background preloader

Jean-Yves Rochex « Les inégalités scolaires se construisent aussi dans la classe »

Jean-Yves Rochex « Les inégalités scolaires se construisent aussi dans la classe »
Créé en 2001, le réseau Reseida, animé par Jean-Yves Rochex, travaille sur la question de l’inégalité scolaire en s’intéressant plus spécifiquement aux inégalités d’accès aux apprentissages. Son équipe de chercheurs essaye d’ouvrir ce que certains appellent « la boîte noire » de l’école : regarder non pas seulement les inégalités une fois produites mais étudier leur fabrication dans l’ordinaire des classes, quand des élèves inégalement préparés à faire face à ce qu’on leur demande sont confrontés à des tâches préparées par des enseignants, eux-mêmes inégalement conscients des différences entre élèves… Pour cet ouvrage (1), les chercheurs ont suivi pendant plus d’un an des classes de grande section maternelle et CP, d’une part, et de CM2 d’autre part. Toujours en essayant de mettre au jour des phénomènes récurrents qui contribuent à la production de l’inégalité scolaire. Quels phénomènes avez-vous mis au jour ? Jean-Yves Rochex. Jean-Yves Rochex. Comment comprendre cela ?

Le travail scolaire à la maison à l’ère du numérique « Veille et Analyse TICE | questions d'éducation | Scoop.it Donner du travail à faire à la maison, des devoirs, des leçons, et autres lectures, productions, recherches etc… est une habitude tellement ancrée dans le quotidien des enseignants, des élèves et des familles qu’on s’offusque immédiatement dès que la « quantité de travail à faire après la classe » est inférieure aux standards imaginaires de chacun. Il arrive aussi parfois que ce soit par le haut, le trop plein, que cela déborde et alors la trop grande quantité est dénoncée avec le même entrain que s’il elle avait été insuffisante. Les élèves qui connaissent bien ce rituel ont appris depuis longtemps les meilleures techniques pour ne pas se faire déborder par la quantité de travail personnel à faire, tout en assurant un résultat optimum. En d’autres termes, comment trouver le meilleur compromis effort/rentabilité. L’arrivée du numérique renouvelle la question de manière intéressante. Les TIC facilitent les pratiques anciennes de contournement du travail à la maison.

Les familles populaires, l’école et la lecture L’étude de Séverine Kakpo sur « Les devoirs à la maison » dans les familles populaires mérite de retenir l’attention, tant pour son apport informatif original que pour le champ de réflexion qu’ouvrent ses observations et ses analyses [1]. Cette recherche se situe au confluent de deux préoccupations anciennes de la sociologie de l’éducation : la première concerne l’évolution du rapport des familles populaires à l’école, la seconde ce qu’il en est réellement du travail scolaire à la maison [2]. La prise en main des apprentissages S’agissant du premier de ces deux registres, on sait aujourd’hui que c’est dès les années 1960 que s’amorce la grande mutation du statut de l’école pour les milieux populaires. C’est avec un retard inévitable que la sociologie s’est emparée de ces transformations. L’enquête menée par S. Les parcours des enfants n’ont pas été à la hauteur, dans la grande majorité des cas, des attentes et des investissements pratiques. Les modalités du travail à la maison

Compétences et accompagnements | Le socle commun pour les nuls | Scoop.it Mis en ligne le mardi 7 février 2012. Compétences et accompagnement sont au sommaire d’un dossier dans la lettre d’information de février 2012 éditée par Prisme. "Depuis les années 1990-​​2000, tous les sec­teurs pro­fes­sionnels se sont vu concernés d’une cer­taine manière par la question de l’accompagnement et le mot est passé insen­si­blement du voca­bu­laire familier au voca­bu­laire pro­fes­sionnel." Consulter la lettre de Prisme L’ACCOMPAGNEMENT : thême de la JOURNEE d’ETUDE de PRISME au CNAM le 8 février-​​vidéo de Maêla PAUL MAELA PAUL par ddjs85 L’accompagnement : entre autonomisation et territorialisation-​​ Maela PAUL (article Prisme) Une approche par com­pé­tences, de la remé­diation à la ré-​​évaluation In L’ÉCOLE DE DEMAIN Interview Jean-Pierre Obin Le Livret de com­pé­tences expé­ri­mental : comité de pilotage à à Issy-​​les-​​Moulineaux In Res­sources Jeu­nesse :

Décrochage scolaire, de quoi parle-t-on ? Par Françoise Solliec Depuis quelques années, la problématique du décrochage scolaire mobilise la scène de l’éducation nationale. Comment identifier les décrocheurs ? L’école est-elle responsable de ces échecs ? Comment prévenir le décrochage ? Dans le foisonnement des analyses, des initiatives et des acteurs, nous tentons ici de tracer quelques pistes. Quelques documents pour s’y retrouver Depuis plusieurs décennies, le nombre de jeunes de plus de 16 ans quittant le système scolaire sans qualification (ni CAP, ni BEP, ni baccalauréat), interpelle chercheurs et pouvoirs publics. « Maintenant que l'insertion professionnelle et sociale se trouve largement indexée sur le diplôme que l'on possède, sur le fait d'avoir en quelque sorte ce brevet de normalité sociale que constitue le long passage par l'école, celui que ne passe pas par l'école, qui n'y réussit pas qui n'a pas de diplôme, a toute chance de se retrouver dans une grande difficulté. L'entretien La revue Foéven n°162, décembre 2011

Réseau Cybersavoir | Blog | La différenciation pédagogique en apprentissage et en évaluation Publié le 07 novembre 2011 Réseau Centre, CSDM (Automne 2006) Inspiré de la présentation de Jolène Lantier, MELS (février 2006) Mise en forme par Hélène Fontaine, c.p. Modification de Patrick Simard c.p. Modification de Martin Gagnon, c.p. Dans quels documents officiels parle-t-on de différenciation? Loi sur l’instruction publiqueRégime pédagogiqueProgramme de formation de l’école québécoisePolitique d’évaluation des apprentissagesPolitique en adaptation scolaireDifférents cadres de référenceCompétences professionnellesGuide de la sanction des études Les postulats de Burns Définition de la différenciation pédagogique Démarche qui met en œuvre un ensemble diversifié de moyens d’enseignement et d’apprentissage afin de permettre à des élèves d’âges, d’origines, d’aptitudes et de savoir-faire hétérogènes d’atteindre par des voies différents des objectifs communs, et, ultérieurement, la réussite éducative.Conseil supérieur de l’éducation, 1998 La différentiation en évaluation ce n’est pas…

Les nouvelles inégalités 18 février 2004 - Jean Bensaïd, Daniel Cohen, Éric Maurin et Olivier Mongin s’interrogent sur les nouvelles formes que prennent les inégalités. Que la question des inégalités apparaisse désormais comme un phénomène social majeur est en tant que tel révélateur d’un changement considérable. Autrefois, on aurait parlé d’exploitation, de domination. Ce changement de discours est à bien des égards paradoxal et c’est sans doute pourquoi nous avons tant de mal à en bien comprendre les causes et la nature profonde. Le paradoxe de départ est que l’on doive affronter comme un problème politique nouveau la hausse des inégalités, alors même que le grand espoir du XXe siècle était, à l’inverse, que l’État-providence et la scolarisation de masse parviennent à les réduire. Le second paradoxe porte sur la réalité de cette hausse des inégalités. Il faut donc aller au-delà de ces statistiques globales. La tertiarisation de l’économie Les employés sont également une catégorie en pleine mutation. 1. 2. 3.

Apprendre s'apprend aussi hors de l'école - PortLeucate Les apprentissages ne sont pas cloisonnés dans les murs de l’école. Des colonies de vacances aux structures d’accompagnement scolaires, ils investissent d’autres lieux en lien ou non avec l’institution scolaire. L’éducation se vit en continu et le rapprochement entre tous les modes d’acquisition de savoirs est un enjeu. Le temps des loisirs, le temps de l’épanouissement Dès l’avènement de la scolarisation obligatoire, le temps libre devient un enjeu éducatif. Isabelle Montfortet précise que des études montrent une corrélation positive entre activités extra-scolaires et niveau de performance scolaire. Avec le temps est apparu le concept d’enfant apprenant. Reprendre le chemin des apprentissages Autre situation d’apprentissage hors temps scolaire, les initiatives du type réussite éducative s’inscrivent dans une complémentarité avec l’école. Les compétences de l’enfant sont valorisées. Les activités proposées sont multiples et visent aussi une ouverture sur le monde et sur le territoire.

L’école, mission égalité ? 7 janvier 2014 - Assurer l’accès de tous au savoir est l’une des missions fondamentales de la République. En théorie. Mais en pratique, l’accès au savoir n’est pas le même pour tous les élèves. L’école pour tous ? L’école permet à tous de mieux comprendre le monde, de connaître ses droits pour mieux les faire respecter, et d’acquérir des savoirs et des savoir-faire. 90 % des enfants d’enseignants observés en sixième en 1995 ont obtenu le bac en moyenne sept années plus tard, contre 40,7 % des enfants d’ouvriers non-qualifiés. Les conditions de vie Les conditions de logement, qui dépendent beaucoup du niveau de revenus des parents, comptent pour une part non négligeable. Les parents qui aident L’environnement joue un rôle majeur dans la réussite à l’école. Une école inadaptée En France, les programmes valorisent plus qu’ailleurs la culture des catégories socialement favorisées : la maîtrise d’un savoir mathématique théorique et de la langue française.

www.afev.fr Paris, le 14 septembre 2011 DOSSIER DE PRESSE4ème Journée du Refus de l'Échec ScolaireLa parole aux enfants et aux familles.Chaque année, plus de 180 000 jeunes sortent du système éducatif sans diplôme, la France produit un échec scolaire massif. La lutte contre cet échec devient l'un des enjeux majeurs en matière de politique éducative. Si le principe de la mobilisation contre l'échec scolaire est acté dans de nombreux textes législatifs de l'éducation, le plus difficile reste à faire : passer des paroles ou des écrits, à des transformations effectives. Pour ce faire, il nous semble indispensable de partir de la réalité vécue par les familles et les enfants pour mettre en perspective leur point de vue et leurs attentes. Nous devons construire les évolutions du système éducatif à partir de cette réalité.

L’orientation à la fin du collège accentue les inégalités sociales 6 février 2014 - Les vœux d’orientation des familles en fin de troisième dépendent fortement de leur milieu social. 90 % des enfants de cadres supérieurs demandent une seconde générale ou technologique, contre moins de la moitié des enfants d’ouvriers non-qualifiés et d’employés de services aux particuliers. « A résultats scolaires et autres caractéristiques sociales donnés, les enfants d’agriculteurs, d’employés et d’ouvriers choisissent moins souvent d’être orientés en seconde générale et technologique, sans que cette moindre ambition ne soit corrigée par les décisions du conseil de classe ». Alors que l’étude Pisa menée par l’OCDE a fait grand bruit, la note d’information du ministère de l’éducation (voir « pour en savoir plus ») est passée presque inaperçue. Les auteurs étudient le passage en seconde, un moment crucial pour les élèves, puisqu’aujourd’hui presque tous continuent jusqu’à ce niveau. Or 95 % des vœux des familles sont aujourd’hui satisfaits.

L'accompagnement, nouveau paradigme scolaire ? Le CRAP-cahiers-pédagogiques organisait les 25- et 26 octobre à Paris (mairie du XXe) un colloque portant sur "l'accompagnement, dans et hors l'école". Avant la publication des actes du colloque sur le site du CRAP, je prends le clavier pour vous faire partager quelques notes et réflexions autour de ces questions. Deux interventions nous retiendront particulièrement ici, celles de Jean Houssaye et de Françoise Clerc, qui ont respectivement ouvert et clos le colloque. Cette prise de notes se veut la plus rigoureuse possible, mais je vous conseille bien entendu de lire ultérieurement les actes du colloque ou de consulter les vidéos. Ces deux interventions éclairent sur les politiques actuelles et les enjeux pédagogiques et de société qui y sont liés. Le soutien contre la pédagogie différenciée ? Jean Houssaye a lui-même qualifié son intervention de "pessimiste", mais avec un vrai sens de l'humour prompt à faire réagir son auditoire.

L’école peut-elle réduire les inégalités sociales ? 13 décembre 2013 - Face aux inégalités sociales, l’école ne peut pas tout. Mais elle ne fait pas assez. Et certaines réformes ont même accentué les écarts. Une analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Se demander si l’école peut réduire les inégalités a quelque chose d’incongru. C’est l’une des fonctions principales de l’école de la République laïque et gratuite, qui a vocation à instruire tous les enfants sans distinction. Les inégalités sont en partie indépendantes de l’école Plusieurs facteurs poussent à la montée des inégalités sociales, sans que le système éducatif n’y puisse grand chose. Dans des sociétés où les savoirs formels prennent de plus en plus d’importance, le diplôme joue un rôle croissant dans la définition des positions sociales. La valeur donnée au diplôme n’est pas cependant le seul élément discriminant : d’autres facteurs limitent le rôle de l’école quand il s’agit de déterminer les positions sociales. Il reste des moyens à l’école

Related: