous dit “non”, à nous? Voir aussi:
Jean-Pierre Terrail, Entrer dans l’écrit. Tous capables ? 1 Le café pédagogique, site d'information sur l'éducation associatif, en commente les derniers résult (...) 2 Le café pédagogique en commente également les derniers résultats (12 décembre 2012) : (...) 1S’appuyant notamment sur des enquêtes internationales telles que PISA1 ou PIRLS2 mais aussi sur ses nombreux travaux, Jean-Pierre Terrail, sociologue de l’éducation, soutient la thèse selon laquelle les difficultés des élèves à l’écrit et les inégalités scolaires, bien réelles, sont le fait de l’institution plutôt que de différences sociales ou individuelles. 2L’argumentation, logique et informée par de nombreux travaux de recherche produits dans des champs complémentaires tels que la sociologie, la sociolinguistique, la psychologie, la didactique ou bien sûr les sciences de l’éducation, se développe comme suit : de trop nombreux élèves sont en échec à l’école, en particulier parce qu’ils ne s’approprient pas une culture de l’écrit nécessaire à la réussite scolaire.
Faire quelque chose pour soi: parce que nous le valons tous! Comme il est difficile de faire quelque chose pour soi et rien que pour soi! Non parce que quand même, il ne faudrait pas être un gigantesque égoïste nourri à l’individualisme comme d’autres sont nourris aux cornflakes et se gonfler tellement de son auto-importance qu’on pourrait finir comme une certaine grenouille dans une certaine fable! Allez, ré-apprenons à faire parfois quelque chose pour nous-mêmes, parce que c’est bon pour tous;) L’autre jour, ma cliente Philomène m’explique en long en large et en travers qu’elle aurait besoin de dégager du temps pour elle, parce qu’elle ne supporte plus ses douleurs chroniques dans le dos et qu’elle a besoin de rééducation et de natation pour entretenir une posture et une musculature qui l’aideraient considérablement. Nous rechignons à faire quelque chose pour nous-même à cause du regard potentiellement désapprobateur des Autres. – Une bonne humeur bienfaisante. Voir aussi Aller plus loin
La différenciation pédagogique This is how our bodies betray us in a lie Let me start with a question: How do you know if a person is lying? If you’re like most people, your first response will be something like “Liars don’t make eye contact.” In a survey of 2,520 adults in sixty-three countries, 70 percent of respondents gave that answer. People also tend to list other allegedly telltale signs of lying, such as fidgeting, nervousness and rambling. When we are being inauthentic — projecting a false emotion or covering a real one — our nonverbal and verbal behaviors begin to misalign. This idea is not exactly new. Simply put, lying — or being inauthentic — is hard work. When people lie, they are juggling multiple narratives: what they know to be true, what they want to be true, what they are presenting as true, and all the emotions that go along with each — fear, anger, guilt, hope. Simply put, lying — or being inauthentic — is hard work. Lying and leaking go hand in hand. All participants watched a videotape of ten strangers speaking.
Mémorisation : trouver sa stratégie Dans tous les cas : lire, relire, et réviser plusieurs fois Il faut souvent apprendre plusieurs fois pour mémoriser vraiment Il n'y a pas de secret : pour bien mémoriser, il faut relire et réviser plusieurs fois le même cours et la même leçon. C'est la règle de base indispensable à tous, quelle que soit votre forme d'apprentissage. Vous le savez sans doute déjà : il est conseillé de relire une première fois un cours ou une leçon, le jour ou le soir même. Pourquoi ? Pour apprendre, il faut se représenter mentalement ce qu'on découvre Comment se représenter ce que l'on étudie ? Mais comment apprendre ? Les différentes stratégies pour évoquer et retenir les connaissances Certains retiennent grâce aux images ou aux représentions visuelles. Relisez votre cours lentement. Si vous êtes auditif et verbal, récitez vos cours à haute voix. Il se peut que ce qui vous revienne soit plutôt la voix de l'enseignant, un son, une musique, le récit d'une histoire, d'une anecdote citée dans le cours.
[Fiche lecture] Le jolie Petit Manuel d’Improvisation Voilà un petit livret format « Mr/Mme » qui se déguste sans modération, merci à Yvan Richardet pour cette 1er traduction française. On se laisse prendre à l’idée de feuilleter les impressions et réflexions de cette improvisatrice (Jill Bernard). Quelques extraits pour vous donner l’envie de faire la démarche de vous procurer la chose : « Souvenez-vous que vous saviez le faire quand vous aviez six ans, et que tout plein de trucs sont venus faire obstacle » « Le plupart des choses que vous avez assimilées pour devenir un citoyen correct feront de vous un improvisateur merdique » « Ne soyez pas dans votre tête ! « C’est toujours votre tour ! « Ouiii ! « Vous dites « non » avec votre bouche, mais « oui » avec vos actions » Vous découvrirez également la création de personnages par le VAPAPO et l’idée d’explorer tous les types de conflit (au-delà de la sempiternelle dispute) Pas de grandes théories fumeuses ligne après ligne mais des petits paragraphes qui font mouches à chaque fois. Bonne lecture
Qu'est-ce que la différenciation pédagogique? Qu'est-ce que la différenciation pédagogique? En contexte scolaire, toute situation pédagogique peut être représentée par le modèle suivant inspiré de Legendre (2005). Lors d’une situation pédagogique, un sujet fait l’acquisition d’un objet d’apprentissage sous la responsabilité d’un agent qui utilise certaines formules pédagogiques et tient compte de différents aspects du milieu. Tel qu’illustré, il s’établit entre ces quatre composantes, différents types de relations pédagogiques (relation d’apprentissage, relation d’enseignement, relation didactique). Inspirées de ce modèle, dans le cadre de la recherche-action sur la différenciation pédagogique en Montérégie, nous avons défini la différenciation pédagogique comme : En d’autres termes, différencier signifie savoir analyser et ajuster sa pratique de même que l’environnement d’apprentissage de façon à tenir compte des préalables et caractéristiques d’un ou de plusieurs élèves au regard d’un objet d’apprentissage particulier. ASTOLFI, J.
La carte des émotions dessinée sur le corps La joie induit un réchauffement de l’ensemble du corps. Que se passe-t-il pour d'autres émotions ? © Lighttruth, Flickr, cc by nc 2.0 La carte des émotions dessinée sur le corps - 2 Photos Lorsque l’on ressent une émotion forte, le corps réagit de différentes façons. Si l’on est amoureux par exemple, on éprouve fréquemment une sensation de chaleur et un sentiment de bien-être. « Le système émotionnel envoie des signaux au corps qui préparent l’organisme à faire face à une situation donnée, explique Lauri Nummenmaa, une scientifique de l’université Aalto en Finlande. Les émotions sont associées à différents schémas d'émotion corporelle. Comment les sentiments affectent-ils le corps ? Pour parvenir à cette prouesse, les auteurs ont réquisitionné plus de 700 candidats provenant de Finlande, de Norvège et de Taïwan et leur ont montré des images censées provoquer divers sentiments. A voir aussi sur Internet Sur le même sujet
Différenciation pédagogique : l'apport du jeu vidéo à l'Ecole Voilà l’exemple d’un neuroarticle pour neuroneuneus. Il est normal que « les résultats ne [soient] pas à la hauteur des attentes » puisque justement les élèves sont tous différents. Pour que les résultats soient à la hauteur des attentes, il faudrait un prof par élève, et parmi les profs, un certain nombre avec bac +75. Impossible en enseignement de masse. Et même si tu investis 1 million par élève, le résultat ne pourra jamais être à la hauteur des attentes… pour 1 million dépensé par élève ! « Par exemple, un enfant qui s’avère être plus lent à écrire que le reste de la classe (pour des raisons qui peuvent d’ailleurs être médicales) pourra se voir dispensé d’écrire les consignes des exercices afin de conserver son « énergie cognitive » pour la résolution de la tâche principale demandée (celle qui fait l’objet de la compétence en cours d’apprentissage) » Pas du tout : un enfant qui n’écrit pas n’écrira pas mieux s’il n’écrit pas.