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Coronavirus : la dégradation de la biodiversité en question

Coronavirus : la dégradation de la biodiversité en question
« Nous envahissons les forêts tropicales et autres paysages sauvages, qui abritent tant d’espèces animales et végétales – et au sein de ces créatures, tant de virus inconnus. Nous coupons les arbres ; nous tuons les animaux ou les envoyons sur des marchés. Nous perturbons les écosystèmes et débarrassons les virus de leurs hôtes naturels. Lorsque cela se produit, ils ont besoin d’un nouvel hôte. Souvent, cet hôte, c’est nous. » C’est ainsi que l’écrivain américain David Quammen résume, dans une récente tribune au New York Times, pourquoi nous sommes en grande partie responsables de la pandémie de Covid-19. Huit ans plus tard, depuis sa maison du Montana, il observe cette crise avec frustration. « Lorsque je travaillais sur mon livre, les experts me prédisaient exactement ce qui est en train de se passer, raconte-t-il. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Coronavirus : « L’origine de l’épidémie de Covid-19 est liée aux bouleversements que nous imposons à la biodiversité »

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/04/04/coronavirus-la-degradation-de-la-biodiversite-en-question_6035591_1650684.html

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Edouard Bard : « La pandémie de Covid-19 préfigure en accéléré la propagation du réchauffement climatique » Tribune. La pandémie de Covid-19 n’est sans doute pas d’origine climatique, même si nous n’avons pas encore de certitude sur les éventuels changements environnementaux qui auraient pu rapprocher les populations des animaux hôtes (chauve-souris et pangolin) de l’homme. Néanmoins, l’épidémie en cours donne à réfléchir aux climatologues, car elle préfigure en accéléré la propagation du réchauffement mondial prévu pour les prochaines décennies. La crise provoquée par le coronavirus constitue en quelque sorte une répétition générale, un crash test, pour les sociétés humaines. Bien évidemment, la vague climatique s’inscrit dans une durée plus longue que celle du Covid-19, mais on constate les mêmes réactions individuelles et collectives face au risque et à l’adversité, avec des réflexes d’incrédulité, de sidération ou de panique.

Frédéric Keck : “Nous n’avons pas l’imaginaire pour comprendre ce qui nous arrive” Un coronavirus transmis d’une chauve-souris à un pangolin sur un marché de Wuhan, puis aux humains du monde entier : qu’est-ce que cela signifie selon vous ? Frédéric Keck : Nous sommes en train de changer de monde, et l’Europe saisie par le Covid-19 vient de s’en apercevoir. La Chine, et les pays qui sont ce que j’appelle « les sentinelles des pandémies » (Taïwan, Singapour…), l’ont compris depuis longtemps. La caricature politique rentre à l'Assemblée Le catalogue de l'exposition (au format pdf) Inauguration Dans la lignée de Daumier, six dessinateurs politiques contemporains - Boll, Cabu, Calvi, Petillon, Plantu et Wiaz - ont été accueillis pendant plusieurs semaines au Palais Bourbon et ont été invités à y exposer le fruit de leur travail. Ouverte au public, l'exposition « La caricature politique entre à l'Assemblée » visait à proposer un autre regard sur la vie parlementaire, renouant ainsi avec une pratique abandonnée depuis longtemps.

Comment s’organise ma veille ? Comme dans toute production, il peut avoir des coquilles et des imperfections, des mauvaises formulations ou des informations erronées. Merci de le signaler, pour bonifier cette production. Introduction : comment avoir une vue panoptique de la situation ? Océans profonds : que sait-on de la vie dans les conditions extrêmes ? Il est de coutume de dire que l’on connait mieux la surface de la Lune que le fond de nos océans. Au-delà de 200 mètres de profondeurs, moins de 10% du relief des fonds marins est connu. On a longtemps cru que c’était une zone azoïque dépourvue de toute vie, du fait des conditions extrêmes de pression, de froid et d’absence de lumière. C’est en fait tout l’inverse : les abysses sont peuplés de multiples organismes, dont certains survivent dans des conditions extrêmes. Que sait-on de la vie dans les océans profonds ?

(5) Philip Mirowski : «L’après ne sera pas favorable à une société de gauche, mais à une accélération des mesures néolibérales» Le monde d’après le confinement sera-t-il celui d’hier ou de demain ? D’un côté, les partisans de l’écologie militent pour une relance verte, sobre, centrée sur les besoins essentiels. De l’autre, les industries se préparent à mettre les bouchées doubles pour combler le retard, annoncent qu’il va falloir travailler plus et demandent des subventions colossales. Des chauve-souris et des hommes : politiques épidémiques et coronavirus Les mesures de quarantaine, de confinement, et de surveillance arrivent toujours trop tard. Elles ne font qu’amoindrir des effets déjà actifs et envahissants, mais n’agissent en rien sur les causes du problème. Le Covid-19 est, rappelons-le, une zoonose : une maladie qui s’est transmise des animaux aux humains.

La liberté d’expression, un droit presque absolu « On a vengé le prophète ! », criaient les frères Kouachi quelques instants seulement après avoir ôté la vie à toute une partie de la rédaction de Charlie Hebdo. À l’émoi de la population s’est ajoutée l’incompréhension : les Français, sidérés, ont découvert que certains étaient prêts à tuer pour des caricatures de presse. Et ce dans un pays qui, fort de sa tradition voltairienne, a choisi dès 1789 de donner à la liberté d’expression un rang constitutionnel. Publicité, « part de cerveau disponible »... et libre-arbitre « La publicité : un moyen étudié pour vous rendre mécontent de ce que vous avez et vous faire désirer ce que vous n’avez pas » (Serge Latouche)

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Coronavirus : « En réduisant la diversité, on augmente la probabilité qu’un virus passe d’une espèce à l’autre et atteigne les hommes » « Les futures pandémies risquent de survenir plus fréquemment, de se propager plus rapidement, d’avoir un impact économique plus important et de tuer davantage de personnes si nous ne sommes pas extrêmement prudents quant aux impacts possibles des choix que nous faisons aujourd’hui. » Quatre experts de la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) appellent, dans un article publié lundi 27 avril sur le site Internet de l’institution, à ce que la protection de la nature soit au cœur des choix que les gouvernements font aujourd’hui, à l’heure de la mise en œuvre de plans de relance pour faire face à la pandémie de Covid-19. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Coronavirus : sur la piste de la « pangolin connection » En quoi l’activité humaine est-elle responsable de cette pandémie ? Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les secrets de la chauve-souris, « souche à virus » au système immunitaire d’exception

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