Le "data journalism" contre Albert Londres
Avez-vous déjà entendu parler du "data journalism" ("journalisme de données" en version française) ? Non ? Normal.
Numérique - Article - Le journalisme de données
Le journalisme de données consiste à exploiter des bases de données, pour en extraire de l’information intelligible et pertinente, présentée de façon attractive. Il vise à donner du sens à d’obscures séries statistiques, à faire émerger des histoires dans de longues séries de données éparses. En cela, il s’inscrit pleinement dans la tradition journalistique consistant à aller chercher de l’information brute pour la présenter de manière adéquate au public. Seulement, il envisage différemment le rôle médiateur du journaliste. Le journalisme de données s’adresse d’abord à l’intelligence visuelle du public, et non à son intelligence verbale. Pour cela, il peut prendre la forme de bases de données enrichies, d’infographies interactives, de timelines [+] NoteFrises chronologiques
Journaliste-programmeur, le mutant parfait ?
D'après un article de Gawker, une nouvelle espèce hybride est en train d'apparaître, capable aussi bien de chercher l'information que de la mettre en forme. Faudra-t-il donc se mettre à coder pour se démarquer dans un environnement hyper-concurrentiel ? Tremblez simples journalistes ! Une espèce hybride est en train d’apparaître sur un marché de l’emploi déjà sous tension. Son CV est une arme absolue terriblement séduisante. Ce n’est pas moi qui l’affirme mais un article du blog américain Gawker, exemples à l’appui, et dont voici la traduction (si vous ne comprenez pas certains mots, c’est normal, vous ne vivez pas entouré de geeks ;-) ) Un point de vue qui n’est pas partagé en France.
Mozilla : le projet d'écosystème d'applications Web se concrétise, la fondation sort une première version avec une API stable
Mise à jour du 04/03/11 par Idelways La fondation Mozilla vient d’annoncer la disponibilité d'une première version du projet «*Mozilla Web Application*». Un projet très ambitieux, destiné à créer un écosystème de boutiques d'applications Web (gratuites ou payantes), ouvert à tous les navigateurs modernes et à tous les périphériques (lire ci-devant).
Data journalism : pourquoi les médias français ne s’y mettent pa
Comment expliquer le peu d’empressement des rédactions françaises à s’emparer du journalisme de données ? Plusieurs facteurs se combinent, certains relèvent des rédactions, d’autres de leur environnement Côté rédactions :
Toutes les infographies - webilus.fr
En une seule minute, une quantité monstrueuse de données est échangée sur le web. Chaque minute de chaque heure de chaque journée. L’agence... Lorsque l’on parle de Google, Samsung ou encore Apple, on ne peut qu’avoir les yeux qui brillent quand aux montants qu’ils annoncent.... Le cloud computing est annoncé comme la technologie de demain pour tous les avantages qu’on lui connait.
Un blogueur gagne plus qu’un journaliste
Quelques réflexions au sujet du journalisme qui m’ont traversé en lisant des articles autour de cette affaire de spoliation des blogueurs par l’État. Petite précision pour ceux qui l’ignorent : j’ai moi aussi été journaliste, même rédacteur en chef d’une belle machine de guerre, j’ai eu une carte de presse jusqu’en 1996. J’ai aussi lu que j’étais un entrepreneur-blogueur. Je ne suis qu’un artisan-blogueur, je n’ai jamais employé personne d’autre que moi-même. Actualité
Comment le web de donn?es change-t-il la nature de la toile ?
En rendant les contenus du web lisibles par les machines, le web sémantique bouleverse notre univers informationnel et ouvre de nouvelles opportunités propres à redéfinir la nature du Web : d’un web de document à un web de données. (ce billet est issue d’une note de synthèse, réalisée dans le cadre de mes activités universitaires. Il s’agit d’un bilan de lecture autour du web de données.
Le journaliste-réseau
«Le journalisme, dit-on, c'était un cours magistral, c'est maintenant un séminaire ou une conversation. On peut bien le regretter, mais l'époque des journalistes-maîtres à pensée est révolue. À l'ère des Facebook et Twitter, le journalisme doit apprendre à dialoguer avec le public» dit Florian Sauvageau, directeur du Centre d'études sur les médias qui va co-présenter aujourd'hui le colloque international sur l'avenir du journal indépendant. [1] Ça commence raide, cette nouvelle décennie. Voilà finis les tiraillements de poulailler, où les journalistes faisaient la gueule contre la blogosphère. Puis contre les réseaux sociaux, avant les embrasser (à leur manière).
Demain, l’intelligence des données
Par Hubert Guillaud le 07/09/07 | 19 commentaires | 10,284 lectures | Impression Quand on regarde l’avenir, on a souvent tendance à penser que le changement le plus radical reposera sur l’internet des objets, une intelligence qui va bouleverser notre relation avec eux et leurs relations entre eux. Bien sûr, parce qu’on va les tenir dans nos mains, parce qu’ils vont bouger sous nos yeux, ces changements-là seront spectaculaires. Pourtant, demain, il n’y a pas que les objets qui seront intelligents : il y aura aussi les données. Et l’impact de ce changement pourrait bien être tout aussi radical.
Pourquoi le data-journalisme, c'est l'avenir en marche - Nouvell
Elle s’appelle Caroline Goulard, elle est encore étudiante (en 5e année, tout de même), elle est en passe de devenir LA spécialiste française du journalisme de bases de données, le databeyyyse djournaliseume en bon franglais, qui commence à faire florès ailleurs, entendre aux Etats-Unis et en Grande Bretagne, comme d’habitude, mais pas chez nous. Son blog est une mine de renseignements – et de (plaisants) fantasmes éditoriaux - pour ceux qui, comme Sophie Gohier, mon éditrice préférée, ou votre dévoué serviteur pensent que l’info en ligne, c’est pas seulement (surtout pas?) du batonnage de dépêches, des Web reportages et de la sous-télévision. Caroline Goulard a deux actualités: - Un article limpide sur le database journalism, confié à Owni. Elle y rappelle en quatre points ce que le genre peut apporter aux journalistes, ce qui n’est pas très important, et aux lecteurs-internautes-consommateurs, ce qui l’est nettement plus. Nos ambitions, donc.
Le journalisme dans de sales draps « Piratage(s)
Selon une étude TNS le crédit de la presse en France est constant, tandis que 66% des personnes interrogées doute de l’indépendance des journalistes. Une étude sur la presse, commentée par la presse ne peut déboucher sur une quelconque remise en question. Plutôt un résultat mi-chèvre mi-chou. La presse se regarde, s’admire presque. Mais la défiance est là.