Pluralité de la presse nationale et des lignes éditoriales
Chaque média à sa création détermine une ligne éditoriale qui définit les grands choix d’information qui seront réalisés. Ces lignes éditoriales évoluent dans le temps au gré des rachats et des changements d’actionnaires. La présentation que nous en faisons donc ici est « datée » c’est à dire susceptible d’évoluer dans le temps mais aussi sujette à discussion !
La boîte à outils - CLEMI STRASBOURG - Former l'esprit critique
Erreurs et manipulations de rhétorique et de logique : infographie Les biais cognitifs d'après G. Bronner Un biais cognitif est un schéma de pensée qui biaise notre jugement.
Qu’est-ce qu’une information ? - Vidéo Education aux médias et à l'information
Le premier épisode de la série « L’information en 5 questions » s’intéresse au mot « information » et à ce qu’il signifie. Qu’est-ce qu’une information ? Qu’est-ce qui la différencie d’une anecdote, d’un avis ? Et qu’est-ce qu’une information de qualité ? Que signifie le mot « information » ?
25 biais cognitifs qui nuisent à la pensée rationnelle
Les biais cognitifs sont des formes de pensée qui dévient de la pensée logique ou rationnelle et qui ont tendance à être systématiquement utilisées dans diverses situations. Ils constituent des façons rapides et intuitives de porter des jugements ou de prendre des décisions qui sont moins laborieuses qu'un raisonnement analytique qui tiendrait compte de toutes les informations pertinentes. Ces jugements rapides sont souvent utiles mais sont aussi à la base de jugements erronés typiques.
II — Algorithmes, biais : Comment les réseaux sociaux favorisent les fake news scientifiques
Comme on l’a exploré dans la première partie de cette série, la généralisation de l’usage des réseaux sociaux a eu pour conséquence de multiplier les supports et les acteurs de la médiation des sciences, modifiant en profondeur la relation à leur audience. Mais elle a aussi déclenché une massification de l’information qui, traitée par des algorithmes de personnalisation, a eu un impact profond sur la capacité du public à comprendre cette information. L’impact le plus évident des nouvelles plateformes sociales est qu’elles ont permis de publier facilement de nombreux discours sans légitimité institutionnelle ou universitaire. La diffusion de l’information reliée aux sciences sur les plateformes sociales est non seulement massive, mais elle est aussi encapsulée dans des formats uniques qui mettent au même niveau tous les messages, qu’ils se basent ou non sur des résultats de recherche valides. — Mais au fait, qu’est-ce qu’un résultat scientifique valide ?
Réseaux sociaux : la dangereuse tentation de l'entre-soi
Pariser a démontré que sur Facebook, notamment, le fil d’actualité était organisé de façon à voir en premier les publications des amis avec lesquels l’utilisateur interagit le plus. Résultat, ce sont toujours les mêmes profils, et donc les mêmes idées, qui sont véhiculées, aimées et partagées. « C’est comme ça que les journalistes britanniques et américains orientés par cette bulle de filtres ont eu une vision partielle de la réalité et n’ont pas anticipé le Brexit pour les uns, et l’élection de Donald Trump pour les autres », estime Francesca Musiani. L’internaute est donc condamné à naviguer à vue dans un monde complaisant : rien ne vient déranger ses a priori, qu'il s'agisse d'opinions politiques, de goûts cinématographiques, d'engagement associatif, d'opinions philosophiques ou de croyances religieuses. Tout est compartimenté. Rien ne doit troubler le confort de l'utilisateur, au risque qu'il quitte la plateforme.
Malgré la crise de la Covid-19, l’avenir du journalisme scientifique ne s’éclaircit pas
Avec en moyenne près de 74 % de temps d’antenne sur les chaînes d’information en continu durant les deux mois de confinement, l’épidémie de Covid-19 a constitué un « tsunami » médiatique inédit. Jamais un sujet, encore moins scientifique et médical, n’avait occupé durant autant de temps une place aussi conséquente dans l’info. Cet épisode a soumis les médias et les journalistes à rude épreuve, notamment du point de vue des organisations, des conditions de travail et de la production de l’information. Avec le recul, Nicolas Martin, producteur et animateur de La Méthode scientifique et qui a également tenu, durant un peu plus de deux mois, une chronique quotidienne dédiée à l’épidémie dans la matinale de France Culture, juge qu’une grande partie des médias ont été « aveuglés par la tentation du pire » dans leur approche de l’épidémie.
Covid-19 : comment les biais cognitifs ont diminué l’efficacité de la communication officielle
Vous vous promenez tranquillement et tout à coup une foule fonce vers vous en criant. Que faire ? Prendre ses jambes à son cou et fuir avec les autres ?
Covid-19 : comment la Chine mène une guerre de l’information pour réécrire les origines de la pandémie
Quand Xi Jinping parle pour la première fois du nouveau coronavirus aux Chinois, le 20 janvier 2020, après un mois de silence, sa stratégie est fixée. Le dirigeant communiste part en guerre pour « résolument enrayer » l’épidémie. Il doit contrôler le désordre sanitaire qui a surgi au début de décembre 2019 à Wuhan, une ville de 11 millions d’habitants, et touche désormais Pékin et Shanghaï. Xi veut placer la Chine à l’avant-garde de la lutte planétaire qui s’engage.
sans titre
À moins que vous ne vous appeliez Jared Leto, la crise mondiale déclenchée par le coronavirus ne vous a sûrement pas échappé. Alors que les critiques portant tant sur le manque de civisme des citoyens que sur la gestion de la crise par les dirigeants politiques fleurissent, il est intéressant de se demander comment les biais de raisonnement – soit les distorsions possibles qui surviennent lorsque nous comprenons ou traitons une information – ont pu affecter nos comportements à tous : dirigeants comme citoyens. L’effet autruche Depuis quelques jours, l’Europe est devenue le foyer principal de la pandémie. À la différence de la Corée du Sud ou de certains pays africains, les dirigeants des pays européens ont tardé à prendre la mesure de la gravité de la situation et à imposer des mesures restrictives visant à contenir le virus.
Pourquoi le Covid-19 fait-il plus peur que les autres maladies chroniques ?
Jusqu’au XXe siècle, les maladies infectieuses constituaient la première cause de mortalité. Aujourd’hui, elles causent 15 % des décès dans le monde, loin derrière les pathologies chroniques (maladies cardio-vasculaires, cancers, diabète, etc.), dites aussi « maladies non transmissibles ». Ces dernières sont en effet responsables de près des trois quarts des décès, plus de 40 millions de personnes en 2016.
S01E06
C’est la nouvelle antienne : Internet nous enferme dans une bulle informationnelle. Parce que nous nous informons de plus en plus via ce que nos « amis » postent sur Facebook, via ce que Facebook sélectionne pour le placer dans notre fil d’actualité, via ce que les gens que nous suivons sur Twitter tweetent ou retweetent etc. Bref, les « gate keepers » traditionnels que sont les médias et autres autorités perdent du terrain en faveur de processus plus horizontaux, qui mêlent le relationnel et l’algorithmique.
Réseaux sociaux et plateformes : après des années de manipulation cognitive, vers une écologie de l’attention
Tels d’anciens truands passant aux aveux et reniant avec vigueur leur vie passée, voici plus d’un an maintenant que se succèdent les témoignages d’anciens cadres des plus grandes plateformes mondiales – de Google à Facebook en passant par Amazon ou Twitter – visant à dénoncer les pratiques des champions du numérique. Depuis Chamath Palihapitiya et Sean Parker (respectivement cadre et ancien président de Facebook) à Loren Brichter (ancien codeur de Twitter), en passant par Tristan Harris (ex salarié de Google auteur du virulent manifeste « Comment la technologie pirate l’esprit des gens »), tous ces repentis du digital pointent du doigt les manipulations cognitives que leur ex employeurs n’ont cessé d’utiliser et de perfectionner depuis des années, dans le but de captiver l’attention de leurs utilisateurs et de s’accaparer leur « temps de cerveau disponible ». Le principe et l’objectif de cette nouvelle discipline, théorisée par le psychologue américain Brian J. Fogg ? La conséquence ?