Relisons Paul Lafargue ! Mercredi, 24 Mars 2010 05:35 Réédité au prix modique de 7 € et préfacé par Gérard Filoche, ce livre indispensable, écrit en 1880 par le gendre de Karl Marx, est toujours d'actualité. Dénonçant le culte du travail et l'exploitation sauvage des hommes (et de la nature) qu'il cautionne, prenant à contre-pied les idées de son époque, celui qui repose à côté de son épouse Laura au cimetière du Père-Lachaise introduisait ainsi son pamphlet : «M. Thiers, dans le sein de la Commission sur l'instruction primaire de 1849, disait : "Je veux rendre toute-puissante l'influence du clergé, parce que je compte sur lui pour propager cette bonne philosophie qui apprend à l'homme qu'il est ici-bas pour souffrir, et non cette autre philosophie qui dit au contraire à l'homme : "Jouis". M. Lafargue, lui, fustigeait «les philanthropes [qui] acclament bienfaiteurs de l'humanité ceux qui, pour s'enrichir en fainéantant, donnent du travail aux pauvres. Le droit à la paresse de Paul LAFARGUE - Ed.
La fin du travail - Jeremy RIFKIN - Éditions la découverte Dans ce livre remarquablement informé, devenu un best-seller aux États-Unis, Jeremy Rifkin présente d’abord un constat : nous sommes entrés dans une nouvelle phase de l’histoire qui se caractérise par le déclin inexorable de l’emploi. Le monde, explique l’auteur, est en train de se polariser dangereusement : d’un côté, une élite de gestionnaires, de chercheurs et de manipulateurs d’information surqualifiés ; de l’autre, une majorité de travailleurs précaires. Il est selon lui urgent de nous préparer à une économie qui supprime l’emploi de masse dans la production et la distribution et d’agir dans deux directions : la réduction du temps de travail et le développement du « troisième secteur » Préfacede Michel Rocard - Préface inédite de l'auteur à l'édition 2006 -Avant-propos, de Robert L. Heilbroner - Introduction - I. « Peut-être ce livre sera-t-il considéré un jour par les historiens comme l'un des plus prophétiques et plus lucides de cette fin de siècle. » RECHERCHE
Travailler moins pour tous travailler. L'Espagne d'abord, et pui Jose Luis Zapatero - Wikicommons Du même auteur Et si les socialistes espagnols donnaient raison à Jeremy Rifkin , l’auteur de « La fin du travail » et devenaient les fossoyeurs du lancinant et puéril : « travailler plus » ? Et si ceux-ci étaient les précurseurs d’une nouvelle donne économique et sociale face à la crise économique génératrice de chômage endémique ?« L’Espagne vers une réduction de la durée de la journée de travail » : Voilà un titre qui va faire sourire plus d’un thuriféraire du « travailler plus pour gagner plus » !Cependant, on peut lire dans Courrier international que : « Depuis deux ans que la crise économique dure, le gouvernement n’a cessé de répéter qu’il ne s’agissait pas d’une crise de l’emploi et qu’aucune réforme du marché du travail ne s’imposait. Mais alors, que peut-on faire et n’est-il pas trop tard pour réfléchir au problème ?
Du management par la terreur Samedi, 22 Mai 2010 01:00 Le cinéaste américain Michael Moore avait dénoncé le terrorisme économique mis en œuvre par les chantres du capitalisme. En France, c'est une grande entreprise publique qui n'a pas hésité à y recourir de la plus vile façon. Il se passe parfois des choses inouïes dans les séminaires d'entreprise. L'histoire ne manque pas de sel. Une "mise à l'épreuve face au stress" par des anciens du GIGN Le leader du commando exige une rançon d'un million d'euros et la diffusion d'une cassette vidéo au journal de France 2 le soir même. Il ne s'agissait que d'une "mise à l'épreuve face au stress", commanditée par Philippe Santini auprès d'une société (A.R.M.) dirigée par Denis Seltemann, et composée d'anciens membres du GIGN... Un "otage"... licencié pour faute L'histoire devient terrifiante quand on découvre la suite managériale de cette mise en scène de très mauvais goût. Selon l'arrêt de la cour d'appel, Philippe Santini lui en aurait tenu rigueur. (Source : Le Point)
Ces sociétés américaines où l'on travaille moins pour gagner plu (De New York) Si vous appelez le studio new yorkais de Stefan Sagmeister en 2014, un message préenregistré vous répondra : « Bonjour, ici Sagmeister Inc . Nous réalisons actuellement des recherches pendant un an. Nous serons de retour en septembre. Tous les sept ans depuis l'ouverture de son petit studio en 1993, le designer, qui a signé le « branding » des Rolling Stones, du Guggenheim Museum et de la chaîne de télévision HBO, s'offre une année sabbatique pour retrouver l'inspiration. Plus de temps libre pour plus de productivité Il s'explique : « Au bout de sept ans, j'ai réalisé que mon travail commençait à s'uniformiser. Stefan Sagmeister croit aux vertus du « travailler moins pour gagner plus », et il n'est pas le seul. Au pays du « work-alcoholism », où moins d'un travailleur sur dix part en vacances pour plus de deux semaines consécutives, la tendance a un goût de révolution. Sagmeister l'affirme : Le Scotch et le Post-it sont nés de programmes de « temps personnel » Il sourit :
19 Facts About The Deindustrialization Of America That Will Blow Your Mind The United States is rapidly becoming the very first "post-industrial" nation on the globe. All great economic empires eventually become fat and lazy and squander the great wealth that their forefathers have left them, but the pace at which America is accomplishing this is absolutely amazing. It was America that was at the forefront of the industrial revolution. It was America that showed the world how to mass produce everything from automobiles to televisions to airplanes. It was the great American manufacturing base that crushed Germany and Japan in World War II. But now we are witnessing the deindustrialization of America. Any great nation throughout history has been great at making things. So what happens when the debt bubble pops? The deindustrialization of the United States should be a top concern for every man, woman and child in the country. For people like that, take this article and print it out and hand it to them. #4 In 2008, 1.2 billion cellphones were sold worldwide.
Au fait, vous travaillez pour quoi ? Pour quoi travaille-t-on ? Trois dimensions expliquent l’investissement des individus dans le travail. Pour quoi travaille-t-on ? La diversité des formes et modes de rémunération (salaire, primes individuelles / collectives, à l’ancienneté / à la performance, épargne salariale, actionnariat salarié…) devrait perdurer, même si une approche plus globale de la rémunération (notamment via un lien plus étroit entre rémunération et création de valeur) pourrait se développer, alors que les contraintes sur le coût du travail devraient persister. Les deux autres dimensions (épanouissement personnel et facteur d’intégration sociale) devraient se maintenir sur la base de la poursuite de la diffusion du travail intellectuel, des préoccupations grandissantes de bien-être au travail ainsi que du développement de la dimension relationnelle du travail (relation de service). Parallèlement, le capital verra son coût progresser.
Appel pour la bienveillance au travail Perspectives - Lundi 5 Septembre 2011 Chers Entrepreneurs d’avenir, Je vous souhaite tout d’abord une belle rentrée. Le réseau Entrepreneurs d’avenir s’est associé à Psychologies Magazine afin de lancer un Appel pour la bienveillance au travail. C’est une initiative inédite cherchant à mobiliser les entreprises de notre pays dans le but d’améliorer le bien-être et les relations dans l’entreprise. Cet appel sera le point fort de la journée de la gentillesse du 13 novembre 2011. Lancée en France depuis 2 ans, elle a lieu chaque année dans une quinzaine de pays. Nous vous transmettons l’Appel, élaboré avec des dirigeants, des associations de dirigeants, des coachs, des partenaires sociaux. Vous trouverez aussi en pièce jointe le courrier d’Arnaud de Saint Simon, directeur du journal Psychologies Magazine. Cet appel est d’abord un texte à débattre. Bien à vous, Jacques Huybrechts, fondateur d’Entrepreneurs d’avenir
La vérité sur La semaine de 4 heures - Tim Ferriss Podcast: Lire dans une autre fenêtre | Télécharger L’une des erreurs de compréhension les plus profondes que l’on puisse faire à propos de La semaine de 4 heures est de croire que l’objectif à atteindre est de travailler 4 heures par semaine, ni plus ni moins. C’est une erreur très courante, alors même que l’auteur explique dans le livre que le titre est un titre marketing sélectionné après des tests de performance, et que le concept réel est approfondi sur des pages et des pages Quand j’ai rencontré Tim Ferriss à San Francisco, je n’ai donc pas pu résister à la tentation de lui poser directement la question. Vous trouverez sa réponse peut-être surprenante ! J’en ai profité pour aborder avec lui d’autres points, comme le nombre d’heures de travail par semaine qu’il effectue, comment il applique la philosophie Stoïcienne au quotidien et son prochain projet, qui est très différent de son premier livre : *** Soyez sûr que les sous-titres en Français sont bien activés ! Tim Ferriss : Hello !
Entreprise 2.0 : A bout de souffle ? « InfGov's Blog | Claude Super Au delà de la provocation et d’un soupçon d’ironie, il faut reconnaître que depuis les premières fois où Andrew Mac Afee a parlé de concept entreprise 2.0, beaucoup de billets ont été écrits, beaucoup de discours ont été prononcés, beaucoup de conférences ont été organisées et que malgré cette agitation, on a l’impression que rien (ou si peu) ne bouge ! La prochaine conférence de Santa Clara sera probablement l’occasion de faire le point, mais ce concept n’est-il pas à bout de souffle ? Il est intéressant de lire sur le blog de Mac Afee, un billet publié en septembre dans lequel il mentionnait nombre d’autres billets relatifs à l’état d’avancement de l’entreprise 2.0, aux difficultés rencontrées, peut-être en écho à celui de Laurie Buczek ! L’entreprise a fortement évolué dans ses structures, ses méthodes et ses outils, mais il est une caractéristique qui reste : l’utilisation de mesures pour mieux contrôler et anticiper. Alors, à bout de souffle l’entreprise 2.0 ? Like this: