https://www.laquadrature.net/2020/04/14/nos-arguments-pour-rejeter-stopcovid/
Related: covid19 • Partage de ressources "Coronavirus et le monde de demain" • StopCovid • Covid 84 : Téléphonie mobile : Fichage traçage big data triangulation géolocalisation« StopCovid est un projet désastreux piloté par des apprentis sorciers » Nous reproduisons, avec l’accord de leurs auteurs, la tribune parue aujourd’hui dans le quotidien Le Monde concernant l’application StopCovid, écrite par Antonio Casilli, Paul-Olivier Dehaye, Jean-Baptiste Soufron, et signée par UGICT-CGT et La Quadrature du Net. Le débat au parlement se déroulera le 28 avril et nous vous invitons à contacter votre député⋅e pour lui faire part de votre opposition au projet et de lui demander de voter contre. Tribune. Le mardi 28 avril, les parlementaires français seront amenés à voter sur StopCovid, l’application mobile de traçage des individus imposée par l’exécutif. Nous souhaitons que, par leur vote, ils convainquent ce dernier de renoncer à cette idée tant qu’il est encore temps. Non pas de l’améliorer, mais d’y renoncer tout court.
Stop Covid - L’application du gouvernement en question Le gouvernement a officialisé son projet d’application mobile qui permettra de garder une trace des personnes que vous avez croisées au cours des derniers jours pour vous prévenir si elles se déclarent positives au coronavirus. Baptisée Stop Covid, elle s’inscrit parmi d’autres mesures envisagées dans le cadre de la réflexion sur une stratégie de déconfinement. Il faudra plusieurs semaines pour valider les hypothèses technologiques, tester puis déployer l’application. Mais déjà, elle soulève une polémique précipitée sur la protection de la vie privée. Quel est le principe de fonctionnement de l’application Stop Covid ? Stop Covid est une application à télécharger sur son smartphone qui enregistrera, une fois la fonction Bluetooth de l’appareil activée, les personnes avec qui vous êtes en contact pendant environ 15 minutes au moins.
Prophètes et technologistes à l’ère de la suspicion généralisée Aujourd’hui, Framatophe développe son analyse sur l’impasse technologique des solutions de pistage d’une population, et sur l’opportunité pour les gouvernements d’implanter une acceptation de la surveillance généralisée dans notre culture. L’accès à l’ensemble de nos articles « framaconfinement » : Ha ! Le sacro-saint « révélateur ». À écouter et lire les médias, la pandémie Covid-19 que nous traversons aujourd’hui est censée « révéler » quelque chose, un message, un état d’esprit, l’avènement d’une prophétie. Coronavirus : 8 500 respirateurs produits... pour rien ? Air Liquide s’est associé à PSA, Valeo et Schneider Electric pour produire 10 000 respirateurs artificiels. Cette mobilisation de l’industrie française doit répondre aux besoins urgents des soignants. Mais une enquête de la cellule investigation de Radio France montre qu’ils sont inadaptés aux malades du Covid-19. Comme dans toute guerre, il y a un branle-bas de combat. À la mi-mars, sur son flanc droit, le gouvernement est sous le feu des critiques pour n’avoir pas pu livrer suffisamment de masques aux personnels soignants.
Coronavirus : à Singapour, l'application de traçage qui fait rêver la France C’est une application de "tracking", ou "traçage" des personnes, qui fonctionne avec le bluetooth, technologie radio de très courte portée. Il n’y a pas de géolocalisation automatique par GPS. Pas question donc d’enregistrer tous vos déplacements, ce sont uniquement vos "points de contacts" avec d’autres individus qui sont pris en compte - cet aspect a particulièrement séduit la gouvernement français, qui prépare son application "Stop Covid" d’après ce modèle pour faire respecter le confinement en pleine crise sanitaire liée au coronavirus. >> Les dernières informations sur la pandémie de coronavirus dans notre direct
Patrice Franceschi : « Accepter le traçage numérique, ce serait s’engager sur une pente fatale » « Dans le combat contre le coronavirus, les “personnalités” qui nous engagent à céder une part supplémentaire de nos libertés via notre “traçage numérique” sont largement majoritaires. On les entend beaucoup mais il ne faut pas se laisser endormir par les paroles lénifiantes à propos de soi-disant garde-fous aux noms nouveaux et pittoresques, comme “données anonymisées” ou “agrégées”, “consentement éclairé » ou “exception numérique”. Il s’agit d’une novlangue. Rien de ce qui se trouve sur un téléphone ou un ordinateur n’est réellement et absolument anonyme. Ceux qui transigent sur la restriction des libertés, au prétexte que cette restriction ne serait que provisoire, méconnaissent le fonctionnement de la nature humaine et ce qui mène les sociétés comme ce qui conduit les pouvoirs en place.
Air France a du plomb dans l’aile Mise à jour, le 26 mai 2020 : Sur la base, notamment, du travail d’analyse et de modélisation réalisé par le Réseau Action Climat, nous souhaitons aujourd’hui préciser qu’il nous semble important de viser comme première étape la fermeture des lignes pour lesquelles une alternative en train est disponible en moins de 6h, car cela permettrait de maximiser le bénéfice climat d’une telle mesure, en incluant notamment les 5 lignes intérieures les plus émettrices en CO2. En parallèle, il est essentiel de mettre en place un plan de relance du secteur ferroviaire et de développement du train de jour et de nuit, pour que la fermeture de vols courts, domestiques et européens, puisse être étendue progressivement. 1. Utiliser des agrocarburants ?
StopCovid: ce que l'on sait de l'application qui accompagnera (peut-être) le déconfinement C'est l'une des pistes envisagées par le gouvernement pour accompagner la sortie du confinement : une technologie de traçage des personnes infectées par le Covid-19 pour identifier de potentielles chaînes de contamination. Ce mercredi, Olivier Véran et Cédric O ont apporté de premiers éléments sur son développement. Depuis que la possibilité de mettre en place une technologie de traçage des personnes touchées par le Covid-19 a été évoquée, cette solution fait polémique, agitant la question des libertés individuelles et de la collecte d'informations personnelles par les autorités. Mais que sait-on exactement de ce que pourrait être cette application ? Jusqu'à ce mercredi, on n'en savait pas grand-chose : mais mercredi matin, dans Le Monde, le ministre de la Santé Olivier Véran et le secrétaire d'État au Numérique Cédric O ont présenté les premiers aspects du projet qui pourrait donner naissance à une application, dont le nom est pour l'instant StopCovid.
Post-scriptum sur le déconfinement : demain, tous auxiliaires de police ? - Médias / Net « Ce n’est pas la culture française, et je fais confiance aux Français pour que nous n’ayions pas besoin de mettre en place ces systèmes qui atteignent la liberté individuelle de chacun ». Le 26 mars, interrogé par Léa Salamé sur l’opportunité de transformer les téléphones en mouchards pour traquer le coronavirus, Christophe Castaner semblait catégorique, balayant avec l’aplomb du premier flic de France la possibilité d’une surveillance à des fins sanitaires. Mais en temps de pandémie, l’incertitude prévaut et l’exécutif a finalement changé de braquet : mercredi 8 avril, dans une interview au Monde, le ministre de la Santé, Olivier Véran, et le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, ont confirmé que la France travaillait sur StopCovid, une application qui permettrait de « retracer l’historique des relations sociales » des personnes infectées. L’écosystème clandestin de la surveillance devient visible
Recours aux Gafam, centralisation : les choix techniques sur StopCovid ont attisé les tensions au sein de l’État Les différents services publics mobilisés sur le développement de l’application de traçage numérique StopCovid se sont opposés sur le degré de centralisation de l’application et sur la coopération avec les entreprises privées, dont les géants Google et Apple. La direction interministérielle du numérique n’est pas parvenue à faire prévaloir sa vision stratégique. Dans cette enquête, Acteurs publics a pu reconstituer le fil des débats internes. Le développement de l’application StopCovid est loin de faire l’unanimité au sein de l’État.
(2) Greenpeace veut interdire les dividendes aux entreprises polluantes Haro sur les gros dividendes versés aux actionnaires des entreprises les plus néfastes pour la planète. Greenpeace publie ce jeudi un rapport accusateur, appelant à «interdire par la loi la rémunération des actionnaires dès lors que celle-ci repose sur des activités néfastes pour le climat». D’après les calculs de l’ONG, les dix sociétés les plus polluantes du CAC 40 ont émis 3,1 milliards de tonnes d’équivalent CO2 et versé près de 20 milliards d’euros de dividendes en 2018. Le pétrolier Total et son comparse gazier Engie, et les grandes banques comme BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole sont particulièrement visées par Greenpeace, en raison de leurs activités de financement des entreprises dont l’activité contribue au réchauffement climatique. «Le lien toxique entre marchés financiers et activités climaticides agit comme un verrou de la transition écologique, commente Clément Sénéchal, chargé de mission climat à Greenpeace.