Cahiers de la recherche sur l’éducation et les savoirs Céline Alvarez, une institutrice révolutionnaire L'ancienne enseignante a démissionné de l'éducation nationale, mais n'a pas renoncé à diffuser les outils de l'école de demain Ne dites pas d'elle qu'elle est « professeure » : cela efface son sourire, assombrit son humeur. D'abord parce que l'année scolaire qui vient de débuter se fera sans elle : Céline Alvarez n'a pas repris, ce 2 septembre, le chemin de l'école maternelle Jean-Lurçat de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) où elle avait entrepris, en 2011, de croiser la pédagogie Montessori avec la recherche en sciences cognitives. Faute de pouvoir élargir l'expérimentation, elle a pris la lourde décision de donner sa démission. Ensuite parce que ce n'est pas pour « professer », comme elle dit, que cette jolie trentenaire a passé en candidat libre, il y a cinq ans, le concours de l'enseignement. Et elle le justifie sans s'embarrasser de fausse modestie : « C'était pour infiltrer le système et parvenir à le changer, pas pour enseigner. « Manque de recul », « manque d'évaluation »...
Les gestes professionnels et le jeu des postures de l’enseignant dans la classe : un multi-agenda de préoccupations enchâssées Un contexte idéologique et politique pressant 1Partout en Europe et en Amérique, la question de l’école et de la formation des maîtres devient une question politique et idéologique de premier plan. Les cursus de formation sont rallongés ici, raccourcis, là. Les institutions de formation sont prises dans la tourmente permanente de remises en cause, de campagnes médiatiques, de prescriptions institutionnelles, elles-mêmes soumises au maelström d’une pensée politique qui puise plus ses arguments dans des logiques économiques, technocratiques, supranationales que dans la culture accumulée par les enseignants, par les formateurs et les travaux de recherche. 2Les chercheurs-enseignants-formateurs qui ont contribué aux travaux présentés ici ont tous inscrit leurs recherches dans cette urgence éthique et politique visant à instrumenter mieux la formation des enseignants. La transposition nécessaire d’un ensemble très riche de travaux théoriques Donner un statut aux divers langages dans la classe
TIPA. Travaux interdisciplinaires sur la parole et le langage Zone Proximale de Développement « Formateurs : la posture est aussi importante que le message » Les formations de formateur se distinguent avant tout par leurs contenus : il s’agit moins, en effet, de prodiguer des connaissances que d’expliquer comment animer un groupe et comment faire vivre une parole. En d'autres termes, délivrer à la fois des savoirs et des savoir-faire. Alors que les formations de formateur se sont toujours distinguées par leur public particulier, qui induit des apprentissages tout aussi spécifiques, plusieurs évolutions du moment rendent encore plus complexe cet enseignement. Le principe de « formation-action » Parmi les acteurs reconnus en termes de formation de formateurs, l’Afpa qui propose un cursus de huit mois à temps plein de formateur professionnel d’adultes, titre de niveau 3 composée de quatre modules jalonnés de deux périodes en entreprise. « Cette formation propose deux qualifications partielles, explique César Buedo, formateur métiers de la formation et de l’insertion à l’Afpa. Antoine Teillet
Doctorat 2.0, les outils numériques au service des chercheurs | Thot Cursus | Enlettrées L’apprentissage actif expliquerait les effets positifs de la classe inversée - L'École branchée - actualité Pour plusieurs intervenants du milieu de l’éducation, la classe inversée est un modèle qui aurait des impacts positifs sur la réussite et la motivation des élèves. Mais le succès de la classe inversée relève-t-il du modèle lui-même ou des implications qu’il sous-tend? Une étude s’est penchée sur la question. La classe inversée, modèle pédagogique qui vise à ce que les élèves réalisent les activités pratiques en classe et assimilent la portion théorique en dehors des heures de cours, jouit d’une certaine popularité actuellement. Pour plusieurs intervenants du milieu de l’éducation, au primaire comme au secondaire, ce modèle aurait des impacts positifs sur la réussite et la motivation des élèves. Mais le succès de la classe inversée relève-t-il du modèle lui-même ou des implications qu’il sous-tend? Une étude publiée dans le dernier numéro de la revue Life Sciences Education s’est intéressée à cette question.
L’enseignement explicite de la compréhension en lecture Comment améliorer la compétence des élèves à comprendre ce qu’ils lisent? Selon plusieurs, l’enseignement efficace de la compréhension des écrits passe par un enseignement explicitement des stratégies de compréhension. Maryse Bianco, chercheuse à l’Université Pierre-Mendès-France de Grenoble, se positionne en faveur d’un enseignement explicite de la compréhension des écrits. Dans cet article, elle justifie les raisons d’adopter cette approche. Selon la chercheuse, l’enseignement explicite de stratégies de compréhension de textes serait l’avenue à privilégier pour que la compétence à lire des lecteurs en difficulté progresse. La compréhension des textes est une activité cognitive complexe qui requiert la maitrise du code linguistique, mais aussi la mise en œuvre de processus cognitifs généraux, tels que l’activation de connaissances en mémoire, la capacité à établir des inférences et à mobiliser des processus attentionnels. Mieux comprendre les stratégies de lecture des élèves Flaticon &
Styles d’apprentissage; styles cognitifs et modalités d’apprentissage | Tice-pro D’après le LEM (Laboratoire d’Enseignement Multimédia de l’Université de Liège) S’il n’y a pas d’apprentissage il n’y pas d’enseignement. L’enseignant n’est plus un dispensateur d’informations (d’ailleurs tout le monde peut avoir ces mêmes informations sans le professeur) mais un manager. Il doit gérer les apprentissages de ses étudiants et se demander ce qu’ils doivent apprendre? Quelles activités vais je planifier ? Therer et Willememart ont mis en place un tableau synthétisant les styles d’enseignement selon que la stratégie soit plus centrée sur le contenu ou les élèves. Ne pas confondre style d’enseignement qui représente la manière d’organiser la relation enseignant/enseigné et stratégie d’enseignement qui relève plus du comportement didactique. Les objectifs psychomoteurs ont recours à tous les styles et à de multiples stratégies (démonstration, travaux pratique etc. Pour apprendre chacun met en oeuvre une stratégie qui lui est propre.
Le QCM inversé : un outil qui permet d’apprendre et non plus d’interroger ! | Le blog de JC2 Il est impossible de construire un questionnaire à choix multiple (QCM) si on ne connaît pas son cours. Même les professeurs les plus expérimentés sont obligés de lire avec précision le contenu de leur cours pour être capables de rédiger un QCM et d’y proposer tout un choix de bonnes et mauvaises réponses. C’est ce que l’on fait dans les cursus contenant des concours (comme la première année commune des études de santé) et pour lesquels il n’est pas nécessaire de corriger les copies. Un simple tableau avec des cases cochées ou pas y suffit. Aussi, la question s’est posée de l’utilisation d’un QCM, non plus pour interroger des étudiants, mais pour les obliger à connaître leur cours. Il suffisait alors de leur demander de construire eux-mêmes ces QCM. C’est le prof qui devient alors l’élève à évaluer, se retrouvant seul et sans documents devant 12 QCM. En fin d’épreuve, on demande aux étudiants ce qu’ils ont pensé de l’exercice. POINTS POSITIFS ET SATISFACTIONS.
Gestes professionnels, gestes de métier : de l’analyse à la formation Le 5 février dernier, la Chaire UNESCO « Former les enseignants au XXIe siècle » organisait une journée d’étude sur « Les gestes professionnels des enseignants comme objet d’étude et objet de formation ». La colonne vertébrale de cette journée a été deux extraits vidéos, des moments de vie d’une même classe et deux enseignants, l’une de français, l’autre de maths. Dans son introduction à la journée, Luc Ria a posé le décor, sur le fond et sur la forme que pouvaient prendre les réflexions et travaux sur les gestes professionnels[1]. Quelles méthodes pour les étudier ? Existe-t-il une culture partagée sur des gestes professionnels ? Les enseignants sont isolés, dans des espaces clos et s’ils inventent, testent des gestes professionnels, ils peuvent avoir des difficultés à partager ces gestes, à créer des référentiels. Ces gestes professionnels sont-ils révélateurs des préoccupations des enseignants ? Visionnage des vidéos et réactions à chaud de collègues formateurs Agir en tension
Biens communs Présentation de l'éditeur L’anti-recette des biens communs Laurence Duchêne, Paul Guillibert, Thibault Henneton, Gaëlle Krikorian, Sophie Wahnich , « L’anti-recette des biens communs » La gestion collaborative, une utopie concrète Chantier / Eschyle à Schengen Carine Fouteau, Emmanuelle Gallienne, Isabelle Saint-Saëns, Lise Wajeman, « Avant-propos » Le supplice du taon Irène Bonnaud, « Les Exilées » Entretien / Todd Shepard « France-Algérie, et retour » Cahier Dominique Dupart, « Quand il fait froid, il faut mettre… » Emmanuelle Bayamack-Tam, « les bons chiens » Lancelot Hamelin, « Sous le vernis du MP2013 » Xavier de La Porte, Darc un jour » Caroline Bergvall, « FIRST TAKE. Laure Vermeersch, « le partage du sonore » Entretien / Beatriz Preciado « fluides bouillants » Haut de page