La dette et le mythe du troc Lorsque j’ai pris connaissance de l’existence du livre Dette : 5000 ans d’histoire de David Graeber, j’ai hésité à le lire. D’une part, les thèmes mentionnés dans le résumé me faisaient penser à ceux abordés dans Comptes et Légendes, La dette et la face cachée de la richesse, l’excellent livre de Margaret Atwood, que j’ai lu il y a quatre ans et que je conseille vivement. D’autre part, la seule mention des 621 pages de ce livre me faisait frissonner. Avoir su qu’il commet en plus le péché mortel de l’édition, soit de mettre les notes à la fin du livre (et il y en a jusqu’à 172 par chapitre), j’aurais probablement sauté mon tour. Mais, bon, maintenant que je l’ai terminé, aussi bien en parler! Le mythe du troc Après avoir présenté la vision de la dette dans notre société («on doit toujours la rembourser») et élaboré sur la relation amour-haine entre le débiteur et le créditeur dans le premier chapitre du livre, Graeber aborde le mythe du troc dans le deuxième. Les autres sujets Et alors…
A-level Sociology Theoretical Standpoints Revision - Positivism Positivism is a logical system based on direct, systematic observation. This approach was influenced by the scientific discoveries made during the 18th and 19th centuries. This research tradition lead to the development of methods that concentrate on producing supposedly objective data, usually in the form of statistics. This is based on the belief that behaviour in the social world follows certain laws that are discoverable using empirical quantitative methods as used by the natural sciences. This method particularly impressed 19th and early 20th century sociologists such as Compt and Durkheim. The essence of the positivist approach to social life is expressed in Durkheim's idea: 'The first and most fundamental rule is to consider social facts as things.' What this means is that people's behaviour is governed by external stimuli (their ideas and feelings are irrelevant) and therefore such behaviour can be objectively observed and measured. To do this they try to achieve objectivity.
Tanzimat Les Tanzimat (« réorganisation » en turc ottoman) sont une ère de réformes dans l'Empire ottoman. Commencée en 1839, elle s'achève en 1876 par la promulgation de la Constitution ottomane, suivie de l'élection d'un premier Parlement ottoman, dissous deux ans plus tard par le sultan Abdülhamid II. Ce dernier ne rétablit la constitution et le parlement qu'à l'issue de la révolution des Jeunes-Turcs en 1908. Ce vaste mouvement de réformes a eu des résultats spectaculaires en quelques décennies : centralisation administrative, modernisation de l'appareil étatique, très inégale occidentalisation de la société. Les sultans ottomans furent de fervents partisans des réformes, ils furent d'autant plus résolus que l'empire paraissait davantage menacé par les grandes puissances et la montée des nationalismes[1]. Cet ambitieux projet fut lancé pour tenter de combattre le lent déclin de l'Empire. Le Sultan promulgue un important recueil de lois pénales. Un Code Pénal est promulgué.
Policiers provocateurs : vrai problème démocratique mercredi 21 mars 2018 - Jacques Serieys Sélection 38 1) Policiers provocateurs : une réalité permanente dans le monde entier * La célèbre chanson de 1848 "Le métinge du métropolitain" y faisait déjà référence. * L’usage d’agents provocateurs durant des grèves ouvrières (par exemple lors des grèves de Carmaux de 1892-1895) est attesté sous la 3ème république. Jean Jaurès dénonce à l’Assemblée, le 30 avril 1894, ces faits intolérables dans une démocratie : « C’est ainsi que vous êtes obligés de recruter dans le crime de quoi surveiller le crime, dans la misère de quoi surveiller la misère et dans l’anarchie de quoi surveiller l’anarchie. Et il arrive inévitablement que ces anarchistes de police, subventionnés par vos fonds, se transforment parfois — comme il s’en est produit de douloureux exemples que la Chambre n’a pas pu oublier — en agents provocateurs. » * En ce mois de novembre 2012, le même reproche est adressé à la police sud-africaine.
Paradigme, théorie, modèle, schéma : qu’est-ce donc ? 1Les termes paradigme, théorie, modèle et schéma sont utilisés couramment en science. Ils soulèvent des questions philosophiques, ontologiques, épistémologiques et historiques très importantes. Ils sont souvent une source de confusion alors même qu’ils devraient être un point d’ancrage et un guide pour les praticiens de la recherche scientifique. 2Il serait difficile d’exposer adéquatement en peu de pages toutes les questions liées à la signification et à l’utilisation des termes paradigme, théorie, modèle et schéma. Le but de ce texte est donc modeste. Il consiste à clarifier le plus possible ces termes en traitant de l’essentiel et en mettant l’accent sur ce qui permet de les différencier. 3Le mot paradigme est devenu un terme important en science depuis la publication, en 1962, de l’ouvrage de Thomas Samuel Kuhn intitulé The structure of Scientific Révolution. 4Dans son ouvrage intitulé Reconstructing Scientific Révolutions : Thomas S. 2 Voir particulièrement A.H.
Nahda, la renaissance arabe, par Anne-Laure Dupont (Le Monde diplomatique, août 2009) Dans l’historiographie arabe, la période comprise entre la fin du XVIIIe siècle et les années 1950 est souvent vue comme une période de Renaissance (nahda), qui aurait succédé à des siècles de décadence. Elle équivaut au liberal age dont préférait parler l’historien britannique d’origine libanaise Albert Hourani (1915-1993). Elle peut aussi s’apprécier comme un âge romantique mêlant étroitement culture et politique. Elle correspond à des mouvements divers d’émancipation : de la pensée et de la langue qui l’exprime, des sujets accédant à la dignité de citoyens, de la « nation arabe » en contexte ottoman ou colonial, des femmes aussi. Le concept de nahda, traduisible par risorgimento aussi bien que par « renaissance », évoque la revendication de la liberté en littérature, l’émergence de l’idée de nation, la redécouverte d’un passé médiéval idéalisé, le conflit de générations et la crise de l’autorité, la prédominance du modèle constitutionnel en matière politique.
GRAND ENTRETIEN. Que révèle le succès des thèses complotistes pendant l'épidémie de Covid-19 ? Le succès du film conspirationniste Hold-up qui, sous les apparences d'un documentaire, prétend révéler un complot derrière la crise du coronavirus, en est le dernier symptôme en date. Depuis qu'elle a débuté, la pandémie de Covid-19 se double d'une "infodémie" : une épidémie de fausses informations et notamment de théories complotistes. Selon ces thèses conspirationnistes, le coronavirus aurait été créé en laboratoire, il aurait même été breveté, son vaccin contiendrait des nanotechnologies et les autorités voudraient le rendre obligatoire pour contrôler la population... Pour comprendre les raisons et les conséquences de cet essor du complotisme, franceinfo a interrogé Olivier Klein, professeur de psychologie sociale à l'Université libre de Bruxelles, spécialiste du conspirationnisme. Franceinfo : Cette "infodémie", dénoncée par le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé dès mars, vous surprend-elle ? Olivier Klein : Ce n'est pas une surprise.
Deduction & Induction In logic, we often refer to the two broad methods of reasoning as the deductive and inductive approaches. Deductive reasoning works from the more general to the more specific. Sometimes this is informally called a “top-down” approach. We might begin with thinking up a theory about our topic of interest. Inductive reasoning works the other way, moving from specific observations to broader generalizations and theories. These two methods of reasoning have a very different “feel” to them when you’re conducting research. Nahda : renaissance culturelle et religieuse, éveil politique dans le monde arabe au XIX ème siècle Causes et contexte : l’affaiblissement du pouvoir ottoman et l’irruption de la modernité européenne C’est dans un Empire en mutation, marqué par l’influence de plus en plus prégnante de l’Europe, que se déroule la nahda. L’expédition de Bonaparte en Égypte, même si elle est finalement un échec militaire, fait peser pendant quatre ans une menace importante sur l’Empire ottoman – dont l’Égypte est partie intégrante. Dans le cadre de l’affrontement entre la France révolutionnaire et la Grande-Bretagne, elle inaugure de plus une tradition durable, celle d’un « Grand Jeu » des puissances européennes au Moyen-Orient, qui est désormais l’un de leurs principaux terrains d’affrontement. L’autre élément déterminant pour la compréhension de ce qu’a été la nahda est l’influence européenne, non seulement sur le plan politique ou économique mais aussi dans le champ culturel, scientifique et intellectuel. Le réformisme islamique Un éveil politique
Qu'est-ce que le Mécanisme européen de stabilité (MES) ? - Economie & euro - Toute l'Europe Le Mécanisme européen de stabilité est entré en vigueur le 27 septembre 2012. Il a pour but de fournir une aide financière aux Etats membres qui connaissent ou risquent de connaître de graves problèmes de financement. C’est un outil de gestion de crise pour les pays de la zone euro afin de maintenir sa stabilité financière. Pourquoi le MES a-t-il été créé ? Pour financer ses politiques publiques, un Etat emprunte de l'argent auprès de différents investisseurs, le plus souvent sous forme d'obligations. Aujourd'hui, les taux d'intérêts de ces emprunts d'Etat dépendent en grande partie de la note accordée par les agences de notation Moody's, Standard & Poor's et Fitch Ratings. Le MES a été créé pour enrayer cette spirale négative et rassurer les marchés. De quels outils dispose le MES ? Le Mécanisme européen de stabilité dispose de plusieurs outils. Il peut également, en cas de risque d'endettement trop important, octroyer une assistance financière à titre de précaution. Il comporte :
Les différents modes de raisonnement Méthodes et techniques ► L’argumentation ► vous êtes ici Méthodes et techniques » L’argumentation Pour défendre une thèse, un auteur peut faire appel à différents modes de raisonnement. L’étude de la construction d’un raisonnement doit permettre de le caractériser et d’analyser sa valeur. Le raisonnement déductif Dans le raisonnement déductif, on part d’une idée générale, d’un principe, d’une loi pour en tirer une conséquence particulière. Pour discuter le raisonnement, on peut analyser la valeur de la loi générale, repérer si le fait particulier entre bien dans le domaine de la loi générale. Le raisonnement inductif Dans le raisonnement inductif, on part d’un ou de plusieurs faits particuliers pour en tirer un principe, une loi, une idée générale. Pour discuter le raisonnement, on analyse la pertinence de l’extension du fait particulier à un ensemble plus vaste. Le raisonnement par analogie Pour discuter le raisonnement, on peut étudier la pertinence des images utilisées. Le syllogisme