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Auguste Comte

Auguste Comte
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Auguste Comte Philosophe français XIXe siècle Lithographie de Comte par Tony Touillon. Il est le fondateur du positivisme, et est considéré comme un des précurseurs de la sociologie. Il est l'auteur de la célèbre loi des trois états, selon laquelle l'esprit humain passe successivement par « l'âge théologique », par « l'âge métaphysique », pour aboutir enfin à « l'âge positif » admettant que la seule vérité accessible l'est par les sciences. Les sciences qualifiées de « positives » (aujourd'hui appelées « exactes » ou « dures »), comme les mathématiques ou la physique, vont permettre de réaliser une triple tâche : « Éliminer les spéculations métaphysiques abstraites, établir les critères de la rationalité des savoirs, et comprendre les lois de l'organisation sociale. » Son influence sur l'épistémologie française est considérable. Biographie[modifier | modifier le code] Il rencontre Félicité Robert de Lamennais. Tête d'Auguste Comte « M. Related:  Veille perso

Scientisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le scientisme est une vision du monde apparue au XIXe siècle selon laquelle la science expérimentale a priorité pour interpréter le monde sur les formes plus anciennes de référence : révélation religieuse, tradition, coutume et idées reçues. Le scientisme veut, selon la formule d'Ernest Renan (1823-1892), « organiser scientifiquement l'humanité »[1]. Il s'agit donc d'une confiance (le terme de foi ne s'applique pas dans le domaine expérimental) dans l'application des principes et méthodes de la science expérimentale dans tous les domaines. Le scientisme entendu comme l'idéologie d'après laquelle tous les problèmes qui concernent l'humanité pourraient être réglés d’après le paradigme des sciences expérimentales est l'objet de critiques venant de divers horizons. Principe[modifier | modifier le code] Objectif et moyens[modifier | modifier le code] Le souhait et sa critique[modifier | modifier le code] Origines[modifier | modifier le code]

Max Weber Max Weber [maks vebɛʁ][1] (en allemand [maks ˈveːbɐ][2]), né le 21 avril 1864 et mort le 14 juin 1920, est un économiste et sociologue allemand originellement formé en droit. Considéré comme l'un des fondateurs de la sociologie, il porte ses interrogations sur les changements opérés sur la société avec l'entrée dans la modernité. On lui doit notamment des analyses complexes du capitalisme industriel, de la bureaucratie et du processus de rationalisation en Occident. Contrairement à Émile Durkheim, considéré lui aussi comme un père de la sociologie, Weber a peu enseigné et n'a pas fait école de son vivant. En marge de son travail de recherche, Weber s'est engagé dans l'action politique, contribuant notamment à la rédaction de la Constitution de Weimar pour la république de même nom en 1919. Introduction[modifier | modifier le code] « Ce qui importe donc, en premier lieu, c'est de reconnaître et d'expliquer dans sa genèse la particularité du rationalisme occidental […].

La dette et le mythe du troc Lorsque j’ai pris connaissance de l’existence du livre Dette : 5000 ans d’histoire de David Graeber, j’ai hésité à le lire. D’une part, les thèmes mentionnés dans le résumé me faisaient penser à ceux abordés dans Comptes et Légendes, La dette et la face cachée de la richesse, l’excellent livre de Margaret Atwood, que j’ai lu il y a quatre ans et que je conseille vivement. D’autre part, la seule mention des 621 pages de ce livre me faisait frissonner. Avoir su qu’il commet en plus le péché mortel de l’édition, soit de mettre les notes à la fin du livre (et il y en a jusqu’à 172 par chapitre), j’aurais probablement sauté mon tour. Mais, bon, maintenant que je l’ai terminé, aussi bien en parler! Le mythe du troc Après avoir présenté la vision de la dette dans notre société («on doit toujours la rembourser») et élaboré sur la relation amour-haine entre le débiteur et le créditeur dans le premier chapitre du livre, Graeber aborde le mythe du troc dans le deuxième. Les autres sujets Et alors…

Historiographie Cet article présente des problèmes multiples. Vous pouvez aider à l'améliorer ou bien discuter des problèmes sur sa page de discussion. Cet article ne s’appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires. (Marqué depuis septembre 2017)Cet article doit être recyclé. La réorganisation et la clarification du contenu sont nécessaires. Les évolutions de la pensée historique[modifier | modifier le code] L'Antiquité : naissance de l'histoire critique[modifier | modifier le code] Avec Thucydide, surtout, cette préoccupation se mue, moins d'une génération après, en esprit critique, fondé sur la confrontation de diverses sources, orales et écrites. Polybe, peut-être en cherchant à écrire une œuvre de géographe, aborde quant à lui au IIe siècle av. Les historiens latins, comme Tite-Live, Salluste, César, Tacite, produisent des œuvres d'une grande qualité littéraire, mais mettent l'histoire au service d'une démarche patriotique ou politique. Marx et Engels[modifier | modifier le code]

Tanzimat Les Tanzimat (« réorganisation » en turc ottoman) sont une ère de réformes dans l'Empire ottoman. Commencée en 1839, elle s'achève en 1876 par la promulgation de la Constitution ottomane, suivie de l'élection d'un premier Parlement ottoman, dissous deux ans plus tard par le sultan Abdülhamid II. Ce dernier ne rétablit la constitution et le parlement qu'à l'issue de la révolution des Jeunes-Turcs en 1908. Ce vaste mouvement de réformes a eu des résultats spectaculaires en quelques décennies : centralisation administrative, modernisation de l'appareil étatique, très inégale occidentalisation de la société. Les sultans ottomans furent de fervents partisans des réformes, ils furent d'autant plus résolus que l'empire paraissait davantage menacé par les grandes puissances et la montée des nationalismes[1]. Cet ambitieux projet fut lancé pour tenter de combattre le lent déclin de l'Empire. Le Sultan promulgue un important recueil de lois pénales. Un Code Pénal est promulgué.

Scientisme Le scientisme est une croyance qui consiste à reporter sur la science les principaux attributs de la religion. C'est le biologiste Félix le Dantec qui lança ce mot dans un article paru en 1911 dans la Grande Revue. «Je crois à l'avenir de la Science : je crois que la Science et la Science seule résoudra toutes les questions qui ont un sens ; je crois qu'elle pénétrera jusqu'aux arcanes de notre vie sentimentale et qu'elle m'expliquera même l'origine et la structure du mysticisme héréditaire anti-scientifique qui cohabite chez moi avec le scientisme le plus absolu. Mais je suis convaincu aussi que les hommes se posent bien des questions qui ne signifient rien. La fin du XIXe siècle et le début du XXe auront été la belle époque du scientisme.Voici la conception que s'en faisait en 1911, le philosophe Jules de Gaultier. Jules de Gaultier, Revue philosophie de la France et de l'étranger, 1911.

Capitalisme La mise en forme de cet article est à améliorer(octobre 2017). La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ». Comment faire ? Les points d'amélioration suivants sont les cas les plus fréquents. Le détail des points à revoir est peut-être précisé sur la page de discussion. Pour une aide détaillée, merci de consulter Aide:Wikification. Si vous pensez que ces points ont été résolus, vous pouvez retirer ce bandeau et améliorer la mise en forme d'un autre article. Le capitalisme désigne l'économie de marché, vue sous l'angle du rôle des capitalistes, entrepreneurs ou épargnants, et du montant de leurs investissements dans la production de biens et de services. L'entreprise de production de biens et services crée de la valeur ajoutée par différence entre ses ventes et ses achats. Ambiguïtés de significations[modifier | modifier le code] Étymologie[modifier | modifier le code] Genèse de l'emploi du terme[modifier | modifier le code] En 1932, M.

Policiers provocateurs : vrai problème démocratique mercredi 21 mars 2018 - Jacques Serieys Sélection 38 1) Policiers provocateurs : une réalité permanente dans le monde entier * La célèbre chanson de 1848 "Le métinge du métropolitain" y faisait déjà référence. * L’usage d’agents provocateurs durant des grèves ouvrières (par exemple lors des grèves de Carmaux de 1892-1895) est attesté sous la 3ème république. Jean Jaurès dénonce à l’Assemblée, le 30 avril 1894, ces faits intolérables dans une démocratie : « C’est ainsi que vous êtes obligés de recruter dans le crime de quoi surveiller le crime, dans la misère de quoi surveiller la misère et dans l’anarchie de quoi surveiller l’anarchie. Et il arrive inévitablement que ces anarchistes de police, subventionnés par vos fonds, se transforment parfois — comme il s’en est produit de douloureux exemples que la Chambre n’a pas pu oublier — en agents provocateurs. » * En ce mois de novembre 2012, le même reproche est adressé à la police sud-africaine.

Curiosité et hésitations - Histoire turque et ottomane - Edhem Eldem - Collège de France - 19 janvier 2018 14:00 Suite à l’introduction générale de la semaine précédente, cette première entrée en matière tente d’analyser la nature des premiers contacts entre les Ottomans et l’Europe, tout en soulignant qu’il ne s’agit pas à proprement dire d’une véritable découverte puisque les Ottomans ont, depuis le début, été en contact avec un monde occidental d’abord italien, puis de plus en plus français. La véritable différence, au XVIIIe siècle, tient à un changement sensible du rapport de forces entre les deux parties : tandis que les Ottomans, depuis la fin du XVIIe siècle, commencent à perdre prise, leurs interlocuteurs occidentaux, eux, se font de plus en plus puissants et, souvent, arrogants. Il s’agit donc d’une situation nouvelle qui force les Ottomans à revoir leur politique envers un Occident de plus en plus envahissant et menaçant, mais aussi de plus en plus attrayant et tentant par ses succès.

Nahda, la renaissance arabe, par Anne-Laure Dupont (Le Monde diplomatique, août 2009) Dans l’historiographie arabe, la période comprise entre la fin du XVIIIe siècle et les années 1950 est souvent vue comme une période de Renaissance (nahda), qui aurait succédé à des siècles de décadence. Elle équivaut au liberal age dont préférait parler l’historien britannique d’origine libanaise Albert Hourani (1915-1993). Elle peut aussi s’apprécier comme un âge romantique mêlant étroitement culture et politique. Elle correspond à des mouvements divers d’émancipation : de la pensée et de la langue qui l’exprime, des sujets accédant à la dignité de citoyens, de la « nation arabe » en contexte ottoman ou colonial, des femmes aussi. Le concept de nahda, traduisible par risorgimento aussi bien que par « renaissance », évoque la revendication de la liberté en littérature, l’émergence de l’idée de nation, la redécouverte d’un passé médiéval idéalisé, le conflit de générations et la crise de l’autorité, la prédominance du modèle constitutionnel en matière politique.

Sociologie des organisations Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La sociologie des organisations peut se définir comme une branche de la sociologie qui étudie comment les acteurs construisent et coordonnent des activités organisées. Elle peut aussi se définir comme une science sociale qui étudie des entités particulières nommées organisations, ainsi que leurs modes de gouvernance et interactions avec leur environnement, et qui applique les méthodes sociologiques à l'étude de ces entités. Elle est à l'intersection de plusieurs disciplines, dont l'économie des organisations, le management et la théorie des organisations. Sens et enjeux[modifier | modifier le code] Sens du terme organisation en sociologie[modifier | modifier le code] Le terme organisation peut avoir trois sens distincts en sociologie : L'étude des organisations répond alors à une triple exigence : Enjeux[modifier | modifier le code] Les métaphores retenues par Morgan permettent de voir l'organisation : Trois auteurs vont se démarquer.

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