Le bas Moyen Âge - défrichements [ressource] Histoire de l'agriculture - Le bas Moyen Âge Défrichements et extension des cultures A partir de la fin du Xème siècle, l'essartage commence, au beau milieu des bois et des forêts en suivant l'exemple des premiers ermites réfugiés dans les "déserts". En Bourgogne notamment, région pionnière, les défrichements débutent en 950 autour des communautés monastiques de l'ordre de Cluny relayées vers la fin du XIème par de nouveaux ordres religieux comme les Prémontrés et les Cisterciens. Cette extension des défrichements par les religieux butte de plus en plus sur le manteau forestier qui, depuis l'établissement de l'aristocratie franque et de droits de chasse exclusifs, en fait une réserve seigneuriale destinée à être une provende à gibier. Les nobles depuis le roi jusqu'au plus simple seigneur en passant par les ducs, comtes et barons, se sont accaparés les forêts et y ont aménagé des parcs à gibiers, des gâtines, des brousses où l'on va chasser le daim, le sanglier, le cerf.
1119 : une charte pour Lorris (Histoire et tradition) Au XIIe siècle, Louis VI accorde une charte de franchise aux habitants de Lorris. Par cet acte, il consent à améliorer la condition des populations vivant sur son domaine afin de mieux accroître son autorité et ses revenus. Une charte exemplaire. En 1068, le roi Philippe I agrandit sa "principauté" centrée sur le Parisis et l'Orléanais vers l'est en annexant le comté du Gâtinais. A la lisière de la forêt d'Orléans, le bourg de Lorris entre dans le domaine royal. En 1119, Louis VI accorde une charte de franchises aux Lorrissois. Comprenant 35 articles, la charte garantit les Lorrissois contre l'arbitraire seigneurial, en l'occurrence royal, et les incite comme hommes libres à développer l'agriculture et le commerce. Plus de libertés. Pour favoriser le commerce, le roi accorde sa protection aux marchands qui viennent aux marchés du bourg et exempte de tout péage l'écoulement des productions locales vers les villes de son domaine, Etampes, Orléans, Milly-la-Forêt, Melun.
L'homme défricheur : les grands défrichements médiévaux [ressource] Si la fin de l’Antiquité et les débuts du Moyen Age sont marqués par une recolonisation importante de la forêt, de grands défrichements commencent à partir du Xe siècle. Les surfaces cultivées augmentent, on crée de nouveaux villages, de nombreuses installations monastiques s’implantent en forêt… Cette grande phase de défrichements dure presque jusqu’à la fin du Moyen Age. Durant le Haut Moyen Age, la forêt est de nouveau très présente en France Les invasions barbares, la chute de l'empire romain au Ve siècle de notre ère et une baisse démographique (peste de Justinien au VIe siècle) entraînent une forte déprise agricole et une reforestation importante d'un milieu très ouvert. Ensuite, une grande vague de défrichements prend place au Moyen Age © Peter Breman / ONF Illustration De nombreux phénomènes se conjuguent entre les Xe et XIIe siècles, qui entraînent des défrichements. On observe également la création de nouvelles constructions. © Dijon - BM - ms.0173 Illustration Illustration " ...
Charte de franchise de Lorris - 1155 [source] extrait Bernard de Clairvaux 1115 [ressource] 1115 - Ville-sous-la-Ferté (Aube) Abbaye de Clairvaux, dortoir des convers, Ville-sous-la-Ferté. © Photo Henri Gaud Avant la mi-août 1115 (l’année est sûre, le jour et le mois ne le sont pas ; le 25 juin est le fruit de la tradition de l’ordre cistercien), Bernard et ses moines s’installent dans le val d’Absinthe – cette plante y poussait en abondance – à Clairvaux, en Champagne, non loin de Ville-sous-la-Ferté. Depuis avril 1112 (ou mai 1113, la chronologie n’est point assurée), Bernard, né en 1190 à Fontaine-lès-Dijon, près de Dijon, dans une famille noble et influente, se trouvait à l’abbaye de Cîteaux, en Bourgogne, où il était arrivé avec une trentaine de compagnons. Pourquoi envoyer Bernard fonder Clairvaux ? Le passage de la solitude, du silence et de l’oubli (selon l’expression d’Anselme Dimier) à la construction d’un monastère, à la tête d’une communauté, se révéla rude. Une double crise affecta vite Bernard. Jusqu’en 1130, Bernard se consacra au développement de son monastère.
Révolte normande de 996 [source] Fondation de la seigneurie d'Ardres [source] Complainte des Vilains de Verson [source] Création de la motte castrale d'Ardres [source] Des images de synthèse vous dévoilent le visage de Paris au Moyen-Age « Le Louvre, l’Hôtel de Ville ou Notre-Dame présentaient des visages différents au Moyen Age. Voici des images de synthèse, signées Grez productions, qui permettent de découvrir la ville de Paris telle qu’on ne l’a jamais vue. » Le Palais de la cité Le plus grand bâtiment de l’île de la Cité, le Palais de la cité, accueille aujourd’hui le palais de Justice. Son origine remonte à la conquête de la Gaule par les Romains en l’an 52 avant notre ère. D’abord palatium -palais pour le gouverneur de Lutèce-, il devient la résidence parisienne des rois mérovingiens après que les Francs aient envahi la Gaule. Le pont au Change Sous le règne de Charles le Chauve, le Grand-Pont, par opposition au Petit-Pont, franchit le grand bras de la Seine entre l’île de la Cité et la rive droite. Le petit châtelet Les accès aux deux ponts qui reliaient l’île de la Cité aux berges de la Seine, furent protégés dès le IX° siècle par deux châtelets, d’abord en bois, puis en pierre. L’Hôtel Dieu La Place de Grève