Facebook: pourquoi vous ne cliquerez jamais sur un bouton «j'aime pas» Un bouton «dislike» irait à l'encontre de l'ADN de Facebook –et de ses intérêts économiques, même si Mark Zuckerberg ne veut pas l'admettre. La première question posée à Mark Zuckerberg lors d’une séance de questions-réponses à Facebook la semaine dernière cherchait à savoir s’il avait déjà pensé à ajouter un bouton «je n’aime pas». Il n’a pas dit non. A la place, il a commencé sa réponse en disant, «on y réfléchit». Laissez-moi essayer de traduire en gros ce que Zuckerberg voulait dire par là: «Mais, oui, journalistes spécialisés dans les nouvelles technologies et présentateurs télé du monde entier, remplissez les ondes et Internet de 80.000 articles sur mon entreprise en ce jour sans grosse actu de décembre.» C’était, pour le dire autrement, une réponse maligne d’un point de vue publicitaire. La réponse courte est «non», pour des raisons profondément ancrées dans l’ADN de l’entreprise –des raisons que Mark Zuckerberg répugnerait à expliquer honnêtement. Promis, c'est bon pour l'humanité
Uchronie Cette semaine, le président Jules Grévy a annoncé dans un entretien accordé au journal Le Temps que tous les élèves de France seront dotés à la rentrée prochaine de manuels de classe. La rubrique « Courrier des lecteurs » du journal a depuis été submergée de messages laissés par nos hussards noirs de la République. Certains ont accueilli avec bienveillance cette décision mais ont aussi alerté le président Grévy sur la nécessité de former les instituteurs de France à ce nouvel outil, rappelant que l’essentiel résidait dans l’acte pédagogique. D’autres rejettent purement et simplement la proposition du Président et ce, pour diverses raisons. Pour les uns, c’est « vendre l’école de la République aux maisons d’édition », allant pour certains à regretter le coût de l’opération alors que les salaires des instituteurs n’augmentent pas assez. Pour d’autres, l’utilisation de manuels s’avérera « impossible dans des classes de quarante élèves ». L’avenir dira qui avait vu juste… J'aime :
Temple OS, un système d'exploitation pour parler à Dieu codé par un fou génial Temple OS est un «système d'exploitation pour parler à Dieu». Et il vous répond! Vous ne me croyez pas? Terry Davis, le programmeur de Temple OS, y croit, lui. Mais, pour ses détracteurs, il n’est qu’un programmeur atteint de schizophrénie, parlant de façon elliptique et torrentielle, mêlant langage informatique et références opaques à l'Ancien Testament. publicité Plus compliqué que ça? Car tout cela ne serait pas si piquant si son système n’était pas –malgré son étrangeté– un bijou technologique plébiscité par tout ceux qui l’ont testé –il est parfois même qualifié de «révolutionnaire». Parler avec Dieu grâce à Temple OS Capture d’écran du programme AfterEgypt La spécialité de Terry Davis, dans la vie, ce sont les systèmes d’exploitation. Dès l’âge de 20 ans, Terry commence à travailler sur un système d’exploitation qui deviendra son premier OS, Terry’s Protected Mode OS ou TPMOS. Terry décide alors de doter son système d’un oracle pour parler à Dieu. Un système révolutionnaire?
Droit à l'oubli des moteurs de recherche Suite à la décision de la Cour de justice de l'Union européenne, Google, Microsoft... ont mis à disposition des internautes européens un formulaire pour demander le retrait des résultats de recherche estimés dépassés ou inappropriés. Vous pouvez donc faire des demandes de retrait des informations vous concernant aux différents moteurs de recherche, sans avoir l'assurance à 100% de l'acceptation de ce retrait. Il faudra aussi retirer les données des sites (blog, CCM, facebook...) où vous figurez car ces demandes de droit à l'oubli ne concernent que les moteurs de recherche et pas les sites où figurent les articles vous concernant De plus même si vous parvenez à faire supprimer des données personnelles sur un site, il se peut que ces informations aient été transmises ou recopiées ailleurs ... Notez aussi que les données peuvent continuer d'apparaître sur des sites américains ou d'autres régions du monde où la législation européenne ne s'applique pas... Pour Google Pour Bing Pour Yahoo
Chrome, Firefox, Internet Explorer ou Opera? Notre comparatif des navigateurs web [juillet 2014] | Comparatif | Softonic Internet Explorer, Chrome, Firefox, Opera: quel est le navigateur web le plus performant sur Windows? Nous les avons examinés sous toutes les coutures pour connaître le champion et celui qui s'adapte le mieux à vos besoins. Que serait un ordinateur sans navigateur? Il y a vingt ans, cela n'aurait rien changé. Aujourd'hui, vous ne sauriez probablement qu'en faire. Le navigateur représente en effet votre porte d'accès à Internet, votre fenêtre sur le monde posée sur votre bureau, le programme le plus important de votre ordinateur et celui qui permet d'effectuer la majeure partie des activités avec l'ordinateur. Mais tous les navigateurs ne se ressemblent pas. Pour un moment, nous avons décidé de mettre de côté nos convictions sportives, nos préférences musicales et nos idéologies en matière de logiciels. Pour notre comparatif des navigateurs, nous avons choisi Internet Explorer, Firefox, Chrome et Opera. Vitesse de lancement: à vos marques, prêts, partez! Gourmands en ressources ou pas?
Le monde ? C'est le web à l'envers Le numérique opère par renversement. Le renversement le plus fréquent est celui de la charge de la preuve. Celui également des processus d'engrammation, des processus mémoriels. D'autres renversements sont à venir. D'autres sont déjà là. Avant, nous voulions sans cesse poursuivre plus loin la navigation. En biologie, "la fonction crée l'organe". Avant, dans l'ancien monde, on corrigeait les imperfections de notre corps, de nos sens, à l'aide de prothèses diverses. Corriger le monde. Et puis voici que plutôt que de corriger l'homme (à l'aide de lunettes classiques), plutôt que d'augmenter l'homme (à l'aide de Google Glasses), on nous propose maintenant de corriger ... le monde. La fibre (pan)optique A la fin du 18ème sièce, Jeremy Bentham invente le panoptique. Cachez ce sein. Il y a donc ce que l'on ne montre plus. Les Google Glasses peuvent nous y aider. Les Google Glasses sont une inversion du cycle panoptique de notre propre capacité de tolérance à la surveillance. Je m'explique.
Les 5 applications qui vont vous sauver la vie On parle souvent des applications qui nous divertissent dans les transports en commun ou à la pause café. De Candy Crush à Doodle Jump en passant par Temple Run, nombreuses sont les applications funs qui ont rencontré un vif succès, sans pour autant apporter de réelle utilité à la communauté. Aujourd’hui, FraisFrais se charge de rétablir cette injustice en vous présentant 5 applications pas forcément très connues, mais qui vous sauveront peut-être bien la vie! Withings Cette application a été développée par une entreprise française et permet à ses utilisateurs de mesurer leur tension grâce à un brassard et une application gratuite. Un outil indispensable pour les personnes concernées, disponible sur le site de Withings, et accompagné de l’application gratuite sur l’App Store et Google Play. Allianz Conduite Allianz Conduite est un outil qui va s’avérer indispensable pour de nombreux automobilistes. MySoS Cette application gratuite a pour objectif de se protéger et de protéger les autres.
GÉNÉRATION Y =génération du mieux-travailler? Un bon job, du temps libre, mais aussi un engagement éthique : les revendications des 20-30 ans pourraient changer nos vies professionnelles, affirme ce grand hebdomadaire allemand. En bien. Pour beaucoup, Fifi Brindacier, la gamine indépendante inventée par la Suédoise Astrid Lindgren, est l’héroïne d’enfance par excellence. On pourrait parfaitement qualifier la génération des trentenaires qui explorent actuellement avec assurance le marché du travail allemand de “génération Fifi”. Prenez Ingo Kucz, 32 ans. Ne pas sacrifier sa vie à son boulot Le samedi, il construit des jeux en plein air. Ce jeune père de famille fait partie d’une nouvelle génération d’actifs, une génération qui veut autre chose : travailler autrement, vivre autrement, être autrement. Pour le chercheur berlinois Klaus Hurrelmann, il s’agit de la troisième génération depuis 1945 qui fait changer l’Allemagne. La génération Y attend de l’entreprise qu’elle change de mentalité et tienne compte de ses désirs. Faux-semblants
Le multi-tâches : qualité ou calamité ? Dans un article publié par The New Atlantis en 2008, Christine Rosen nous alerte sur les dangers du fonctionnement en multi-tâches, qui caractérise de nombreuses personnes « dans le coup ». Qui n’est jamais resté perplexe devant un adolescent qui fait ses devoirs tout en écoutant de la musique, en regardant la télévision et en participant à un chat sur messagerie instantanée, simultanément ? Qui n’a jamais été irrité par un interlocuteur qui, tout en prétendant avoir une conversation sérieuse avec vous, répond à trois coups de fil, envoie cinq courriels et s’éclipse régulièrement pour donner des instructions à ses collaborateurs qui travaillent dans le bureau d’à côté ? L’adolescent et votre interlocuteur sont pris dans ce qu’il est convenu d’appeler « le multi-tâches ». Cette capacité à traiter plusieurs choses à la fois est célébrée comme une qualité de l’homme moderne et résulte en grande partie de l’accroissement de l’usage des technologies de l’information et de la communication.
Culture numérique et infographies. Vous vous souvenez de mon nouveau cours de culture numérique ? En guise d'évaluation j'ai demandé aux valeureux étudiants du meilleur DUT infocom du monde de réaliser une infographie sur l'un des thèmes abordés en cours. Voici une petite sélection de leur travail. L'essentiel du message semble avoir correctement été reçu ;-) Message 1 : Internet n'est plus vraiment un "village global". Sources : Message 2 : Le cloud, c'est du #bullshit, internet est une industrie LOURDE. Message 3 : la publicité, c'est important. Je répète : la publicité c'est important. Je répète encore une fois : la pub, c'est le contenu Message 4 : La censure existe. Non pas "LA" censure mais "des" censures. Message 5 : l'avenir, c'est l'internet des objets Je répète : l'avenir c'est l'internet des objets. Puisque je vous dis que c'est important ... Notamment par l'impact que cela aura sur notre vie privée. Où rien ne sera plus "privé" comme avant Et nous obligera à rappeler qu'Internet est un espace P-U-B-L-I-C.
Êtes-vous prêt à imprimer votre propre robot? | Branchez-vous Les nouvelles technologies surgissent dans notre quotidien à un rythme constant. Cependant, certaines dont on parle de plus en plus, ont encore du mal à se généraliser aussi vite que prévu. Intel compte bien changer la donne en ce qui concerne deux d’entre elles qui connaissent depuis quelques années un ressort de popularité et d’accessibilité. En effet, l’entreprise américaine spécialisée dans les processeurs, voudrait coupler la robotique et l’impression 3D afin que vous puissiez imprimer vous même votre propre robot grâce au projet : Jimmy the Research Humanoid. Ce robot ne s’adresse pas à l’amateur qui veut juste jouer avec un ami mécanique; quelques compétences en robotique et en programmation sont évidemment requises. Un robot mignon Ce petit robot à l’allure bien moins menaçante que la plupart de ceux que l’on a pu voir au cinéma ou même dans les dernières créations du DARPA, se veut le robot du 21e siècle. Petit précision, ce robot est une plateforme de recherche.
J'ai testé pour vous le formulaire de "droit à l'oubli" de Google Par Yann Thompson Mis à jour le , publié le Chouette ! Pourrait-on enfin enterrer dans les tréfonds d'internet ce Skyblog de jeunesse ou cette galerie photo compromettante ? Le moteur de recherche Google a lancé, jeudi 29 mai, un formulaire permettant aux Européens de mettre en œuvre leur "droit à l'oubli" sur internet. La firme américaine se met ainsi en conformité avec une décision de la Cour de justice de l'Union européenne, qui a reconnu, mi-mai, le droit au retrait de liens vers des pages internet comportant des données personnelles "inappropriées, hors de propos, ou qui n'apparaissent plus pertinentes". Pour vous, chers internautes, j'ai décidé de tester ce service. 1Identifier le bon lien Dans son austère formulaire mis en ligne, Google commence par résumer, sans enthousiasme, sa mission dictée par la Cour de justice de l'UE : "Trouver un juste équilibre entre la protection de la vie privée des individus et le droit du public à accéder à ces informations et à les diffuser".
Les découpages territoriaux à l'heure du numérique ont-ils encore un sens ? Le numérique et le territoire politique Prenons le mot « politique » au sens d’une aire sur laquelle une institution a compétence pour assurer des services collectifs (administration, santé, poste, éducation…), qu’ils soient marchands ou non. Le numérique n’a pas d’impact sur les frontières de ce territoire, définies ex ante, mais sur son aménagement interne. Le schéma le plus radical et le plus naïf est celui du territoire en pantoufles : plus besoin de se déplacer, tout est en ligne. Quel est, alors, l’impact de l’hybridation des supports, physiques et virtuels, sur les schémas de desserte des services collectifs ? Le modèle d’une aire de service rapportée à un équipement central est ainsi largement remis en cause. Le numérique et l’espace perçu Il faut du temps pour modifier les perceptions. L’impact du numérique sur l’espace perçu est principalement lié à l’usage des outils mobiles de communication [Aguilera, Guillot, Rallet, 2012].
mashable The future is vast, and scifi provides but a tiny porthole to see it. A poster for the 1927 film Metropolis (Library of Congress) Self-driving cars, extreme life extension, and global wifi provided by weather balloons: Google makes projects that sound like science fiction into reality at its secretive research lab, Google X. And that may be exactly the problem. Google finally allowed a journalist, Fast Company’s Jon Gertner, to profile Google X. [T]here are three criteria that X projects share. (Emphasis added.) A lot of people might read that line and think: Wow, cool, Google is trying to make the future! But “science fiction” provides but a tiny porthole onto the vast strangeness of the future. We tend, in other words, to imagine future technological systems as readymade, holistic products that people will choose to adopt, rather than as the assembled work of countless different actors, which they’ve always really been. Wrote Forbes at the time: