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Titrisation

Titrisation
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La titrisation peut également viser à ne transférer aux investisseurs que le risque financier lié aux actifs concernés, auquel cas les actifs ne sont pas vendus, mais le risque ou partie du risque transféré grâce à une titrisation synthétique. Née aux États-Unis dans les années 1960, la titrisation a connu une expansion importante également en Europe à partir de 2000, tandis que les produits et les structures devenaient de plus en plus complexes. En France, la titrisation a été introduite par la loi du 23 décembre 1988. Sous l'impulsion de Pierre Bérégovoy, l'idée était de faciliter le développement du crédit immobilier en permettant aux banques de sortir les créances de leurs bilans et d'améliorer leur ratio « Cooke ». La crise des subprimes survenue en 2007 a provoqué un ralentissement du marché, tandis que les autorités de marché considèrent la question de savoir si la titrisation devrait être mieux encadrée. Exemple :

Subprime Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme « subprime » s'est fait connaitre en français à la suite de la crise des subprimes aux États-Unis, qui a déclenché la crise financière de 2007 à 2011. Il désigne des emprunts plus risqués pour le prêteur (et à meilleur rendement) que la catégorie prime, particulièrement pour désigner une certaine forme de crédit hypothécaire (en anglais : mortgage). Le prime lending rate[1] est le taux d'intérêt accordé aux emprunteurs jugés les plus fiables, pour le prêteur l'avantage est un risque minime mais l'inconvénient est un rendement faible. Un crédit subprime est accordé à des emprunteurs moins fiables dont on exige en compensation un taux plus élevé ; pour le préteur le risque est plus fort mais le rendement plus intéressant ; enfin, encore plus risqué mais de rendement encore meilleur, on trouve la catégorie junk[2] (littéralement : « pourrie »). Les prêts subprime se sont développés principalement aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Risque financier systémique Un risque financier est dit « systémique » s'il existe une probabilité non négligeable de dysfonctionnement majeur, voire d'effondrement de tout le système financier, sur une vaste zone géographique, voire à échelle planétaire, via des engagements croisés, des effets-dominos, puis des faillites en chaîne. Le risque systémique est en principe au moins partiellement lié à une caractéristique endogène du système considéré. Il s’oppose au risque non-systémique, qui décrit ne concernera qu'un ou quelques éléments du système. C'est l'un des indicateurs importants de la prospective et de la gouvernance économiques et financières[1]. Les facteurs de risques systémiques sont nombreux et probablement encore incomplètement compris et cernés. Par exemple, dans le domaine de la banque, des études antérieures et des modèles montrent que parmi les principaux co-facteurs de risque figurent[2],[3],[4],[5] : Il présente trois caractéristiques : ↑ Linda Allen, Turan G.

Crise des subprimes La crise des subprimes (en anglais : subprime mortgage crisis) est une crise financière qui a touché le secteur des prêts hypothécaires à risque (en anglais : subprime mortgage) aux États-Unis à partir de juillet 2007. Avec la crise bancaire et financière de l'automne 2008, ces deux phénomènes inaugurent la crise financière mondiale de 2007-2008. La crise trouve son point de départ dans la hausse des taux directeurs de la Réserve fédérale à partir de 2005. Cette hausse, renchérissant le coût du remboursement des prêts, s'accompagne ainsi d'un taux de défaut de 15 % de ces crédits en 2007. Enfin, la crise s'étendit au monde dans son ensemble, dans un contexte de contagion à l'ensemble des acteurs économiques en raison de la titrisation, lorsque les banques qui finançaient les fonds d'investissement, lesquels avaient fait faillite, refusèrent de se prêter de l'argent de peur qu'elles détinssent des liquidités « toxiques ». Historique[modifier | modifier le code] (en) Diagramme de la crise.

Les agences de notation et la crise financière Cet article est donc le premier qui fait le lien entre la théorie économique et la crise financière, afin de dégager des lignes directrices pour éviter ce genre de crise à l'avenir. En partant du déclenchement de la crise, cet article abordera le rôle de l'information dans l'économie, et montrera que ce rôle est primordial, et d'actualité. Et que cet aspect théorique recouvre des enjeux très pratiques. Rappelons d'abord comment cette crise s'est déclenchée, pour rester proche de la réalité. C'est comme si les acheteurs avaient eux mêmes prêté de l'argent à ceux qui ont souscrit les prêts. les titres sont semblables à des obligations: ils rapportent un intérêt, qui provient des intérêts payés par les emprunteurs. Ce système permet à la banque d'accorder plus de prêts, puisque le risque est porté par les investisseurs. Pour financer les prêts subprime, les banques ont utilisé le même système. Alors, ces prêts subprime ont été mélangé avec de bons prêts. Allez-vous proposer un prix?

Crise des subprimes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La crise des subprimes (en anglais : subprime mortgage crisis) touche le secteur des prêts hypothécaires à risque (subprime mortgage) aux États-Unis à partir de juillet 2007, déclenchant la crise financière de 2007 à 2011. En instaurant une méfiance envers les créances titrisées comprenant une part de ces crédits, elle a participé au déclenchement du krach de l'automne 2008. Ces deux événements sont rétrospectivement considérés comme les deux étapes d'une même crise financière, entraînant une récession touchant l'ensemble de la planète. Synthèse de la crise[modifier | modifier le code] La crise des subprimes s'est déclenchée au deuxième semestre 2006 avec le krach des prêts immobiliers (hypothécaires) à risque aux États-Unis (les subprimes), que les emprunteurs, souvent de condition modeste, n'étaient plus capables de rembourser. Un total de 500 milliards de perte et 300 milliards de recapitalisation[modifier | modifier le code]

A quoi servent les agences de notation ? Pourquoi les marchés se contrefichent des notes des agences ? Le président de la République, François Hollande, comme son prédécesseur, a justifié sa politique d'austérité et de retour à un déficit de 3% par cette menace des marchés financiers qui ne manqueraient pas de faire flamber leurs taux d'intérêts et donc de prêter de plus en plus cher à la France (qui s'endetterait encore plus) si rien n'était fait pour assainir les finances de l'Etat. Christophe Blot, Directeur adjoint au Département analyse et prévision de l'OFCE, spécialiste de la crise financière, explique que "l'évolution des taux d'intérêt à la baisse [au lieu d'une hausse) après des dégradations par les agences de notation démontre que les marchés financiers se font leur propre évaluation, n'attendent pas les rapports des agences, et que quand un pays a une dette qui est globalement risquée ils peuvent décider d'augmenter les taux d'intérêt avant même décision des agences".

Crise de liquidité Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une crise de liquidité (ou crise d'illiquidité) désigne un phénomène au cours duquel un État ou une entreprise ne dispose pas des liquidités nécessaires pour faire face à ses engagements. Dans une crise de solvabilité, les entreprises ou les États ne peuvent pas faire face non à cause de difficultés temporaires de trésorerie mais parce qu'ils présentent des déficits structurels entre recettes et dépenses. Dans le domaine bancaire, on parle de crise de liquidités lorsque les banques et autres établissements financiers refusent de se prêter mutuellement de l’argent (c’est-à-dire des liquidités) entre eux. La raison est une perte de confiance : les autres établissements sont susceptibles de détenir des créances douteuses ou de faire faillite et donc de ne pas pouvoir faire face à leurs engagements. Notes et références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code]

Vers un contrôle plus strict des agences de notation Le Parlement européen a voté de nouvelles règles pour réguler et encadrer Standard & Poor's, Moody's et Fitch. Le texte devrait entrer en vigueur cette année. C'est une petite révolution dans le monde de la finance. Pour la troisième fois depuis décembre 2010, l'Europe va fixer des limites aux agences de notation, qui ont longtemps fait la pluie et le beau temps sur les marchés financiers. Une large majorité de députés européens (579 voix contre 58, et 60 abstentions) a ainsi adopté mercredi le texte présenté par le député démocrate socialiste italien Leonardo Domenici. • De la transparence avant tout Pas toujours facile de comprendre le système de notation de ces agences. • Des notations, mais pas n'importe quand Les agences ne pourront pas émettre plus de trois notations non sollicitées sur toute l'année. • Des agences désormais responsables Les agences devront redoubler de vigilance avant de distribuer leur notation. • Limiter le pouvoir des agences • La chasse aux conflits d'intérêts

Capitaux propres Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les capitaux propres, aussi appelés fonds propres, regroupent les capitaux de départ, la réserve (correspondant aux bénéfices qui n'ont pas été redistribués en dividende), et le résultat de l'exercice. Quelques principes[modifier | modifier le code] Plus les capitaux propres sont élevés, plus le risque de faillite est faible et l'espérance de vie de la société élevée.Si l'entreprise a des actionnaires, ses capitaux propres sont augmentés de l'argent apporté ou laissé par ses actionnaires, qui sert à investir (innover, acheter des terrains, des bâtiments, etc.) ou à se désendetter. La situation nette (soit en France les comptes de bilan 10, 11 et 12 : capital, réserves, report à nouveau et bénéfice) est la partie la plus stable des capitaux propres (on y trouve donc ni les subventions des comptes 13, ni les provisions réglementées des comptes 14, qui ne sont en comptabilité française que de l’impôt différé). Leur autre nom est « actif net ».

Dodd–Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Dodd–Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act de 2010 est le principal volet législatif de la réforme du marché financier engagée par l'administration Obama suite à la crise des subprimes et la crise financière et économique qui s'en est ensuivie. Le titre complet de la loi, signée par le président Barack Obama le , explicite ses objectifs : « Une loi pour promouvoir la stabilité financière des États-Unis en améliorant l'accountability (la responsabilisation) et la transparence dans le système financier, pour mettre fin au too big to fail, pour protéger le contribuable américain en mettant fin aux sauvetages financiers (ending bailouts), pour protéger le consommateur des pratiques de services financiers abusifs, et pour d'autres objectifs. » Nom de la loi et vote[modifier | modifier le code] En juin 2009, l'administration Obama publia son projet de réforme des marchés financiers, le White Paper on Financial Regulatory Reform [1].

Lehman Brothers Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lehman Brothers Lehman Brothers était une banque d'investissement multinationale proposant des services financiers diversifiés. Le siège social de la firme se trouvait à New York, et elle possédait d'autres sièges régionaux à Londres et Tokyo ainsi que divers bureaux à travers le monde. Elle fit officiellement faillite le (faute de repreneurs) à la suite de la crise financière mondiale née de la crise des subprimes. Début 2010, un rapport de la justice américaine révèle que depuis 2007, la banque masquait son endettement. Histoire[modifier | modifier le code] Création et croissance[modifier | modifier le code] Siège social de Lehman Brothers en 2007 La compagnie survit à la crise de la grande dépression en se concentrant sur l'aide des bailleurs de fonds privés et des compagnies liées, alors que la bourse des valeurs mobilières de valeurs à revenu variable est de nouveau à la hausse. Faillite[modifier | modifier le code] Lehman Brothers

La réforme historique de Wall Street adoptée par le Congrès Le Congrès des Etats-Unis a adopté, après un ultime vote au Sénat jeudi 12 juillet, la version définitive de la plus vaste réforme de la régulation financière depuis les années 1930, offrant au président Barack Obama une victoire législative cruciale. Barack Obama a affirmé jeudi après-midi depuis la Maison Blanche que l'application de la réforme allait mettre fin aux "affaires louches" qui ont mené le système financier américain à la crise de l'automne 2008 et précipité l'économie du pays dans le chaos. Selon lui, le texte qui doit être promulgué la semaine prochaine aidera à bâtir une économie "innovante, créative et concurrentielle", qui sera moins exposée à la panique et qui ne contraindra pas les contribuables à payer pour les erreurs des géants de Wall Street. Protection des consommateurs Les sénateurs ont adopté le texte par 60 voix contre 39. Deuxième victoire pour Obama Meilleur contrôle des produits dérivés (Nouvelobs.com)

Liste de pays par dette publique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dettes des pays en 2011[modifier | modifier le code] Ceci est une liste de pays par dette publique en 2011, calculée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), basée sur le World Factbook de la CIA[1] et les chiffres du FMI. Sauf indication contraire, les données par pays sont des estimations pour l’année 2011. (en) Report for Selected Countries and Subjects, sur le site imf.org Dettes des pays en 2010[modifier | modifier le code] Ceci est une liste de pays par dette publique en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), basée sur le CIA World Factbook[3]. Sauf indication contraire, les données par pays sont des estimations pour l’année 2010. Estimation selon le FMI des dettes souveraines rapportées au PIB à fin 2011. Source : classement CIA World Factbook Dettes des pays en 2009[modifier | modifier le code] Dettes des pays en 2006[modifier | modifier le code] Dettes des pays du G8[modifier | modifier le code] Notes Références

Comparatif : La fiscalité en Europe Les systèmes fiscaux dans l'Union européenne diffèrent grandement d'un pays à l'autre. Il est néanmoins possible d'en comparer quelques éléments communs. Total des recettes fiscales de l'Etat En 2015, les recettes fiscales dans l'Union européenne ont augmenté pour atteindre 37,57% du PIB, contre 37,39% en 2014. L'impôt sur le travail reste en Europe la principale source de recettes fiscales. Entre 2014 et 2015, les plus fortes hausses de la charge fiscale globale par rapport au PIB ont été enregistrées en Grèce (de 35,71 à 36,78%), en Slovaquie (de 31,24% à 32,24%), en Estonie (32,42% à 35,59%) et en Suède (42,78 à 43,33%). Enfin, notons que, dans plus de la moitié des Etats membres, les recettes fiscales en pourcentage du PIB n'ont pas évolué de plus de 1 point au cours des 10 dernières années. comparatif sur les taux de TVA pratiqués en Europe Dans le détail : quelques composantes fiscales Concernant les taux normaux de TVA, les écarts sont nettement moins importants. Sources :

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