Jean-François Revel Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Revel. Jean-François Revel Jean-François Revel par Elsa Dorfman, 1999 Œuvres principales Ni Marx ni Jésus (1970)La Tentation totalitaire (1976)La Connaissance inutile (1996)Le Voleur dans la maison vide. Jean-François Revel (né Jean-François Ricard le à Marseille, mort le au Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne) est un philosophe, écrivain et journaliste français. Biographie[modifier | modifier le code] Il se consacre ensuite à sa carrière de journaliste et d'écrivain. En plus de la politique et la philosophie[2] (sujet de son premier essai pamphlétaire Pourquoi des philosophes et de son Histoire de la philosophie occidentale. Il est élu le à l'Académie française au 24e fauteuil[3]. Jean-François Revel meurt le 30 avril 2006 et est enterré le 5 mai au cimetière du Montparnasse (10e division). Pensée[modifier | modifier le code] On lui doit la théorisation en 1979 du droit d'ingérence. Œuvres[modifier | modifier le code]
Pratiques philosophiques Max Weber Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Weber. Max Weber Max Weber en 1894 Max Weber, né le et mort le , est un économiste et sociologue allemand[1], Il est l'un des fondateurs de la sociologie moderne et l'un des premiers à avoir pensé la modernité d'un point de vue critique. On lui doit une analyse de la bureaucratie, forme d'organisation sociale. Outre son travail de recherche, Weber s'est engagé dans l'action politique. Introduction[modifier | modifier le code] Max Weber est considéré comme le fondateur de la sociologie compréhensive. L'œuvre de Weber est dominée par une recherche sur la rationalité et, plus spécifiquement, sur le processus de rationalisation de l'action pratique comme caractéristique propre de la modernité en Occident. « Ce qui importe donc, en premier lieu, c'est de reconnaître et d'expliquer dans sa genèse la particularité du rationalisme occidental […]. Réception de son œuvre[modifier | modifier le code]
Forum mondial sur l'éducation, Dakar 2000 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Forum mondial sur l'éducation, qui s'est tenu à Dakar (Sénégal) du 26 au 28 avril 2000, sous l'égide de l'Unesco fut le premier et le plus important évènement en matière d'éducation à l'aube du nouveau siècle. Les délégués de 181 pays au Forum mondial sur l'éducation ont adopté un Cadre d'action qui engage leurs gouvernements à apporter une éducation de base de qualité pour tous, notamment pour les filles, et se fait l'écho du souhait des pays et des institutions bailleurs de fonds qu'« aucun pays sérieusement engagé dans l'universalisation de l'éducation de base ne voit ses efforts contrariés par le manque de ressources ». Selon le Président de la Banque mondiale, James Wolfensohn, l'éducation « est au cœur de toute politique de développement ». Objectifs[modifier | modifier le code] L'éducation a été clairement reconnue comme un droit fondamental de l'homme et comme la clé du développement et d'une paix durables entre et dans les pays.
Bertrand de Saint-Vincent Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Bertrand de Saint Vincent est un journaliste et chroniqueur littéraire, il est rédacteur en chef du Figaro. Il tient également depuis 2008 une chronique quotidienne dans Le Figaro, « Sur invitation ». Bertrand de Saint-Vincent a également reçu le prix Louis-Hachette pour sa chronique quotidienne dans Le Figaro.
Énonciation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En linguistique, l’énonciation est l'acte individuel de production d'un énoncé, adressé à un destinataire, dans certaines circonstances. Dans toute communication, aussi bien orale qu'écrite, on trouve à la fois un énoncé et une énonciation. L'énoncé est le résultat linguistique, c'est-à-dire, la parole prononcée ou le texte écrit, tandis que l'énonciation est l'acte linguistique par lequel des éléments de langage sont orientés et rendus spécifiquement signifiants par l'énonciateur (et son co-énonciateur, qui n'est pas un simple destinataire) en vue de produire ledit énoncé : on dit généralement que l'énoncé est le « dit », tandis que l'énonciation est le « dire ». Pour résumer, « c'est l'énonciation qui fait l'énoncé ». L'énoncé est de nature matérielle. L'énonciation en revanche, est beaucoup moins matérielle, et partant, beaucoup plus difficile à cerner et à transcrire. Situation d'énonciation[modifier | modifier le code]
Félix Fénéon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Paul Signac, Sur l'émail d'un fond rythmique de mesures et d'angles, de tons et de teintes, Portrait de M. Félix Fénéon en 1890, Opus 217[1]. Félix Fénéon est un critique d'art, journaliste et directeur de revues français, né à Turin (Italie) le et mort à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) le . Jean Paulhan a écrit un essai intitulé Félix Fénéon ou le critique : Félix Fénéon incarne en effet avant tout le critique qui ne se trompait jamais, qui savait que Rimbaud, Jules Laforgue, Stéphane Mallarmé, Paul Valéry et Apollinaire seraient les grands écrivains de son temps et non Sully Prudhomme ou François Coppée, et qui rendait justice aux impressionnistes puis post-impressionnistes quand ses confrères encensaient les Pompiers. Le Prix Fénéon, littéraire et artistique, est créé en 1949 à l'initiative de la veuve de Félix Fénéon, Fanny Goubaux. Biographie[modifier | modifier le code] Signature de Félix Fénéon Œuvres[modifier | modifier le code]
Hannah Arendt Signature Hannah Arendt, née Johanna Arendt[1] le 14 octobre 1906 à Hanovre et morte le 4 décembre 1975 dans l'Upper West Side (New York), est une politologue, philosophe et journaliste allemande naturalisée américaine, connue pour ses travaux sur l’activité politique, le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire. Elle soulignait toutefois que sa vocation n'était pas la philosophie mais la théorie politique (« Mein Beruf ist politische Theorie »)[2]. C'est pourquoi elle se disait « politologue » (« political scientist »)[3] plutôt que philosophe. Son refus de la philosophie est notamment évoqué dans Condition de l'homme moderne où elle considère que « la majeure partie de la philosophie politique depuis Platon s'interpréterait aisément comme une série d'essais en vue de découvrir les fondements théoriques et les moyens pratiques d'une évasion définitive de la politique »[4]. Biographie[modifier | modifier le code] Vie et études en Allemagne[modifier | modifier le code]
Manuel Devaldès Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Manuel Devaldès de son vrai nom Ernest-Edmond Lohy, né le 5 février 1875 à Évreux et mort le 22 décembre 1956 dans le 15e arrondissement de Paris[1], est un employé des chemins de fer, correcteur d'imprimerie, puis écrivain, individualiste libertaire[2], antimilitariste, pacifiste et néo-malthusien. Biographie[modifier | modifier le code] En 1895, il est secrétaire au Journal des artistes[3]. De 1896 à 1898, il fonde et anime la Revue rouge où il définit l'art social et à laquelle participent Félix Fénéon, Paul Verlaine[4], Laurent Tailhade[3]. Les rencontres avec Han Ryner et Paul Robin l'entrainent à s'intéresser aux problèmes de l’éducation et à la doctrine du néomalthusianisme. En 1913, il participe avec, notamment, André Colomer et Henri de Lacaze-Duthiers à la fondation de l’Action d’art[3]. Insoumis[modifier | modifier le code] Il se réfugie en Angleterre avec un passeport espagnol prêté par un ami. Œuvres[modifier | modifier le code]
Jean-Jacques Brochier Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Brochier. Jean-Jacques Brochier, né le à Lyon et mort le à Paris d'un cancer, fils d'un médecin, est un journaliste français, rédacteur en chef du Magazine littéraire de 1968 à 2004. Biographie[modifier | modifier le code] Il a publié plusieurs romans, dont Un jeune homme bien élevé (1978) (Prix des Sept 1979), Un cauchemar (1984) qui reçoit le Prix du Livre Inter (1985), et L'Hallali (1987). Passionné de chasse, il a publié une collection d'anthologies sur la bécasse, le sanglier, le cerf, le lapin, les canards sauvages et la bécassine. Il a obtenu en 1985 le Prix du Livre Inter pour Un cauchemar. À partir de 1995, il est membre du jury du prix de l'écrit intime[4]. Parmi ses œuvres[modifier | modifier le code] Roger Vailland, tentative de description, Paris, E. Notes et références[modifier | modifier le code]
Camus, philosophe pour classes terminales Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Camus, philosophe pour classes terminales est un essai sous forme pamphlétaire, de l'écrivain Jean-Jacques Brochier publié en 1970 et réédité en 1979. Présentation[modifier | modifier le code] Jean-Jacques Brochier se présente en digne successeur des existentialistes dans la querelle qui les a opposés à Albert Camus lors de la parution de L'Homme révolté. La seconde question n'est pas nouvelle non plus puisqu'il s'agit de savoir si Camus, au moins pour une partie de son œuvre[3], peut être ou pas classé parmi les philosophes[4]. L'Homme révolté[modifier | modifier le code] Livre iconoclaste s'il en est, il remet en cause « l'invraisemblable succès de Camus dans l'enseignement secondaire, » un Jean-Marie Benoist par exemple, redécouvrant L'Homme révolté dix ans après la parution de ce livre-pamphlet. De la critique de L'Homme révolté sourd cette critique que Camus n'est pas compétent pour parler philosophie. L'Étranger La Peste