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Théorie de l'attachement

Théorie de l'attachement
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les nourrissons et les jeunes enfants, le comportement d'attachement permet de maintenir la proximité avec les figures d'attachement, habituellement les parents. Photo d'une famille inuit prise en 1917. La théorie de l'attachement est un champ de la psychologie qui traite des relations entre êtres humains. Les recherches de la psychologue du développement Mary Ainsworth au cours des années 1960 et 1970 ont donné un socle aux concepts de base, en introduisant la notion de base de sécurité et en développant la théorie de l'existence de schèmes d'attachement dans la petite enfance : attachement sécurisé, attachement anxieux et attachement évitant[7] ; un quatrième schème, l'attachement désorganisé, a été identifié plus tard. Attachement[modifier | modifier le code] Au sens de la théorie de l'attachement, l'attachement est un lien affectif entre un individu et une figure d'attachement (en général un caregiver, une personne qui prend soin).

John Bowlby Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Bowlby. John Bowlby, né le 26 février 1907 à Londres et mort le 2 septembre 1990 (à 83 ans) sur l'île de Skye, en Écosse, est un psychiatre et psychanalyste britannique, célèbre pour ses travaux sur l'attachement, la relation mère-enfant. Pour lui, les besoins fondamentaux du nouveau-né se situent au niveau des contacts physiques. Biographie[modifier | modifier le code] La famille Bowlby appartenait à la classe aisée à Londres. Ces expériences dans l’enfance l’ont conduit à avoir une sensibilité particulière pour la douleur des enfants durant toute sa vie. Il intègre la Tavistock Clinic en 1946 et, grâce à son expérience pendant la guerre, l’organisation mondiale de la santé le nomme responsable d’une étude sur les besoins des enfants orphelins ; de cette étude va naître un rapport qui va provoquer l’intérêt et la critique des psychiatres et des psychanalystes (1949)[1]. Postérité[modifier | modifier le code]

Sarah Blaffer Hrdy, anthropologue et primatologue répond à E.Badinter «Le comportement maternel a une base biologique» Par Anne Crignon Aux Etats-Unis, Sarah Blaffer Hrdy, anthropologue et primatologue, membre de l'Académie des Sciences, s'est penchée sur les thèses d'Elisabeth Badinter. Pour la chercheuse américaine, réfuter l'existence d'un instinct maternel ne tient pas la route scientifiquement. Interview Il y a dix ans paraissait sous la plume de Sarah Blaffer Hrdy, anthropologue, membre de l'Académie des sciences américaine - et féministe elle-même- 600 pages intitulées « les Instincts maternels » (Payot). BibliObs.- Trente ans après avoir remis en cause l'existence de l'instinct maternel, Elisabeth Badinter récidive. [=> « La femme n'est pas un chimpanzé »]. Sarah Blaffer Hrdy.- J'ai lu le premier ouvrage d'Elisabeth Badinter sur la maternité avec un grand intérêt et non sans une certaine admiration. BibliObs. - Elisabeth Badinter et vous êtes toutes deux féministes. Sarah B. Sarah B. ➦ ➦ Toute l'actualité littéraire

Sarah Blaffer Hrdy Sarah Hrdy (née Blaffer; born July 11, 1946) is an American anthropologist and primatologist who has made several major contributions to evolutionary psychology and sociobiology. She has been selected as one of the 21 “Leaders in Animal Behavior”.[1] Biography[edit] Early life[edit] Education[edit] At age 18, Sarah attended her mother's alma mater, Wellesley College in Massachusetts. Although she loved what she was doing, she longed to make a bigger impact on the world. Family life[edit] Blaffer met Daniel Hrdy at Harvard. daughter Katrinka, born 1976, when Hrdy was 31daughter Sasha, born 1982, when Hrdy was 37, a week before Hrdy was scheduled to present a paper at Cornell Universityson Niko, born 1986, when Hrdy was 41 She lives with her husband in Northern California, where they operate the Citrona Farms walnut plantation.[2] She is Professor Emeritus of Anthropology at the University of California at Davis, where she remains involved with the Animal Behavior Graduate Group. Books[edit]

L'Animal moral Robert Wright Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'Animal moral est un essai de psychologie évolutionniste écrit par Robert Wright en 1994 et publié en 1995 en français. Son propos est d'expliquer la psychologie humaine à la lumière de la théorie néodarwinienne de l'évolution, en prenant comme illustration des anecdotes tirées de la propre vie de Charles Darwin. La psychologie évolutionniste s'attaque ainsi à des problèmes de psychologie quotidienne, par exemple le problème des différences entre les hommes et les femmes, notamment quant aux comportements sexuels, mais aussi à des problèmes philosophiques anciens comme celui des racines naturelles de la morale. Résumé[modifier | modifier le code] Introduction[modifier | modifier le code] Longtemps, on n’a pas su appliquer le darwinisme au comportement humain. Une révolution tranquille[modifier | modifier le code] Avant, à la suite de Durkheim, les phénomènes sociaux et culturels sont pensés comme autonomes de la psychologie humaine.

Jill Bolte Taylor Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Taylor. Jill Bolte Taylor, née en 1959, est une scientifique américaine, spécialisée en neuroanatomie qui a la particularité d'avoir elle-même vécu un accident vasculaire cérébral. Biographie[modifier | modifier le code] Diplômée de Harvard, elle y a travaillé dans la section psychiatrie où son travail consistait à identifier les différences de connexions dans le cerveau (au niveau chimique et moléculaire), en fonction de certaines pathologies psychiatriques. Elle rapporte qu'elle se spécialise en neurologie pour comprendre les raisons qui font que son frère atteint de schizophrénie ne peut pas rattacher son monde à la réalité commune et partagée. AVC[modifier | modifier le code] Un accident vasculaire cérébral de ce type donne un moyen peu commun d'explorer les rôles dédiés de chacun des hémisphères cérébraux. Média[modifier | modifier le code] Théorie[modifier | modifier le code]

Claude Lévi-Strauss Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « Lévi-Strauss » redirige ici. Pour les autres significations, voir Levi Strauss. Claude Lévi-Strauss Claude Lévi-Strauss en 2005. Professeur honoraire au Collège de France, il y a occupé la chaire d'anthropologie sociale de 1959 à 1982. Depuis ses premiers travaux sur les peuples indigènes du Brésil, qu'il avait étudiés sur le terrain entre 1935 et 1939, et la publication de sa thèse Les Structures élémentaires de la parenté en 1949, il a produit une œuvre scientifique dont les apports ont été reconnus au niveau international[7]. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance et formation[modifier | modifier le code] Claude Lévi-Strauss, issu d'une famille d'artistes[8], d'ancêtres juifs alsaciens[9] des environs de Strasbourg, est né à Bruxelles de parents français. Il poursuit ses études à la Faculté de droit de Paris, où il obtient sa licence, avant d'être admis à la Sorbonne. Apogée scientifique[modifier | modifier le code]

Clarissa Pinkola Estés Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Estés. Clarissa Pinkola Estés est née le [1] au Mexique, et a grandi aux États-Unis, dans une famille d'origine hongroise qui l'a adoptée. Elle est diplômée en ethnologie et en psychologie clinique (Ph.D.). Elle est conteuse et psychanalyste. Écrits[modifier | modifier le code] Elle a été directrice de l'Institut C.G. Ses écrits en psychologie s'intéressent aux problématiques féminines, et sont influencés par l'école jungienne (Voir Carl Gustav Jung). Sur le plan du féminisme, elle se situe ainsi dans un courant de conscientisation et de guérison, plutôt que de revendication. On lui doit plusieurs ouvrages, portant notamment sur les grands archétypes féminins qu'elle explore dans un livre intitulé Femmes qui courent avec les loups publié en 1992. Clinique[modifier | modifier le code] Elle est connue pour sa pratique clinique sur les situations post-traumatiques : Œuvres[modifier | modifier le code]

Pierre Bourdieu Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vous lisez un « bon article ». Pour les articles homonymes, voir Bourdieu. Pierre Bourdieu Pierre Bourdieu (1930-2002) est l'un des sociologues français les plus importants de la deuxième moitié du XXe siècle et qui, à la fin de sa vie, devint, par son engagement public, l’un des acteurs principaux de la vie intellectuelle française. Son œuvre sociologique est dominée par une analyse des mécanismes de reproduction des hiérarchies sociales. L’œuvre de Bourdieu est ainsi ordonnée autour de quelques concepts recteurs : habitus comme principe d’action des agents, champ comme espace de compétition sociale fondamental et violence symbolique comme mécanisme premier d’imposition des rapports de domination. Biographie[modifier | modifier le code] Il est le père du réalisateur Emmanuel Bourdieu. Études[modifier | modifier le code] Début de carrière[modifier | modifier le code] Il fait d'abord partie d'une petite section qui garde un dépôt d'essence.

Femme sauvage Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La femme sauvage est une composante de la féminité, qui pour une femme ayant fait la paix avec sa masculinité, voit se déployer en elle, sa féminité. La « femme sauvage » peut alors s'épanouir. « La complexité de la psychanalyse jungienne tient au fait que toutes les instances psychiques sont en étroites relations les unes avec les autres. La femme sauvage articule : la part masculine et la part féminine de la Femme[modifier | modifier le code] La « femme sauvage » étant, la femme qui en paix avec son animus (le masculin de la femme), aurait réussi à se libérer et à faire « jaillir » naturellement la force et la puissance intérieure et profonde de la femme. « Chaque femme porte en elle une force naturelle riche de dons créateurs, de bons instincts et d’un savoir immémorial. « Pourtant, si éloignés que nous soyons de la Femme Sauvage, notre nature instinctuelle, nous sentons sa présence. L'invitation à se découvrir[modifier | modifier le code]

Y a-t-il un instinct maternel ? - JEAN-FRANÇOIS DORTIER , article Éthologie Sarah Blaffer Hrdy revisite les thèses de la sociobiologie et du culturalisme. Pour l'une, les gènes programment les mères à aimer leurs petits. L'autre voit dans l'instinct maternel une pure construction sociale. Quoi de plus attendrissant qu'une mère allaitant son enfant ? Contre cette évidence de l'instinct maternel, Elisabeth Badinter avait écrit en 1980 un livre choc, L'Amour en plus (Flammarion). Voilà le dossier sulfureux de l'instinct maternel qu'ouvre de nouveau Sarah Blaffer Hrdy. Dans Les Instincts maternels, S. Les chercheurs ont mis en évidence chez les mammifères une zone spécifique du cerveau (située dans l'hypothalamus) qui stimule les comportements d'élevage. Hormones, odeurs, gènes... il existe donc de puissants motifs biologiques pour encourager les mères à s'occuper de leurs petits. L'abandon est un autre phénomène de masse à l'échelle historique. L'importance de l'abandon et de l'infanticide suffit à remettre en cause l'idée d'un instinct maternel irrépressible.

Sarah Blaffer Hrdy : "Les Instincts maternels" (quelques mots) - Tu peux courir ! Titre original : "Mother Nature. A History of Mothers, Infants and Natural Selection" (1999). Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Françoise Bouillot. Sarah Blaffer Hrdy est sociobiologiste, primatologue et anthropologue. Je ne vais pas présenter aujourd’hui dans son ensemble ce gros mais passionnant volume de plus de 600 pages mais je voudrais attirer l’attention sur le chapitre VII qui s’intitule « Des mères dénaturées ». « Des informations exceptionnellement détaillées étaient disponibles pour une douzaines de sociétés. Dans de nombreuses autres sociétés, les enfants malvenus ne sont pas immédiatement tués mais abandonnés. Ce problème massif des enfants abandonnés a provoqué plus tard à partir du 15ème siècle la création d’orphelinats par les autorités politiques de l’époque et c‘est là que ça devient encore plus intéressant. Sylvain Lien :

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