Robin Renucci lit "Les Contemplations" de Victor Hugo
Le comédien et réalisateur Robin Renucci, directeur des Tréteaux de France, prête sa voix à Victor Hugo, pour interpréter un extrait de ses Contemplations, un passage du célèbre poème "Melancholia". Victor Hugo, poète militant, publie ce poème en alexandrin en 1856. Il y évoque le travail des enfants, la misère du peuple dans un plaidoyer en faveur de la justice et de la liberté.
"Fables" de Jean de La Fontaine : le verbe en majesté
Depuis la parution du premier recueil en 1668, le succès des Fables de la Fontaine n'a jamais été mis en doute : 184 fables d’abord dédiées au dauphin Louis de France, alors âgé de sept ans, écrites dans un style vif et faussement naïf, la plupart imitées des auteurs antiques, comme Ésope. Dix ans plus tard, un deuxième recueil en cinq livres et 87 fables, dédié cette fois à Madame de Montespan, la favorite de Louis XIV. N’allez pas croire que La Fontaine avait trouvé le bon filon et qu’il n’avait qu’à tirer le fil... Le poète veut montrer qu’il se renouvelle : il fait entrer de nouveaux animaux dans son bestiaire, plus d’humains aussi, son écriture est plus subtile, et il multiplie les sources : aux classiques de l’Antiquité s’ajoute l'influence orientale venue d'un fabuliste indien, Pilpay. En outre, dans la sélection de fables qui vous est proposée aujourd’hui, un animal règne en maître : le lion, tantôt cruel, tantôt rusé, que l'auteur ne cesse d'associer à Louis XIV.
"La Princesse de Clèves" : les conventions avant les émotions
En 1678, La Princesse de Clèves est publié anonymement. Ses lecteurs n’apprendront que plus tard que son auteur est une femme. Nommée à 16 ans demoiselle d’honneur de la reine Anne d’Autriche, la mère de Louis XIV, Madame de La Fayette sera toute sa vie une habituée des salons littéraires. "Parrainée" par La Rochefoucauld, l’auteur des Maximes, elle y côtoie les plus grands écrivains de son temps. Épouse du Comte de La Fayette, mari peu encombrant, plus vieux qu’elle, et qui passe la majeure partie de son temps sur ses terres en Auvergne, elle mène à Paris la vie qu’elle souhaite : celle d'une intellectuelle libre.
Victor hugo, les contemplations, livres i à iv
Les Contemplations constituent une œuvre majeure dans l’œuvre de Victor Hugo. L’auteur exprime dans ce recueil le processus d’englobement du monde dans les mots. Le poète, considéré comme sujet lyrique, réfléchit en lui bonheur et misère, infini et mort, grandeur et cataclysme. Les Contemplations, Victor Hugo, 1856 Biographie - contexte de production du recueil ● Victor Hugo est un auteur français, qui a une importance littéraire et artistique immense.
Les Contemplations, structure et analyse du recueil
Publié en 1856, Les Contemplations est un recueil poétique de Victor Hugo qui évoque vingt cinq années de la vie du poète. Les poèmes rapportent le souvenir de moments d'allegresse et d'insouciance, de fêtes de famille et de jeux d'enfants. On y trouve les émotions simples de la vie, les engagements, les combats de l'homme politique, mais aussi la mort, le deuil ainsi qu'une foi mystique. ► La structure d'ensemble
Petit poème pour y aller
Un poème parfois, ce n’est pas grand-chose. Un insecte sur ta peau dont tu écoutes la musique des pattes. La sirène d’un bateau suivie par des oiseaux, ou un pli de vagues. Un arbre un peu tordu qui parle pourtant du soleil. Ou souviens-toi, ces mots tracés sur un mur de ta rue : « Sois libre et ne te tais pas !
Apollinaire, le bien-aimé
Pour ce dernier numéro, on retrouve le recueil Alcools d’Apollinaire, et l’un de ses poèmes-phare : "La Chanson du Mal-aimé". Le thème de l’amour malheureux et la forme rassurante du vers octosyllabe peuvent susciter chez le lecteur le sentiment d’être en terrain connu, mais allons un peu au-delà... Au moment de la publication d’Alcools, Apollinaire tient à renvoyer le chant élégiaque à une période révolue de sa vie : le jeune "Mal-aimé" a depuis lors rencontré l’artiste peintre Marie Laurencin en 1908. Avec elle, l’amour "Phénix", qui meurt pour mieux renaître, durera quatre ans. Dix ans ans plus tôt, Apollinaire, pour gagner sa vie, s’était fait engager comme précepteur au service de la fille d’une riche allemande. Entre août 1901 et août 1902, il accompagne son élève et sa mère en Allemagne : tous les poèmes de la section "Rhénanes" d’Alcools naissent de ce séjour.
Les Contemplations, livres I à IV : fiche de lecture
Voici un résumé et une analyse (fiche de lecture) des livres I à IV des Contemplations de Victor Hugo. Les Contemplations (1856) forment un recueil d’une grande richesse puisqu’elles font voir vingt-six années de la vie de Victor Hugo. Comme le poète l’indique dans sa préface, il s’agit des « Mémoires d’une âme« , une sorte d’autobiographie poétique organisée en deux parties « Autrefois » (livres I à IV) et « Aujourd’hui » (livres IV à VI), la césure se situant en 1843, l’année de la mort de sa fille Léopoldine alors âgée de 19 ans. Cette analyse porte sur les livres I à IV qui permettent de retracer le début de cet itinéraire (« Aurore », « L’âme en fleur », « Les luttes et les rêves ») jusqu’à la mort de Léopoldine (livre IV « Pauca Meae »). Analyses des poèmes issus des Contemplations sur ce site :
Les Contemplations, la poésie de l’ego (Éduscol)
Les Contemplations sont le « livre d’un mort », déclare l’auteur dans sa préface. De fait, ce vaste recueil poétique se lit comme une traversée. Le parcours que propose « Les Essentiels » de la BnF permet une approche globale de Victor Hugo, à travers une découverte de l’auteur en images et au moyen d’une chronologie simplifiée.
Préparatifs (se faire beau) - Ép. 1/4 - Finir en beauté
« Tout est ici parfaitement beau, tel que je l’aime. Je veux dire qu’ici c’est la paix », Vincent Van Gogh La Beauté, aux éditions Poesis, 2019 On peut s’envoler pour la beauté, lui décerner des florilèges, des soirées officielles à déclamations, si on n’aborde pas la question dans nos vies ordinaires de savoir où l’on en est, de nos métamorphoses ou de nos pertes, si par ailleurs son opposée ( la laideur ?
"Phèdre", de Jean Racine : la déflagration d'une passion
Au XVIIe siècle, s'il est un auteur qui n’a pas attendu #MeToo pour porter haut la voix des femmes, leur drame, leur souffrance, c’est bien Racine. Comme Bérénice avant elle, Phèdre tient ici le premier rôle. La tragédie se définit autour de deux principes : Phèdre suscite à la fois l’horreur et la pitié. Monstrueusement amoureuse, elle se fait horreur à elle-même.