Acte d'accusation de Megaupload MegaUpload : la cyberguerre a commencé Dès jeudi soir après l'annonce de la fermeture de MegaUpload par les autorités américaines, les Anonymous ont attaqué certaines cibles symboliques en représailles. Ce n'est pas une première, mais cette fois une cyberguerre a commencé. Mise à jour : Voir notre analyse de l’acte d’accusation C’est sûr, il y aura un avant et un après MegaUpload. En s’attaquant à MegaUpload, ça n’est pas seulement un site utilisé par les internautes pour accéder à des contenus illicites qui est visé par une procédure judiciaire. L’affaire MegaUpload fera prendre conscience du pouvoir immense qu’ont les autorités sur le moindre site internet dont ils peuvent provoquer la mort du jour au lendemain, en saisissant ses serveurs et ses noms de domaine. Justice.gov RIAA.org MPAA.org UniversalMusic.com Hadopi.fr Il est à parier que cette liste n’est qu’un début et que les attaques durent longtemps. Vouloir faire respecter l’ordre public sur Internet est on ne peut plus normal de la part des autorités légales. Lire
Les Etats-Unis font fermer Megaupload ! Megaupload, qui compte parmi les vingt sites les plus importants au monde, n'est plus accessible. Le site et les différents services satellite qui l'entourent semblent avoir été mis hors ligne après une action de la justice américaine. Celle-ci confirme l'ouverture d'une procédure criminelle de grande envergure. Selon nos constatations, Megaupload n'est plus accessible en France, quelle que soit la ligne. « Cette action est justifiée par le cas de crime contre le copyright le plus important jamais identifié par les Etats-Unis et vise directement le mésusage d'un site public de stockage et de distribution pour commettre et faciliter les crimes contre la propriété intellectuelle », annonce le DoJ. Megaupload, qu'est-ce que c'est ? Megaupload est un service d'hébergement de fichier, qui permet à n'importe quel internaute de stocker sur ses serveurs un document, une vidéo ou un morceau de musique. Plus de vingt mandats d'arrêt ont été lancés dans huit pays différents.
MegaUpload à la chaise électrique Le FBI a ordonné la fermeture de MegaUpload, un réseau de sites longtemps présenté comme l'un des principaux vecteurs du piratage de films et de titres musicaux. En France l'initiative a été saluée par Nicolas Sarkozy. Sur Internet, la guerre est déclarée. Les Anonymous n'ont pas tardé avant d'attaquer les sites institutionnels un par un. Ça sentait déjà le roussi. Le Département de la Justice américain accuse MegaUpload d’avoir mené une “entreprise de crime organisé, prétendument responsable de piratage en ligne massif et à l’échelle mondiale, à travers Megauplaoad.com et plusieurs sites apparentés, générant plus de 175 millions de dollars de profits criminels et privant ainsi les ayants droit de plus de 500 millions de dollars”. L’acte d’accusation de 72 pages (ci-dessous) vise sept membres de la galaxie MegaUpload, désignée comme ”Megaconspiracy”. Anonymous à la manœuvre Megaupload coupé, la réaction ne s’est pas faite attendre. Sarkozy met Internet au coeur de la campagne
Une ONG se mobilise pour sauver les fichiers légaux De nombreux internautes s’inquiètent depuis que Megaupload a été fermé par le FBI, le 19 janvier dernier. Et pas seulement parce qu’ils ne savent plus où aller pour télécharger. Si le site d’hébergement de fichiers était largement utilisé pour obtenir des films ou de la musique de manière illégale, certaines personnes s’en servaient pour stocker des fichiers personnels, qu’ils ne peuvent plus récupérer aujourd’hui. Ces documents personnels, qui n’enfreignent pas le droit d’auteur, seront-ils ainsi effacés pour de bon avec tout le reste? Une question de «courtoisie envers les utilisateurs innocents» L’Electronic Frontier Foundation (EFF), organisation non gouvernementale qui défend les libertés numériques, refuse de laisser dans le désarroi les utilisateurs de Megaupload qui se servaient du site pour héberger des fichiers personnels ou des documents légaux.
MegaUpload : fermeture dénoncée et un débat désormais politique Tout savoir sur l’affaire MegaUpload :MegaUpload : décryptage de l’affaire et des accusationsL’annonce de la fermeture par le FBIUne fermeture critiquée et un débat qui se politiseNicolas Sarkozy, la Hadopi et les ayants droit se réjouissentInfographie : l'univers MegaUpload en une image Loïc Damilaville (Afnic) : « c'est taper au cœur du dispositif névralgique » Sur LePoint.fr, l'adjoint au directeur général de l’Afnic s’inquiète. « S'attaquer à des serveurs hébergés dans plusieurs pays équivaut à couper la tête à une hydre. Mais intervenir sur un nom de domaine, c'est taper au cœur du dispositif névralgique. » « Les autorités américaines ont clairement la mainmise sur toutes les extensions numériques qui sont gérées par des prestataires américains ou situés aux États-Unis. On est en plein cœur de la problématique sur le droit applicable lorsqu'on parle de nom de domaine, il y a un vrai conflit de juridiction » juge-t-il. Gilles Babinet (CNN) : pas d'offre légale « digne de ce nom »
plainte collective pour récupérer des fichiers Le Parti pirate français se fait l'écho d'une initiative menée en Espagne. Une plainte commune en Catalogne afin que les utilisateurs lésés par la fermeture de MegaUpload puissent récupérer les fichiers légaux qu'ils avaient mis en ligne. MegaUpload est désormais principalement présenté comme un site illégal qui hébergeait des fichiers violant le droit d'auteur. Néanmoins, le site servait aussi à l'hébergement et au partage de fichiers parfaitement licites. Difficile d'obtenir des chiffres fiables pour le site qui revendiquait 180 millions d'internautes inscrits et une moyenne de 50 millions de visiteurs uniques par jour. Pour le Parti pirate de Catalogne ( traduction de Framalang ) : Plusieurs observateurs estiment toutefois que de tels utilisateurs lésés ont peu de chance de remettre la main sur leurs fichiers, d'autant que MegaUpload est accusé d'avoir bâti son modèle économique sur la distribution de fichiers illicites.
Megaupload fermé par le FBI et 7 personnes inculpées. Les Anonymous ripostent Tout savoir sur l’affaire MegaUpload : L’annonce de la fermeture par le FBIUne fermeture critiquée et un débat qui se politiseNicolas Sarkozy, la Hadopi et les ayants droit se réjouissentInfographie : l'univers MegaUpload en une image Les autorités américaines viennent de frapper fort en ordonnant la fermeture du site megaupload.com et en procédant à l’arrestation de 4 de ses membres en Nouvelle Zélande. Parmi eux figure Kim Schmitz alias Kim Dotcom, le fondateur du site. "une entreprise criminelle" Le FBI qui a mené la traque a publié un communiqué dans lequel il qualifie Megaupload d’ « entreprise criminelle organisée internationale qui serait responsable du piratage en ligne massif d’une grande variété de contenus protégés » qui a généré 175 millions de dollars et causé plus de 500 millions de dollars de pertes aux ayants-droit. La riposte des Anonymous Les détails des arrestations Nicolas Sarkozy réagit La France fut la première à réagir à l’annonce de la fermeture de Megaupload.
Le fondateur de MegaUpload piégé par un spyware du FBI ? Comment le FBI a-t-il obtenu toutes les conversations des responsables de MegaUpload, qui ont conduit à leur arrestation le 19 janvier dernier ? Le site CNet.com se pose la question, en remarquant que l'accusation cite des discussions que le fondateur de MegaUpload Kim Dotcom auraient eu avec ses collaborateurs via la messagerie de Skype dès 2007, il y a cinq ans. Dans sa politique de confidentialité, Skype prévient en effet que "l'historique des messages instantanés sera stocké pendant une période de maximum 30 jours, à moins que la loi ne l'interdise ou ne le stipule autrement". CNet indique d'ailleurs que selon ses sources, Skype n'a fait l'objet d'aucune réquisition judiciaire pour communiquer au FBI les conversations écrites des suspects. Outre les logs à distance stockés pendant un mois sur les serveurs de Skype, les discussions de la messagerie instantanée peuvent aussi être stockées en local, sur le disque dur de l'utilisateur. Mais là encore, il y a un problème.
Coupure de MegaUpload et riposte des Anonymous : des enseignements importants Je ne reviendrai pas sur le déroulement de l'opération menée jeudi soir par le FBI contre le site MegaUpload, dont les serveurs ont été saisis et les principaux dirigeants mis sous les verrous : vous trouverez tous les détails sur ZDNet.fr, notamment ici, ici, ici et là. Je voudrais en revanche essayer d'analyser ces évènements avec un peu de recul, et donner mon opinion sur les enseignements importants que nous pouvons retirer de cette nuit très mouvementée. Les serveurs de MegaUpload ne devaient pas être totalement coupés Concernant MegaUpload, il apparaît clairement dans l'acte d'accusation que le département de la Justice des USA accuse MegaUpload d'avoir rémunéré des gens qui chargeaient sur ses serveurs des contenus audiovisuels contrefaits. Vous trouverez une analyse exhaustive de cet acte d'accusation sur Criminalités Numériques, le blog d'un spécialiste, Eric Freyssinet, chef de la division de lutte contre la cybercriminalité au pôle judiciaire de la Gendarmerie Nationale.
Saisie des Supercars de MegaUpload ! MegaUpload vient d’être coupé du web par le FBI qui dans sa saisie a également emporté les nombreux comptes bancaires, Paypal et Moneybookers, et plus impressionnant l’important parc de voitures de luxe immatriculées en Nouvelle Zélande avec des plaques customisés avec des noms comme CEO, EVIL, GOD, V, MAFIA, POLICE, WOW, GUILTY. Dans les camions du FBI également, un jet ski, une statue de Predator, un artwork de Christian Colin, des originaux de Olaf Mueller, de nombreux LCD, écrans et caméras, 60 serveurs Dell R710 ainsi que les noms de domaines Megastuff.co, Megaworld.com, Megaclicks.co, Megastuff.info, Megaclicks.org, Megaworld.mobi, Megastuff.org, Megaclick.us, Mageclick.com, HDmegaporn.com, Megavkdeo.com, Megaupload.com, Megaupload.org, Megarotic.com, Megaclick.com, Megavideo.com, Megavideoclips.com et Megaporn.com Voici la liste de l’incroyable parc de voitures et motos de MegaUpload, dont les 3 premières ont même été vues en France sur la côte d’Azur : A voir également :
Les USA saisissent 130 noms de domaine L'opération " In Our Sites " se poursuit aux États-Unis. Avec l'aval de l'autorité judiciaire, le gouvernement US fait la chasse aux sites liés à la contrefaçon de biens, le téléchargement illégal de fichiers. TorrentFreak a dressé la liste de 130 nouvelles saisies de noms de domaine. Se rendre sur ces sites provoque ainsi l'affichage d'un message des autorités américaines ( voir ci-contre ). Ces saisies ont sans doute été décidées afin d'éviter quelques écueils aux cyberacheteurs d'outre-Atlantique en période de Cyber Monday, le lundi qui suit Thanksgiving avec des promotions importantes sur les achats en ligne. Les noms de domaine saisis sont normalement enregistrés aux États-Unis. L'opération " In Our Sites " a par le passé déjà ciblé des sites de liens torrent, voire de streaming illégal.