Le financement participatif peut-il bâtir des villes
Le financement participatif (crowfunding ou « financement par la foule ») est un marché en pleine expansion, expliquait le rapport de Crowdsourcing.org. Les 452 plateformes de financement participatif dénombrées dans le monde en avril 2012 ont récolté 1,1 milliard de dollars de fonds en 2011 pour les projets qu’elles accueillaient – dont plus de la moitié pour des projets hébergés par des plateformes européennes. Comme quoi, le modèle du financement participatif n’est pas un phénomène uniquement lié aux modes de financement anglo-saxons, que l’on dit traditionnellement plus sensibles au mécénat et à la prise de risque que l’Europe.
La régulation de l’économie collaborative en question
En septembre, rapporte Ron Lieber pour le New York Times, Nigel Warren a loué la chambre qu’il occupe dans son appartement à New York sur Airbnb pour 100 $ la nuit. Mais à son retour quel ne fut pas sa surprise d’être convoqué par son propriétaire et les agents de la ville de New York pour avoir enfreint plusieurs interdictions et se retrouver condamné pour plus de 40 000 $ d’amendes ! En effet, les lois locales ou votre contrat de location peuvent interdire la sous-location voir la location de courte durée.
Onze logiques économiques qui changent le monde
Source image : Tout changement social doit concevoir son économie. Et alors que s’ouvre aujourd’hui à Paris le OuiShareFest, premier événement européen entièrement dédié à l’économie collaborative, j’avais envie de donner suite à ce billet et faire le point sur un ensemble de termes qui reviennent souvent dans l’actualité pour qualifier les modèles économiques émergents et à venir qui cherchent à fournir des réponses aux enjeux du siècle. L’économie coopérative Commençons avec le plus ancien de ces modèles, qui relève de l’économie sociale et solidaire. Les premières coopératives de consommation sont apparues à la fin du XVIIIe siècle afin de promouvoir une économie plus sociale.
La montée de la consommation collaborative
« La consommation collaborative correspond au fait de prêter, louer, donner, échanger des objets via les technologies et les communautés de pairs », explique le site éponyme lancé par Rachel Botsman et Roo Rogers, les auteurs de What’s mine is yours, the rise of collaborative consumption (Ce qui est à moi est à toi, la montée de la consommation collaborative). Ceux-ci affirment d’ailleurs que cette pratique est en passe de devenir un « mouvement ». Un mouvement qui va des places de marchés mondiales comme eBay ou Craiglist à des secteurs de niches comme le prêt entre particuliers (Zopa) ou les plates-formes de partage de voitures (Zipcar). « La consommation collaborative modifie les façons de faire des affaires et réinvente non seulement ce que nous consommons, mais également comment nous consommons », affirment ses défenseurs. Vidéo : la vidéo promotionnelle du livre de Rachel Botsman et Roo Rogers. Les fans du partage ont déjà leur magazine : Shareable.net.
Et si on se passait de banquier ?
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Paul Seabright (Ecole d'économie de Toulouse) Internet pourra-t-il un jour remplacer le système bancaire ? La question semble farfelue, mais, après tout, les banques ne sont que des intermédiaires entre ceux qui épargnent et ceux qui empruntent.
Partage, P2P… bienvenue dans l’économie collaborative!
Boostés par les outils web et la crise, la consommation collaborative émerge comme une véritable alternative à une société propriétaire. De la voiture partagée au booksurfing, Antonin Léonard dissèque les nouvelles tendances. Un jour, nous regarderons le XXe siècle et nous nous demanderons pourquoi nous possédions autant de choses affirmait récemment Bryan Walsh dans TIME Magazine qui consacrait la Consommation Collaborative comme l’une des dix idées amenées à changer le monde. L’économie du partage se propage : du transport aux voyages en passant par l’alimentation, le financement de projets et la distribution, tous les secteurs ou presque voient cette nouvelle économie émerger.
Cross plane : une tablette pour vos jeux sur consoles, financée via Kickstarter
Kickstarter vient de voir naître un projet plutôt particulier : le Cross Plane. Celui-ci prend la forme d'une tablette semblable au Gamepad de la Wii U, à la différence qu'il ne dispose pas d'une dalle tactile. Son intérêt est de déporter sans fil, via la technologie WHDI (ou Wireless HDMI), le flux vidéo de votre console ou PC sur son écran de 7 pouces afin de jouer sans téléviseur. Ceci n'est pas une Wii U
Outils collaboratifs Web 2.0, le passage d’un web statique à un web dynamique
Participer, coopérer, collaborer : ces trois termes sont abondamment utilisés mais les idées qu'ils recouvrent, quoique proches, divergent. Dans tous les cas, l'activité et l'intelligence collective sont au cœur du dispositif d'apprentissage. > On doit se demander quels sont la place et le(s) rôle(s) de(s) l'enseignant(s) ? de(s) l'élève(s) dans ces nouvelles pratiques de classe ? (rapport aux autres, rapport au temps, rapport à l'espace, rapport à l'organisation) > Quelles formes de collaboration numérique ? Typologie des outils (communication interpersonnelle, reseautage social, publication web et e-learning) > Pratique d'activités collaboratives et pédagogie ?
Crowdfunding : quand PayPal tient en otage les développeurs indépendants
Mise à jour : PayPal vient de céder et a débloqué l'intégralité des 118 000 dollars récoltés via IndieGoGo afin que les créateurs de Yatagarasu Attack on Cataclysm puissent poursuivre leurs travaux. Si le financement participatif ne connait pas la crise, PayPal ne l'entend pas de cette oreille et impose parfois des restrictions totalement arbitraires. Les développeurs de Yatagarasu Attack on Cataclysm en font notamment les frais puisque la plateforme de paiement refuse catégoriquement de leur verser plus de 50 % de la somme récoltée pendant la campagne de crowdfunding, tant que le projet n'aura pas été mené à bien. Fin juin, trois anciens développeurs de chez SNK, ayant travaillé sur la série King of Fighters se sont lancé un nouveau défi en essayant de créer leur propre jeu de combat. Celui-ci s'appelle Yatagarasu Attack on Cataclysm, et pour mener sa conception à bien, les trois hommes avaient besoin de lever 68 000 dollars grâce à une campagne de financement participatif.