La couche d’ozone en bonne voie de guérison La couche d’ozone stratosphérique est toujours convalescente, mais les scientifiques espèrent sa guérison avant 2050 dans la plupart des régions et une résorption complète du célèbre « trou dans la couche d’ozone » au-dessus de l’Antarctique vers la fin du siècle. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) ont rendu publiques, mercredi 10 septembre, les conclusions de leur dernier rapport sur la couche d’ozone. Encourageantes, celles-ci entérinent le succès du protocole de Montréal, adopté en 1987 par la communauté internationale pour protéger l’ozone stratosphérique. Considéré comme un polluant lorsqu’il s’accumule au niveau du sol, l’ozone revêt au contraire une importance cruciale au sommet de l’atmosphère, où il joue le rôle de filtre à ultraviolets (UV). Mis à jour tous les quatre ans, le rapport indique que leur concentration atmosphérique a baissé de 10 % à 15 % par rapport au pic de la fin des années 1990.
L'apparition du dioxygène atmosphérique L'atmosphère primitive de la Terre s'est formée par dégazage de sa surface en fusion peu de temps après sa formation. Elle est alors totalement dépourvue de dioxygène et très riche en dioxyde de carbone. Jusqu'à -2,3 Ga les sédiments déposés par les fleuves contiennent de d'uraninite sous forme de particules solides. Ce minerai d'uranium est soluble dans les eaux riches en dioxygène, sa présence confirme l'existence d'une atmosphère dépourvue de dioxygène. Oui mais quand ? Pour répondre à cette question menons l'enquête en utilisant quelques indices ou marqueurs de la présence de ce gaz. Les états du fer Avant de poursuivre il nous faut nous intéresser au Fer. Fe3+ est caractéristique d'un milieu oxydant, il est insoluble dans une eau dont le pH est neutre.Fe2+ est caractéristique d'un milieu réducteur, il est soluble dans une eau dont le pH est neutre ou légèrement acide. Le fer est omniprésent dans les roches et il est libéré par leur altération sur les continents. Les gisements de fer :
Atmosphère - L'Esprit Sorcier - Dossier #1 Regardez l’émission qui prolonge ce dossier : L’air que je respire Retrouvez toutes nos vidéos sur la chaîne Youtube de l’Esprit Sorcier Suivez-nous sur Facebook et Twitter Soutenez-nous sur Tipeee ! Un dossier préparé par Thibaud Dreher Rédaction en chef Frédéric Courant Direction artistique et technique Pascal Léonard Direction de productionJoël Guillemet Assistante de réalisationAnaïs Van Ditzhuyzen Assistant de productionPatrick Berger Documentaliste Laurence Lebon Directeur photoArthur Le Ret Montage/Prise de vue Timothée Coignus Prise de sonThomas Spitz VoixValérie GuerlainJean-Baptiste Puech MixageLaurent CauneauAlexis Courant Relation presseNathalie BôGraphisme et animations Christophe Pernoud – BROTHERMAN Productions Estelle Villemin Web design Olivier Hamon – VO Productions Antoine Chérel – ATALANTA Intégration Florent Chevallier Crédits images : Au fil du temps – Stromatolites of Shark Bay – Roger Young – CC-BY – Black-band ironstone – André Karwath/ Aka – CC-BY Ailleurs c’est comment
L’ozone : bon ou mauvais ? | Mediachimie On entend parler de bon et de mauvais ozone ; cette question a-t-elle un sens ? Première phrase rencontrée : Le trou de la couche d’ozone nous met en danger, l’ozone est « bon ». L’ozone dit stratosphérique (*) se forme dans la haute atmosphère sous l’action des rayonnements UV (ultraviolet) très énergétiques provenant du soleil (**). En absorbant des rayonnements UV-C, une petite quantité de dioxygène O2 se transforme en ozone O3. Il se créé ainsi une « couche d’ozone » essentiellement présente entre 20 et 40 km d'altitude et de concentration comprise entre 2 et 8 ppm. Ainsi, l’ozone stratosphérique est indispensable car il nous protège de rayonnement solaire ultraviolet. Toute perturbation de cet équilibre faisant diminuer la teneur en ozone en la consommant par des réactions parasites est donc source de danger. Deuxième phrase rencontrée : La présence d’ozone nous met en danger : l’ozone est « mauvais ». O3 → O2 + O● suivi de O● + H2O → 2 HO● Lydie Amann et l’équipe Question du mois
La taille du trou dans la couche d'ozone Antarctique a considérablement augme... Alors que la fonte des glaces et la disparition progressive des écosystèmes continuent en Antarctique, la couche d’ozone qui surplombe le continent se trouve elle aussi dans une mauvaise situation. Alors qu’en 2019, sous l’effet de conditions atmosphériques favorables, le trou dans la couche d’ozone avait rétréci, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Au début du mois, le trou couvrait une surface de 25 millions de km², une augmentation considérable par rapport aux chiffres de l’année dernière. En cause ? Les températures et les réactions photochimiques atmosphériques produits par les aérosols d’origine humaine. De nouvelles mesures du satellite Copernicus Sentinel-5P de l’Agence spatiale européenne montrent que le trou a atteint sa taille maximale d’environ 25 millions de kilomètres carrés le 2 octobre de cette année. « Il y a une grande variabilité dans la manière dont les trous dans l’ozone se développent chaque année. Réactions photochimiques et protocole de Montréal
De l’atmosphère primitive à l’atmosphère actuelle | Le climat dans tous ses états DE L’ATMOSPHÈRE PRIMITIVE A L’ATMOSPHÈRE ACTUELLE L’atmosphère est une couche gazeuse qui entoure la Terre et d’autres astres. La Terre comme toutes les planètes du système solaire s’est formée il y a 4.56 milliards d’années par accrétion d’objets plus ou moins massifs. L’atmosphère terrestre est ainsi formée des éléments (Hydrogène, Diazote…) les moins denses que la Terre a pu retenir du fait de sa masse et de sa distance au soleil. Comment a évolué l’atmosphère depuis son état initial ? Dans un second temps, nous allons traiter le passage de l’atmosphère primitive a l’atmosphère actuelle. I-Atmosphère primitive Tout d’abord, l’atmosphère primitive est l’atmosphère datant de la formation de la Terre et composée d’un quart de vapeur d’eau et .On dit que l’atmosphère primitive serait à l’origine des océans. On remarque la présence d’eau ( environ 80% ), dioxyde de carbones ( CO2 ) et diazote ( 5%). II-Passage de l’atmosphère primitive a l’atmosphère actuelle. WordPress: J'aime chargement…
Principe d’Actualisme Premières traces de vie Introduction: Des arguments directs: Les plus vieux micro-fossiles ont été trouvés, associés à des stromatolithes fossilisés, en Australie (Pilbara oriental) et en Afrique du Sud (Barberton). Photographie: Jean-François Moyen (Université de Stellenbosch - Afrique du Sud) La photographie ci-dessus montre des stromatolithes parmi les plus vieux au monde (Trendall locality, Strelley pool cherts (3,43 Milliards d'années)). C'est dans les roches sédimentaires de Barberton en Afrique du sud et du Pilbara en Australie (roches sédimentaires les plus anciennes vieilles de 3,3 à 3,5 Ga) que l'on trouve les premières traces de vie procaryote. Ces procaryotes fossiles forment des colonies de quelques individus à plusieurs dizaines d'individus, voire des centaines. L'activité microbienne de ces premiers procaryote a aussi aboutit à la construction de microbilatites que sont les stromatolithes. Des arguments indirects: En conclusion: Pour en savoir plus... Retour vers les marqueurs du temps
Découvrir & Comprendre - L’essentiel sur… le cycle du carbone On distingue quatre grands réservoirs naturels de carbone sur Terre : l’atmosphère, la lithosphère (sols et sous-sols), l’hydrosphère (mers, océans, lacs et rivières) et la biosphère (végétaux, animaux et autres organismes vivants). Si la quantité globale de carbone reste stable sur notre planète, sa répartition entre ces quatre sphères varie continuellement au fil d’échanges et de réactions biologiques, chimiques ou géologiques. Ces échanges se font selon un cycle d’émission et de stockage du carbone dont les variations ont un effet déterminant sur l’évolution globale du climat. Le cycle du carbone. © Kilia/CEA Un cycle à différentes échelles de temps Le cycle du carbone est décrit par un ensemble d’interactions entre le monde du vivant, l’air, les sols, le sous-sol, et les océans. A l’échelle des temps géologiques (> 1 million d’années) : l'érosion chimique humide des roches pompe du dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère. Le cycle du carbone est donc complexe.
Le trou de la couche d'ozone se résorbe (lentement) En 2016, le trou de la couche d'ozone faisait deux fois la taille de l'Europe. On estime qu'il ne pourrait être totalement résorbé qu'autour de 2065. Bonne nouvelle pour la planète. D'après de nouvelles observations de la NASA, le trou dans la couche d'ozone est en train de se résorber au-dessus de l'Antarctique. En 1987, la communauté internationale s'était mise d'accord pour interdire l'utilisation des substances responsables de la dégradation de la couche d’ozone. Mais les progrès sont modestes. D’où viennent les nuages ? La vidéo du jour parle d’un sujet en apparence banal : les nuages ! Plein de compléments à ajouter à cette vidéo, car le thème touche plusieurs domaines de la science ! La zoologie des nuages Tout d’abord, vous aurez remarqué que je me suis gardé d’aborder l’épineuse question de la classification des nuages. Au-delà des noms, ce qui est intéressant c’est notamment de relier leur forme à leur mode de formation. Je l’ai dit dans la vidéo, pour qu’un nuage se forme, il faut le refroidissement d’une masse d’air humide. D’une autre façon, il se peut qu’une masse d’air chaud et humide soit mise en déplacement relativement horizontal par les vents, et rencontre une masse d’air froid, plus dense, au-dessus de laquelle elle doit passer. Autre variante, si une masse d’air chaud est contrainte de s’élever à cause d’un relief, cela peut donner lieu à la formation de nuages « accrochés » au relief, comme par exemple les spectaculaires nuages lenticulaires (source) De la chute des gouttes de pluie
Les étapes de la formation de la Terre (Document) Il y a 5 milliards d'années, la Terre n'existait pas. A la périphérie de notre galaxie, la voie lactée, il n'y avait qu'un vaste nuage de gaz et de poussières. A l'origine de ce nuage : l'explosion d'une supernova. Comment ce nuage de poussières a-t-il engendré la Terre ? Ce nuage de poussière est appelé nuage moléculaire. Sous l'effet des forces gravitationnelles, les particules du nuage moléculaire se sont agglomérées, puis, pendant une dizaine de millions d'années, le nuage s'est comprimé lentement sous l'effet de sa propre gravité. Cette boule en rotation est devenue notre Soleil (1,4 millions de km de diamètre) ! Le reste du nuage, la nébuleuse solaire, s'est étiré pour former un disque de matière. Retour vers la formation de la Terre Grâce à quel processus des poussières se sont-elles transformées en planète ? En mars 2003, une expérience informelle réalisée par l'astronaute Donald Pettit dans la station spatiale internationale, a permis de comprendre ce processus.