Comment remettre l'homme au centre de la technologie : le manifeste de Jaron Lanier
« Que se passe-t-il quand nous arrêtons de façonner la technologie et que la technologie commence à nous façonner ? » C’est la question centrale qui anime le livre « You are not a gadget, a manifesto » de Jaron Lanier, publié par Alfred A. > Qui est Jaron Lanier ? Pionnier et père de la réalité virtuelle, classé par le Times, pour l'année 2010, parmi les 100 penseurs les plus influents au monde, Jaron Lanier a principalement travaillé sur l’interface et l’interaction entre la machine et l’homme. Dès la première page de son livre, Jaron Lanier annonce ses intentions : son livre est un manifeste, celui d’un témoin de l’émergence du Web et des changements radicaux qu’il a entrainé aussi bien pour le commerce, que pour la pensée, l’art ou la culture. Attention néanmoins, Jaron Lanier n’est absolument pas technophobe : « Cela m’ennuie que je sois parfois classé comme étant anti-technologie alors que je suis en réalité un véritable technologiste. » > Un véritable manifeste > Pour aller plus loin :
La valeur de l'information
L'intelligence économique nous rèvèle combien l'information est à la fois désirable (il faut garder ses secrets, veiller...), redoutable (on désinforme , on déstabilise, on influence...) et vulnérable (toute entreprise dépend de ses systèmes d'information, de sa réputation...). Au fait que veut dire information ? Soit l’idée que l’information « vaut » quelque chose. C’est une différence qualitative, une variation, qui peut être différemment ressentie ou estimée par un interprétant. L’information est elle-même une différence qui produit une différence pour quelqu’un.. Historicité d’une notion Que l’information soit une valeur semble encore plus évident aux tenants de la théorie dite de l’information de Shannon et Weaver de 1949 : sa fonction est précisément de mesurer la valeur « en information », dans une vision probabiliste. D’abord elle qui porte sur le rapport entre données et connaissance. Une autre ambiguïté porte sur les rapports entre information et communication..
Je suis malin avec ma Freebox Révolution
Quand j’ai reçu en décembre un mail du service presse de Free m’annonçant le lancement de la Freebox Révolution, j’ai cru bon de répondre que je testerai bien leur nouveau gadget. Ils m’ont pris au mot et j’ai reçu comme beaucoup d’autres clients Free la nouvelle bête dans sa double boîte blanche. Pour tout ce qui concerne la domotique, je n’aime pas me casser la tête et je ne suis pas à la recherche des dernières nouveautés. Je n’ai pas craqué pour un iPad. Mon ancienne freebox V5 me satisfaisait et je n’en aurais pas changé de si tôt sans le hasard du mail du service de presse de Free. Soucis de connectique Une fois ma V5 repartie avec le transporteur qui m’a livré la révolution, je n’ai eu d’autre choix que de brancher les deux boîtiers noirs dessinés par Starck. Pour résumer, je me fiche du look de mon boîtier ADSL (et les geckos aussi). Me voilà maintenant dans l’obligation d’acheter un nouveau routeur pour le placer à côté de ma freebox Starck (ça va faire désordre).
Comment l’économie du partage crée du lien social
Alors que les échanges marchands créent de plus en plus d'exclusion sociale et de défiance, l'économie du partage, par le don, transforme les relations grâce à la reconnaissance et l'inter-dépendance. Le XXème siècle aura été incontestablement celui de l’échange marchand. Jamais l’humanité n’avait autant commercé, exporté, importé. Bizarrement, alors que les hommes entraient toujours plus en interaction et devenaient toujours plus dépendants les uns des autres, ce XXème siècle aura connu un immense délitement des structures sociales traditionnelles sans création d’autres structures alternatives efficaces. Ce paradoxe bizarre entre l’accroissement des relations humaines et la diminution du lien social pourrait-il trouver une explication dans la nature trompeuse de l’échange marchand ? Quand l’échange marchand abolit la relation Frédéric Laupiès, Leçon philosophique sur l’échange Don et contre-don Or c’est précisément l’acceptation de sa dépendance qui crée le lien social. Photos flickr
$€£
La montée de la consommation collaborative
« La consommation collaborative correspond au fait de prêter, louer, donner, échanger des objets via les technologies et les communautés de pairs », explique le site éponyme lancé par Rachel Botsman et Roo Rogers, les auteurs de What’s mine is yours, the rise of collaborative consumption (Ce qui est à moi est à toi, la montée de la consommation collaborative). Ceux-ci affirment d’ailleurs que cette pratique est en passe de devenir un « mouvement ». Un mouvement qui va des places de marchés mondiales comme eBay ou Craiglist à des secteurs de niches comme le prêt entre particuliers (Zopa) ou les plates-formes de partage de voitures (Zipcar). « La consommation collaborative modifie les façons de faire des affaires et réinvente non seulement ce que nous consommons, mais également comment nous consommons », affirment ses défenseurs. Vidéo : la vidéo promotionnelle du livre de Rachel Botsman et Roo Rogers. Les fans du partage ont déjà leur magazine : Shareable.net.
Related:
Related: