L'hindouisme : la plus libre des religions ? L’hindouisme serait-elle la plus libre des religions au sens du… logiciel libre ? Telle est l’hypothèse originale de Josh Schrei qui y voit des caractéristiques d’ouverture et un processus de développement que ne posséderaient pas les religions monothéistes[1] Remarque : Cette traduction a été proposée sur Twitter/Identica et gentiment relayée par certains grands comptes a été bouclée collectivement dans la joie et la bonne humeur. Si vous souhaitez participer et être au courant des prochaines translations parties follow me :) Le Projet Divin : l’Hindouisme comme croyance open source The God Project: Hinduism as Open-Source Faith Josh Schrei - 4 mars 2010 - Huffington Post(Traduction Framalang/Twitter : Aa, Jeff, Petit, Greg, Goofy, Lapetite, Petit, Zdeubeu, 0gust1, Gatitac, Spartition, Albahtaar, Luc) Tenter d’expliquer les croyances qui sont au cœur de l’hindouisme à un observateur intéressé représente, pour le moins, un vrai défi. « Qui sait vraiment ?
Cinglante et prémonitoire citation de David Bowie sur l'avenir de l'industrie musicale Nous sommes en 2002 et le New York Times consacre un long sujet sur David Bowie. On l’invite tout à coup à s’exprimer sur l’industrie musicale… Dix ans plus tard, le copyright n’a pas disparu, loin de là, mais il est à juste titre attaqué de tout part. Quant à l’industrie musicale, elle ne se porte guère mieux si ce n’est pire. « La musique elle-même est en passe de devenir comme l’eau courante ou l’électricité » et, ne vous en déplaise, « c’est absolument passionnant » ! Visionnaire notre ami Ziggy ? David Bowie à propos de l’état de l’industrie de la musique David Bowie On the State of the Music Industry Jon Pareles - 9 juin 2002 - NYT.com(Traduction Framalang : Goofy, Lolo le 13 et Don Rico) Extrait trouvé dans un article du New York Times sur David Bowie. La musique elle-même est en passe de devenir comme l’eau courante ou l’électricité… Alors profitez bien de ces quelques dernières années parce que rien de tout cela ne se reproduira plus.
ACTA : démissionnaire, Kader Arif dénonce "une mascarade" Numerama le révélait ce midi. Kader Arif, le rapporteur de l'ACTA au Parlement Européen, a décidé de démissionner par surprise de sa mission cruciale pour la ratification de l'accord anti-contrefaçon. C'est bien la signature de l'accord par l'Union Européenne à Tokyo ce jeudi qui a motivé sa décision. "Je tiens à dénoncer de la manière la plus vive l'ensemble du processus qui a conduit à la signature de cet accord : non association de la société civile, manque de transparence depuis le début des négociations, reports successifs de la signature du texte sans qu'aucune explication ne soit donnée, mise à l'écart des revendications du Parlement Européen pourtant exprimées dans plusieurs résolutions de notre assemblée", dénonce-t-il. L'eurodéputé confirme également ce que nous signalions au sujet du calendrier imposé au pas de charge aux commissions parlementaires chargées d'exprimer leur avis sur le contenu de l'accord. A l'heure actuelle, nul ne semble savoir qui va remplacer Kader Arif.
La montée de la consommation collaborative « La consommation collaborative correspond au fait de prêter, louer, donner, échanger des objets via les technologies et les communautés de pairs », explique le site éponyme lancé par Rachel Botsman et Roo Rogers, les auteurs de What’s mine is yours, the rise of collaborative consumption (Ce qui est à moi est à toi, la montée de la consommation collaborative). Ceux-ci affirment d’ailleurs que cette pratique est en passe de devenir un « mouvement ». Un mouvement qui va des places de marchés mondiales comme eBay ou Craiglist à des secteurs de niches comme le prêt entre particuliers (Zopa) ou les plates-formes de partage de voitures (Zipcar). « La consommation collaborative modifie les façons de faire des affaires et réinvente non seulement ce que nous consommons, mais également comment nous consommons », affirment ses défenseurs. Vidéo : la vidéo promotionnelle du livre de Rachel Botsman et Roo Rogers. Les fans du partage ont déjà leur magazine : Shareable.net.
Raleigh, Montréal... quelle sera la première ville Open Source du monde ? Deux traductions pour s’interroger ensemble sur le concept de « ville Open Source ». Il s’agit de voir ici la ville comme une plateforme, une plaque tournante, un incubateur, bref un lieu privilégié où peuvent s’épanouir les entreprises et start-up qui placent l’open source au cœur de leur stratégie et de leur développement. Les villes de Raleigh (USA) et Montréal (Canada) souhaitent apparemment poser candidature et ont, semble-t-il, de bons arguments. Encore faudrait-il définir ce qu’est ou peut être une « ville Open Source », et se demander si il est pertinent de vouloir créer, favoriser ou labelliser de telles villes[1] L’un des auteurs nous propose ainsi trois critères : la volonté de partager, la volonté d’être informé, et une attitude ouverte à l’innovation, à la créativité et aux expérimentations de toutes sortes. Et en France, me direz-vous ? PS : Nous avions déjà évoqué la chose dans un billet sur une autre ville canadienne Vancouver : S’il te plaît… dessine-moi une ville libre. 1.
L’industrie du Copyright - Un siècle de mensonge Depuis plus d’un siècle les chiens du copyright aboient, la caravane qui transporte la création passe… Piano mécanique, gramophone, radio, film parlant, télévision, photocopieuse, cassette audio, mp3, internet… à chaque fois qu’est apparu une nouvelle technologie, elle a drainé inévitablement avec elle sa cohorte de réactionnaires hostiles[1] C’est alors toujours la même rengaine : on brandit la menace de la mort du message alors qu’il ne s’agit que de la mort des messagers qui profitaient du système précédent et qu’il y aura toujours des auteurs de messages. Une nouvelle traduction de notre ami Rick Falkvinge qui rend optimiste quant à l’issue du combat actuel. L’industrie du Copyright - Un siècle de mensonge The Copyright Industry – A Century Of Deceit Rick Falkvinge - 27 novembre 2011 - Torrent Freak(Traduction Framalang / Twitter : Kamui57, Yoha, Goofy, Jean-Fred, e-Jim et FredB) On dit qu’il faut étudier l’Histoire pour ne pas être condamné à répéter les erreurs du passé.
L'ordinateur personnel est mort pour laisser place à des prisons dorées ? Qu’est-ce que Framasoft, si ce n’est au départ avant tout un vaste service se proposant de mettre en relation les développeurs et les utilisateurs (que l’on souhaite toujours plus nombreux) de logiciels libres. Un service d’autant plus pertinent que l’on peut facilement installer et tester les logiciels et que les développeurs (dont on n’entrave ni la création ni l’innovation) se trouvent disséminés un peu partout sur le Web. Le problème c’est qu’aujourd’hui tout ce processus est remis en cause par le développement conjoint du cloud et des appareils mobiles (smartphones, tablettes…) à qui l’on demande de ne venir s’abreuver qu’à une seule source dûment contrôlée : la boutique d’applications, ou apps, Apple ou Google. Pire encore, ces plateformes fermées ne se contentent pas de proposer des applications « logiciel », elle offrent également des applications « contenu ». L’ordinateur personnel est mort The Personal Computer Is Dead Le PC est mort.
La guerre contre le partage doit cesser, nous dit Richard Stallman Il n’y a aucune justification à la guerre actuelle menée contre le partage en général et celui de la musique en particulier, nous dit ici Richard Stallman, non sans proposer au passage quelques pistes pour sortir de cette inacceptable situation. On remarquera que cet article ne figure ni sur le site de GNU ni sur celui de la FSF mais sur son site personnel[1] En finir avec la guerre au partage Ending the War on Sharing Richard Stallman - Septembre 2009 - Site personnel(Traduction Framalang : Claude et Goofy) Quand les maisons de disques font toute une histoire autour du danger du « piratage », elles ne parlent pas d’attaques violentes de navires. Le copyright (NdT : Pour des questions de non correspondance juridique nous avons choisi de ne pas traduire copyright par droit d’auteur) a été mis en place lorsque la presse imprimée a fait de la copie un produit de masse, le plus souvent à des fins commerciales. . . Certains disent que la société en réseau n’a plus besoin de maisons de disques.
Ils ont violé le domaine public ! J’ai fait un cauchemar horrible cette nuit. J’ai rêvé que non content de rallonger ad nauseam la durée du copyright « ils » osaient s’en prendre au sanctuaire du domaine public… Le titre de ce billet ne fait pas dans la demi-mesure. C’est pourtant un évènement grave et révélateur de notre trouble époque qui a eu lieu récemment aux USA (et passé relativement inaperçu en France). « Au fil des ans, la durée de protection par le droit d’auteur n’a cessé d’augmenter. « Tolkien, Kipling, Orwell, Hitchcock, Prokofiev… Des oeuvres de nombreux auteurs internationaux qui étaient passés dans le domaine aux Etats-Unis retournent dans le régime du copyright traditionnel. Vous trouverez traduit ci-dessous un article relatant en détail cette décision de justice[1] , mais pour mieux en comprendre les enjeux nous vous renvoyons sur le blog de Wikimédia France : Des œuvres du domaine public de nouveau soumises au copyright aux États-Unis. Remarque : D’où l’intérêt de fêter le domaine public.