Comment la structure rituelle du Journal télévisé formate nos esprits
Le journal télévisé est le cœur de l’information contemporaine. Principale source d’information d’une grande partie des Français, il n’était pourtant, à ses débuts, en 1949 en France, que le sous-produit de ce que n’avaient pas voulu diffuser au cinéma la Gaumont et les Actualités Françaises. Défilé d’images sur lesquels était posé un commentaire, le « présentateur » ne s’est installé dans son fauteuil qu’en 1954, quand le journal a été fixé à 20h. Depuis lors, la mise en scène n’a fait qu’aller en s’accroissant, et l’information en a été écartée —si jamais elle était présente au départ— pour faire de ce théâtre non plus un journal, mais un spectacle ritualisé, une cérémonie liturgique. Le « 20h » n’a pas pour fonction d’informer, au sens de dégager une tentative de compréhension du monde, mais bien de divertir les téléspectateurs, tout en leur rappelant toujours ce qu’ils doivent savoir. Le contexte Le présentateur y tient rôle de passeur et d’authentifiant. Crédibilité et information
Tensions autour de la ligne éditoriale au "Figaro" - Présidentielle 2012
Un certain ras-le-bol est perceptible au "Figaro". Dans la matinée du jeudi 9 février, la rédaction du quotidien, réunie en assemblée générale, a adopté une motion à l'encontre du directeur de la rédaction Etienne Mougeotte. Dans ce texte, publié sur Twitter par un journaliste, la Société des journalistes du "Figaro" reproche à la direction d'imposer une ligne éditoriale trop partisane. La motion votée par les journalistes rappelle en outre que "'Le Figaro', journal d’opinion, n’est pas le bulletin d’un parti, d’un gouvernement ou d’un président de la République. On n'est pas là pour emmerder la droite" Ce n'est pas la première fois que la Société des journalistes du "Figaro" interpelle Etienne Mougeotte sur le sujet. Ces nouvelles tensions entre la rédaction et la direction du journal surviennent au moment où le "Figaro Magazine" propose, dans son prochain numéro, une interview fleuve de Nicolas Sarkozy. La motion adoptée par les journalistes du Figaro :
Sorties ciné : des journalistes invités à condition de dire du bien des films | Rue89 Culture
Le Parisien, Le Journal du dimanche, Studio Ciné Live, Première et Le Figaro. Toutes ces publications ont un point commun : elles n’ont pas pu aller voir « La Vérité si je mens 3 » en projection presse. La raison ? Un distributeur – Mars Distribution – qui a voulu maîtriser la communication d’un film au budget de 25 millions d’euros, soit le quatrième film français le plus cher produit en 2010. Bande-annonce « La Vérité si je mens 3 » Un chantage à la critique Tout commence sur France Info le 27 janvier, à quelques jours de la sortie de « La Vérité si je mens 3 » sur 1 051 écrans. La journaliste Florence Leroy raconte le déroulement d’une projection du film « Hollywoo » au début du mois de décembre 2011 où une partie de la presse n’avait pas été conviée : « Tous les journalistes soupçonnés d’avoir un avis [...] divergent ont été interdits de projection. » Elle poursuit : « “La Vérité si je mens 3”, ça a été exactement le même scénario. « Ce sera bienveillant ou malveillant ? Il poursuit :
Le dispositif médiatique français, une singularité dans le monde occidental | Oumma
La France se retrouve en 44me position, en matière de liberté de la presse, au classement annuel de « Reporters sans frontières », publié fin octobre. La « Patrie des Droits de l’homme », ce pays qui a longtemps revendiqué une « charge d‘aînesse » à l’égard des « peuples primitifs » pour justifier ses conquêtes coloniales, est désormais dépassé par des pays tels que la Lituanie, la Jamaïque, la Namibie, la Tanzanie, la Corée du Sud et la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le dispositif médiatique français présente une double singularité dans le monde occidental, celui d’être détenu pour l’essentiel par des amis d’un président en exercice, en l’occurrence Nicolas Sarkozy, et, de concentrer la plus forte endogamie entre média et politique dans la sphère occidentale. Voici, à titre informatif, le dispositif médiatique français, détenu pour l’essentiel par les deux principaux marchands d’armes, Arnaud Lagardère et Serge Dassault, et, le principal bétonneur du pays, Martin Bouygues.
Le livre selon Google
Plus Dès 2002, Google entreprend de scanner tous les ouvrages de la littérature mondiale. L'entreprise californienne signe des contrats avec de grandes bibliothèques universitaires. Dix millions de volumes sont numérisés dans la gigantesque mémoire de Google. Sauf qu'environ six millions de ces livres sont protégés par le droit d'auteur...