Pédagogies de l'autonomie (de l'élève) Empowerment Au plan individuel, Eisen (1994) définit l'empowerment comme la façon par laquelle l'individu accroît ses habiletés favorisant l'estime de soi, la confiance en soi, l'initiative et le contrôle. Certains parlent de processus social de reconnaissance, de promotion et d'habilitation des personnes dans leur capacité à satisfaire leurs besoins, à régler leurs problèmes et à mobiliser les ressources nécessaires de façon à se sentir en contrôle de leur propre vie (Gibson, 1991 p. 359). Les notions de sentiment de compétence personnelle (Zimmerman, 1990), de prise de conscience (Kieffer, 1984) et de motivation à l'action sociale (Rappoport, 1987, Anderson, 1991) y sont de plus associées ACP (approche centrée sur la Personne) quelques principes de fonctionnement d’une approche centrée sur la Personne, ainsi qu’a pu la développer Carl Rogers, relayée en France par André de Peretti : · Les émotions sont constitutives de la Personne · La motivation est conçue comme autonome. Trois facteurs:
accompagnement- tuteur L'Accompagnement En formation à distance, les temps d'enseignement et d'apprentissage sont clairement distincts. Le temps d'enseignement correspond à la conception des supports. L'apprenant à distance n'est pas en présence des pairs ni du formateur. En s'inspirant de Louis-Marie Bougès dans son article consacré à "la relation d'accompagnement en formation ouverte"(cet article est disponible en ligne depuis l'adresse : on peut proposer une analyse comparative de la diversité des modes d'accompagnement pédagogique. Aussi bien au niveau du vocabulaire utilisé, qu'au niveau de l'interprétation, plusieurs formes d'accompagnement peuvent être distingués, en tenant compte notamment : De la fonction de l'accompagnateur Du degré d'autonomie de l'apprenant En fonction de la dynamique relationnelle. Une telle situation peut notamment être présentée sous forme de schéma : Le tuteur qu'est ce qu'un tuteur ? Le tuteur dans l'éducation
Auto-efficacité : le sentiment d'efficacité personnelle (Bandura, 1977, 1997, 2003) - Bloc-notes de Jean Heutte : sérendipité, phronèsis et atharaxie sont les trois mamelles qui nourrissent l'Épicurien de la connaissance ;-) Article mis à jour le 19 mars 2011 La théorie de l’auto-efficacité de Bandura (1977, 1997, 2003) entre dans le cadre théorique plus large de la théorie sociale cognitive (Bandura, 1986), dénommée ci-après TSC. La TSC stipule que « le fonctionnement humain est le produit d’une interaction dynamique et permanente entre des cognitions, des comportements et des circonstances environnementales. En 1986, il expose ainsi son modèle de « causalité triadique réciproque » : le comportement (C) et les facteurs personnels internes (P) sous forme d’événements cognitifs, émotionnels et biologiques (E) interagissent ensemble de façon réciproque et s’influencent mutuellement ; le comportement (C) et l’environnement (E) interagissent ensemble de façon réciproque et s’influencent mutuellement ; les facteurs personnels internes sous forme d’événements cognitifs, émotionnels et biologiques (E) et l’environnement (E) interagissent ensemble de façon réciproque et s’influencent mutuellement. L’agentivité
Procédures relatives à l’absentéisme et au décrochage scolaire Référence : Code de l’éducation première et deuxième parties (notamment L 131-3 ; L131-12 ; L234-3 ; L511-1). La classe et la vie scolaire Chaque CPE tient à jour l’état des absences et organise les remarques nécessaires ainsi que les transmissions aux familles. Le groupe d’aide à l’insertion d’établissement (GAIN) Lorsque la situation d’absentéisme perdure, une seconde étape s’enclenche au niveau de l’établissement : Le groupe d’aide à l’insertion de District ( GAIN) Si l’absentéisme perdure ou s’aggrave, une sollicitation de la cellule de pilotage de District est nécessaire, y compris pour tout jeune qui donnerait spontanément sa démission (démission qui ne saurait être acceptée en l’état). Il peut préconiser, après examen et analyse du dossier : Par ailleurs, la préparation d’un parcours de formation par l’apprentissage ou une insertion dans l’emploi pourra être envisagée dans le cadre du « pôle insertion » du district, Le Gain Départemental (DIVEL/PPSO, CDAS, Commission Relais)
A. Bandura. Auto-efficacité. Le sentiment d’efficacité personnelle 1Albert Bandura est docteur en psychologie et enseigne à l’université de Stanford (Californie). Il est l’auteur de L’Apprentissage social (Mardaga, 1985). 2Depuis les années 80, Albert Bandura s’intéresse au sentiment d’efficacité personnelle. Ce concept s’inscrit dans le cadre de la théorie sociocognitive (théorie issue du béhaviorisme et du cognitivisme). Selon cette théorie, le fonctionnement et le développement psychologique doivent être compris en considérant trois facteurs en interaction : le comportement, l’environnement et la personne. 3Le sentiment d’efficacité personnelle désigne les croyances des individus quant à leurs capacités à réaliser des performances particulières. L’expérience active de maîtrise est une des sources les plus influentes sur la croyance en l’efficacité personnelle car elle est fondée sur la maîtrise personnelle des tâches à effectuer.
L'importance des cadres dans l'école et les formations Son importance En effet la notion de cadre extérieur (les lois, le réglement intérieur...) renvoie au cadre intérieur à chacun de nous , c'est-à-dire à ce qui "structure" son psychisme. L'un peut s'appuyer sur l'autre. Notre structure interne s'appuyant sur les structures externes nous permet de ne pas être emporté par une polarité (désir, angoisse...) qui nous ferait perdre le contact avec la réalité, les autres... Dans une classe, par exemple, c'est dans la mesure où il sent la solidité du cadre de fonctionnement de la classe et que l'enseignant défendra ce cadre, que l'élève est rassuré sur son propre équilibre interne (son propre cadre interne). La solidité du cadre externe assure la sécurité interne des élèves, des stagiaires...et donc leur possibilité de se concentrer sur l'ici et maintenant, sur le travail en cours et non sur leurs conflits internes, leurs émotions, angoisses, désirs impossibles. Le cadre peut-il être négocié? Comportement vis-à-vis du cadre Bien sûr.
Sentiment d’auto-efficacité 1 Définition La manière et les moyens retenus par une personne pour une tâche dépendent de la manière dont elle se sent capable de réaliser une tâche qui soit utile. Bandura (1997, cité par Karsenti et Larose, 2001) a défini le sentiment d'auto-efficacité comme la conviction qu'a un individu d'être capable d'organiser et de réaliser les actions nécessaires à l'accomplissement d'une tâche. La notion de sentiment d'auto-efficacité se partage en sentiment d'efficacité (ou de compétence) (efficacity expectations) qui est la conviction qu'a un individu de sa compétence à réaliser une tâche ou une action dans un contexte donné et en sentiment de la valeur du résultat (outcome expectation) qui reflète le sentiment que les actions réalisées produiront les résultats espérés. D’autre part, pour Bandura, la perception qu’a un individu de ses capacités à exécuter une activité influence et détermine largement son mode de penser, son niveau de motivation et son comportement. 2 Application 3 Références
Des comédiens réinventent l’art de la consultation | Le blog de Olivia Barron Utiliser des acteurs pour apprendre aux praticiens à parler aux patients. Une pratique encore trop rare en France. Un élève-infirmier au chevet de la patiente, jouée par la comédienne Géraldine Dupla. Haute Ecole de La Santé à Lausanne.Guy Stotzer Selon la Sofres, un tiers des français hospitalisés en 2012 sont insatisfaits de la qualité du dialogue avec le personnel médical. Jean-Paul, robot-cobaye à l’école de La Source. Première école laïque pour infirmiers au monde, La Source, à Lausanne, utilise depuis 2004 cette technique dans le cadre de son Laboratoire de pratique simulée. Dans cet hôpital virtuel, chaque élève s’adonne, quatre jours par an, au jeu du patient simulé. « Mme Magnin, 24 ans, brûlée à la jambe au troisième degré, vient pour refaire son pansement » annonce le professeur. La technique du patient simulé « prépare l’étudiant à faire face à des situations humaines pleine d’inattendus » souligne Otilia Froger, professeure à l’école de La Source. Des robots ou des hommes
Les sauveteurs en mer à l'épreuve du simulateur Reportage Attention à la marche en entrant dans la cabine de pilotage. La mer est grosse et la vedette, lancée à pleine vitesse, roule d'un bord sur l'autre. Contrairement à ce que certains affirment, ce simulateur est parfaitement statique. « Nous avons reproduit la timonerie d'un navire de sauvetage de 1re classe de nouvelle génération, explique Didier Moreau, aux commandes de ce nouvel équipement de la SNSM, la Société nationale de sauvetage en mer. L'idée de cet outil unique en France est de travailler les compétences individuelles et collectives d'un même équipage. Pour rendre crédibles ces opérations virtuelles, les sauveteurs utilisent les cartes électroniques numérisées mises à leur disposition par les pilotes. Trouver avant de sauver Autrefois, la formation se faisait sous forme de compagnonnage. Six mois après la mise en route du centre, 40 sauveteurs ont suivi la formation.
Profil de recherche - Coût efficacité et compassion Dr François Rousseau Des chercheurs utilisent la simulation par ordinateur pour proposer une façon d'épargner aux femmes enceintes des soucis inutiles et des interventions coûteuses et superflues. [ Retour à l'article principal ] La modélisation mathématique et les ratios coûtefficacité incrémentiels ne constituent pas l’apanage des comptables purs et durs. En effet, pour le Dr François Rousseau, de l’Université Laval, ces outils essentiels aident les médecins à pratiquer une médecine personnalisée et factuelle. « Les médecins doivent intégrer une foule d’informations », dit le Dr Rousseau, qui a un cœur de médecin et un cerveau de programmeur informatique. « C’est l’art de la médecine jusqu’à un certain point : utiliser toute l’information disponible pour s’assurer que le diagnostic et le traitement sont adaptés au patient. » Qui – Le Dr François Rousseau, professeur, Département de biologie moléculaire, biochimie médicale et pathologie, Faculté de médecine, Université Laval.
Apprentissage, motivation, émotion : comment apprenons-nous Le cerveau est l’objet le plus complexe de l’univers connu, et c’est de sa compréhension que dépendra l’avenir de nos technologies futures et singulièrement l’intelligence artificielle et la robotique. A l’Inria, Frédéric Alexandre dirige le projet Mnémosyne, chargé de développer des modèles computationnels de notre fonctionnement cérébral, dans le but de développer à terme des agents autonomes, robotiques ou logiciels, qui soient physiologiquement crédibles. Autrement dit, dont l’architecture sera analogue à celle du cerveau humain. Au cours d’une conférence à Bordeaux, lors d’un atelier organisé conjointement par l’expédition Bodyware de la Fing et l’Inria, Frédéric Alexandre nous a présenté quelques fondamentaux concernant les mécanismes de notre mental. Les sciences de l’esprit, sciences cognitives et neurosciences, ont fait des progrès ces dernières années et s’attaquent à des sujets de plus en plus difficiles, a-t-il expliqué en préambule. Comment garder l’information importante