INTERVIEWS Vous trouverez sur cette page les interviews des économistes, philosophes, historiens, financiers ou de simples citoyens que nous rencontrons dans notre enquête. Dans l'esprit du site, qui est de vous faire partager la réalisation du film, nous mettons des extraits de nos premiers rushes en ligne, quasiment "bruts de décoffrage". Benjamin Coriat est économiste au Centre d'Économie Paris Nord (Université Paris 13 / CNRS). Il appartient au collectif des "économistes atterrés" et a co-signé "20 ans d'aveuglement - L'Europe au bord du gouffre (Les liens qui libèrent, 2011). A partir de la crise de la dette en Grèce, l'interview cible le contexte institutionnel européen qui a paradoxalement permis une telle crise. Député européen écologiste, il est membre de la Commission des affaires économiques et monétaires et de la Commission marché intérieur et protection des consommateurs. Il est rapporteur du texte du Parlement visant à encadrer les ventes à découvert.
Plafond de la dette : comment démocrates et républicains jouent à se faire peur Les Américains ont trouvé leur stratège : Ben Ainslie, l’Anglais qui a permis à Oracle Team USA de revenir d’une situation quasi-désespérée (1-8 face aux Néo-Zélandais) et de conserver la Coupe de l’America sur le territoire. Les Républicains cherchent toujours le leur. Le défi n’est pas nouveau pourtant : retarder, voire compromettre, la mise en place de l'Obamacare. L’affrontement a lieu sur le terrain budgétaire. Dans l’espoir de contraindre Barack Obama et les démocrates, les républicains ont réussi, mi-septembre, à faire adopter par la Chambre une loi assurant le financement du gouvernement fédéral, à la condition qu’aucune ressource ne soit allouée au Patient protection affordable care act (un volet sur de possibles ventilations prioritaires des dépenses a aussi été adopté, mais je ne m’y attarde pas). La loi a ensuite été présentée au Sénat, à majorité démocrate. i. a. b. ii. Mais ce n’est pas tout. Là aussi, les républicains jouent le chicken game.
Crise systémique globale : 30.000 milliards USD d'actifs fantômes vont disparaître d'ici début 2013 / La crise entre dans la phase de décote généralisée des dettes occidentales Comparaison des budgets et dettes nationales italienne (rouge), allemande (bleu) et française (gris) (2002-2011) (en pourcentage du PIB) -Source : Spiegel, 10/2011 Ainsi un gouvernement d'unité nationale s'est enfin mis en place en Grèce (11), où il faut littéralement construire un Etat moderne doté d'un cadastre, d'une administration efficace et permettant aux Grecs d'être des citoyens « normaux » de l'Euroland et non pas des sujets d'un système féodal où grandes familles et église se partage la richesse et le pouvoir. Trente ans après son intégration sans conditions dans la Communauté européenne, la Grèce va devoir passer par une phase de transition de cinq à dix ans comme l'ont connue les pays d'Europe centrale et orientale avant leur accession à l'UE : douloureux, mais inévitable. Puisque nous parlons d'endettement public, il est temps de revenir aux Etats-Unis. Gardons à l'esprit que la situation de l'endettement privé US est nettement pire que celle de la Grèce !
Podcast - Dette, déficits: faut-il laisser l'Europe souffler ? - Idées Non, vous ne rêvez pas ! Le conseil européen qui s’ouvre ce jeudi à Bruxelles n’est pas un sommet de la dernière chance. Tous les observateurs en conviennent : rien de décisif ne devrait en sortir, mais ce n’est pas grave dans la mesure où l’urgence absolue dans laquelle se trouvait l’Europe ces derniers mois est devenue moins pressante. Les marchés se sont calmés. Jean-Marc Daniel et Benjamin Coriat J-C Francis © Radio France Est-ce à dire que la crise est derrière nous ? Il n’est pas dit que les Grecs, les Portugais, les Espagnols, les Irlandais aient la même appréciation de la situation du moment. « Faut-il laisser souffler l’Europe ? Et le contrepoint: Le documentaire La Dette de Nicolas Ubelmann La Dette Documentaire réalisé par Nicolas Ubelmann © Radio France Suivez-nous aussi sur :
BNP Paribas, BPCE, le Crédit Agricole, HSBC et la SocGen créent une société de titrisation Accueil > Actualité économique cBanque avec AFP - Hier à 19h11 - Réagir Mots-clés : Banques, Crédit / emprunt, Fédération Bancaire Française, PME. Sociétés : BNP Paribas © cbanque - FV 2012 Cinq banques françaises ont créé une société dédiée à la titrisation de créances qui a émis vendredi ses premiers titres, adossés à des crédits aux PME et aux ETI, indique la Fédération bancaire française (FBF) dans un communiqué. Ces titres de créances garantis, de type Euro Secured Notes (ESN), sont susceptibles d'être utilisés comme collatéral sur les marchés de capitaux, précise la FBF, qui se félicite de l'arrivée de ce nouvel émetteur. La société émettrice, créée par BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole, HSBC France et Société Générale, est ouverte à l'ensemble des banques françaises et européennes, indique la FBF. La Banque de France et la BCE promeuvent la titrisation cBanque avec AFP - reproduction interdite Actualités à la une
Il mito della crescita infinita a debito, Maurizio Pallante e Andrea Bertaglio | Nouveaux paradigmes La banque Rothschild vous souhaite ses meilleurs voeux... de surendettement Vous découvrirez dans cette vidéo que notre banquier-président se réjouit du grand emprunt qui fera, sans nul doute, le succès économique de ses amis employeurs. En fouillant dans les documents publics du Sénat, j'ai découvert que cet emprunt à 7% de 50 milliards de francs indexé sur l'or (cela ne s'invente pas...) s'est transformé en véritable cauchemar financier pour les finances publiques durant les 14 années suivantes ! En 1988, cette lumineuse idée provenant du cerveau d'un salarié-banquier (dont le métier est de créer de l'argent avec rien) et Président de la République en CDD (dont le métier est de ne rien créer avec de l'argent) a subi une hausse d'intérêts annuels multipliée par 7 entre 1974 et 1988. "Les intérêts versés sont passés de 455 millions de francs en 1974 à 3,58 milliards de francs en 1987. Un GOUFFRE ! J'imagine ce que devaient se dire les sénateurs : "Oups, je crois que tonton Pompon nous l'a bien mis dans l'os... Nous apprécions également cette phrase :
Infos 17/03/2014 : La pétition est relayée sur le blog du film « La Dette », lien ci-dessous : 14/03/2014 : Message adressé aux actuels signataires. « La pétition peine pour l’instant à accélérer un rythme de « croisière » d’une à deux nouvelles signatures par jour (23 à ce jour). Il suffirait pourtant de peu de choses pour qu’il en aille tout autrement. Ça suffit ! Et il y a peut-être urgence à agir avant que… » 09/03/2014 : La pétition est relayée sur le site d’informations alternatives « le blog de Vahine », lien ci-dessous : 05/03/2014 : La pétition est relayée sur le site « Le pouvoir de la connaissance », lien ci-dessous : 28/02/2014 : Le site d’information en ligne « Alter info » relaie la pétition dans un article où elle est précédée par le contenu du dossier « Histoire du système économique » de ce site :
“Debtocracy”, le documentaire qui secoue la Grèce Interview avec Aris Hatzistefanou, journaliste à l'origine de Debtocracy, un documentaire-choc qui a rencontré un grand succès. Il demande une commission d'audit sur la dette grecque et prône une sortie de l'euro. Cette interview a été initialement publiée sur OWNI.eu le 6 mai dernier. Suite à la publication de la version sous-titrée en français du documentaire, nous publions aujourd’hui la traduction française. Né à Athènes, Aris Hatzistefanou, 34 ans, est un journaliste à toute épreuve depuis ses plus jeunes années. Ce projet a attiré l’attention de plus d’un million de personnes en Grèce, et a popularisé une campagne nationale demandant une commission d’audit de la dette publique du pays. (Cliquer sur le bouton CC en haut du player pour sélectionner la langue des sous-titres) Quelle est l’histoire de Debtocracy ? Dans le même temps, en Grèce, des gens étaient en train de lancer une initiative similaire, et recherchaient du soutien pour cela. Et cela a très bien marché !
COUAC 40: La chasse à la dinde est ouverte ! Pendant que les investisseurs à court terme du CAC 40 utilisent à leur profit l'avalanche de papier larguée par les banques centrales mondiales, ils ne se doutent pas que les "snipers" de l'élite financière ont mené cette opération de gavage pour rendre la dinde encore meilleure pour Noël ! Plusieurs pays de la zone euro (dont la France) sont mathématiquement en faillite, les agences de notations menacent d'envoyer toutes les notes souveraines européennes en enfer et la BCE est confrontée à la plus grande crise de liquidités de son histoire. A part cela, pour la press-titution française, tout va bien dans les Bourses et VOUS DEVEZ ABSOLUMENT CONSOMMER SOUS VOTRE SAPIN ! Cher lecteur, ne vous laissez pas endormir par l'envolée surréaliste du CAC 40 : + 12% depuis le début de la semaine, de quoi rendre fou les meilleurs analystes financiers (à part les 95% d'analystes-escrocs des plateaux TV) ! Ne vous laissez pas berner par cette illusion ! Ils bondissent à la moindre occasion !
Dette publique et "loi Rothschild" : le silence des médias C'est le point aveugle du débat : la dette publique est une escroquerie ! En cause, la loi Pompidou-Giscard de 1973 sur la Banque de France, dite "loi Rothschild", du nom de la banque dont était issu le président français, étendue et confortée ensuite au niveau de l'Union européenne par les traités de Maastricht (article 104) et Lisbonne (article 123). D'une seule phrase découle l'absolue spoliation dont est victime 99% de la population : "Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France". Contraint d'emprunter aux banques privées En clair et pour faire simple, la Banque de France a désormais interdiction de faire crédit à l’État, le condamnant à se financer en empruntant, contre intérêts, aux banques privées, au lieu de continuer à emprunter sans intérêt auprès de la banque de France qui lui appartient. Qui gouverne ? Silence médiatique Inlassable propagande des conservateurs-libéraux ? Mais les éminents confrères ?
“Debtocracy”, le documentaire qui secoue la Grèce (...) Katerina Kitidi (éditrice en chef de TV XS) et moi nous sommes alors décidés à produire ce documentaire. Mais nous n’avions pas d’argent, et ne voulions surtout pas demander des financements auprès d’un quelconque parti politique, syndicat, entreprise, ou pire, une banque. Nous avons alors eu l’idée de demander aux gens de nous aider en lançant une campagne de crowdfunding. Et cela a très bien marché ! Nous avons eu plus d’un demi-million de vues en moins d’une semaine, et nous sommes aujourd’hui à plus d’un million. En fait, le jour où ils le feront, c’est que nous aurons gagné.(...) de notre point de vue, nous ne devrions rien attendre des décideurs européens. Nous avons été contactés par de nombreux groupes, notamment pour que nous traduisions le documentaire. Nous voulons vraiment aller plus loin, faire face aux tabous des médias mainstream grecs. Wikio
Comment les grandes banques manipulent le marché des devises Les banques sont les principaux acteurs sur le marché des devises et elles entretiennent une instabilité permanente des taux de change. Plus de 95 % des échanges de devises sont de type spéculatif. Une infime partie des transactions quotidiennes en devises concerne des investissements, du commerce de biens et de services liés à l'économie réelle, des envois de migrants. Le volume quotidien des transactions sur le marché des devises tournait, en 2013, autour de 5 300 milliards de dollars (3799 milliards d'euros) ! Les banques qui disposent, comme les fonds de placement mutuel, de très importantes liquidités en usent et en abusent en poussant des monnaies à la baisse ou à la hausse afin d'obtenir des gains sur les différentiels de taux de change. Les banques jouent également de manière déterminante sur des dérivés de change qui peuvent provoquer des pertes considérables, sans compter les méfaits de l'instabilité des monnaies pour l'ensemble de la société.
Incroyable, nous ne l'avons pas évoqué lors de l'atelier du 23 Mars, alors que c'est dans l'actualité brulante européenne.... by romaric_defrance Mar 25