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L'évaluation par compétences est-elle juste ?

L'évaluation par compétences est-elle juste ?
Par François Jarraud L'évaluation des compétences par les enseignants est-elle juste ? La question est posée par la Direction des études et prospectives (DEPP) du ministère de l'éducation nationale dans un petit ouvrage sur "les élèves, connaissances, compétences et parcours". "L'attestation de la maîtrise du socle commun est-elle soluble dans le jugement des enseignants" demandent Jeanne-Marie Daussin, Thierry Rocher et Bruno Trosseille, tous trois de la Depp. Qui est désavantagé dans l'évaluation par compétences ? Une surprise ? On évalue quoi ? Ces travaux ne diminuent pas l'intérêt d'une approche par compétences. François Jarraud Michel Quéré (dir.), Les élèves : connaissances, compétences et parcours, La documentation française. Liens : L'ouvrage Les notes sont-elles justes ? Related:  alarbakande

Pour en finir (ou presque) avec les notes - Évaluer par les compétences Devant les inconvénients maintes fois montrés des évaluations par la note, certains pays comme la Belgique tentent de passer à l’évaluation par les compétences.En France, à côté des livrets de maternelle et des évaluations nationales en CE2, 6e, 5e et seconde, des professeurs tentent de sortir un peu de notre système traditionnel dans une perspective d’évaluation formative. Un témoignage concret au collège en français, en sixième et cinquième. « - M’dame, c’est noté ? - Non, ce n’est pas noté, c’est évalué ! » Beaucoup d’élèves et leurs parents se comportent en consommateurs attendant une note comme on attend une rétribution : « tout travail mérite salaire »... L’institution néanmoins s’inquiète de la violence scolaire, nous apprend, à nous enseignants, qu’il faut combattre l’échec scolaire (comme on réduirait la « fracture sociale » ?) De quelques conséquences de l’abus des notes L’utilisation des notes chiffrées engendre des effets négatifs non négligeables. Une évaluation différenciée

Les ceintures de compétences C’est dans les tuyaux depuis un moment, et c’est la suite logique de l’évolution de mon système d’évaluation autogérée : aujourd’hui je vous parle de ceintures de compétences. Le bilan de ce qui a déjà été fait Pour commencer remettons en contexte le pourquoi de ce système. La vocation première de mes plans de travail c’est (je vous le donne en 1000) la différenciation. Je pars du principe que tous les enfants avancent à des rythmes différents. Les plans de travail permettaient de gérer cette hétérogénéité sur les périodes. – Les ajustements des PDT ordinaires et la création de parcours spécifiques sont très chronophages D’où la nécessité d’un référentiel commun à tous. Et quitte à créer un référentiel commun, autant le faire sur les 2 ans que je garde mes élèves. Ce dispositif, il est emprunté à la pédagogie institutionnelle. Le principe c’est de prendre l’élève là où il en est et d’avancer un pas après l’autre. Alors, concrètement, ça marche comment ? Et au quotidien ? Les objectifs :

Pour en finir (ou presque) avec les notes - Évaluer par les compétences « – M’dame, c’est noté ? – Non, ce n’est pas noté, c’est évalué ! » Beaucoup d’élèves et leurs parents se comportent en consommateurs attendant une note comme on attend une rétribution : « tout travail mérite salaire »… Peut-on les en blâmer ? L’institution néanmoins s’inquiète de la violence scolaire, nous apprend, à nous enseignants, qu’il faut combattre l’échec scolaire (comme on réduirait la « fracture sociale » ?) De quelques conséquences de l’abus des notes L’utilisation des notes chiffrées engendre des effets négatifs non négligeables. On sait que l’apprentissage est un processus qui implique une large part d’affectif et qu’une attitude positive apparaît comme un élément déterminant de la réussite et de l’efficacité de la transmission des savoirs. Dès lors accueillir dans nos classes des élèves en échec, les aider, permettre à chacun de progresser en fonction de ses possibilités signifie rompre cette logique, abandonner les notes pour aller vers autre chose.

L’évaluation : ressources produites par le groupe thématique de l’académie de Versailles - Réforme du collège Diaporama Le diaporama ci-dessous vise à présenter l’évolution de l’évaluation dans le cadre de la réforme. Déjà présent dans la loi d’orientation, le principe de l’évaluation positive est réaffirmé dans le décret du 31.12.2015 relatif à « l’évaluation des acquis scolaires des élèves et au livret scolaire ». 1 - Évaluation dans le cadre de la réforme de la scolarité obligatoire Activités évaluatives Ce document s’attache à expliciter les différentes activités évaluatives et à donner des axes de réflexion sur la façon dont chacune intègre les objectifs fixés par les textes officiels, dans le cadre de la réforme. 2 - Activités évaluatives Évaluation et implication de l’élève Ce document donne des indications quant à la façon dont l’évaluation s’insère dans le parcours d’apprentissage d’un élève. 3 - Implication de l’élève L’évaluation positive : caractéristiques, observables et démarches associées 4 - L’évaluation positive Évaluation et instances pédagogiques Le bilan périodique

Nouveau socle, nouveaux défis? Instauré par la grande loi d’orientation pour la refondation de l’École de la République de juillet 2013, le nouveau « socle commun de connaissances, de compétences et de culture » ambitionne de redéfinir les objectifs, les contenus, les pratiques pédagogiques et les modalités d’évaluation de la scolarité obligatoire. Justice, lutte pour l’égalité et la démocratisation de la réussite, bienveillance, réaffirmation d’une éducation aux valeurs civiques et laïques, éducation partagée sont autant de principes forts réaffirmés par la loi. Mais qu’en est-il des propositions du nouveau Conseil supérieur des programmes (CSP) qui sont soumises cet automne à une vaste concertation auprès des enseignants dans les écoles et de l’ensemble des acteurs ? Histoire« Socle commun » et/ou « culture commune » ? Culture et société« Le savoir, c’est du commun » Le défi de ce nouveau socle est d’articuler étroitement les savoirs et les compétences. AilleursInventer un nouveau modèle français ?

Évaluation des compétences (éducation) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans les références sur l'évaluation des compétences, un rapport de l'IGEN datant de 2007[1] propose une analyse rapide de l'état des lieux dans les pays de l'OCDE ainsi que dans les différents niveaux en France (primaire et secondaire essentiellement). Il y est fait état[2], « La situation actuelle reste marquée par une réelle confusion. On ne peut qu’être frappé par l’extrême diversité des situations, des pratiques d’évaluation, d’une école, d’une circonscription, d’un département à l'autre », ce que d'autres appelleraient la « liberté pédagogique »[3]. La question de leur évaluation est devenue une partie importante du débat sur les compétences. L'autre point à ne pas négliger est l'importance prise par des évaluations comme PISA[7] qui, en comparant les pays entre eux sur la base des « compétences » des élèves de 15 ans, ont stimulé la réflexion dans ces domaines[8].

Travailler par compétences en histoire – géographie A l’approche du premier conseil de classe, mon établissement cherche un outil adapté pour gérer les compétences ! Le choix devra se faire entre Sacoche, que j’ai présenté aux collègues en conseil pédagogique, ou Pronote, sachant que l’administration utilise déjà Pronote pour les emplois du temps et la gestion de l’appel. L’outil de gestion des compétences de Pronote semble assez complet, mais il ne permet pas d’importer des référentiels fabriqués par d’autres collègues et il n’automatise pas la production des bilans comme le propose Sacoche. Cela me semble un atout en faveur de Sacoche, au regard des collègue qui entament tout juste une réflexion sur les compétences cette année…Sacoche permet de tout faire : créer ses compétences, ses bilans, des groupes d’AP, des synthèses et même un bulletin calqué sur celui du Livret Scolaire Unique Numérique. Il peut aussi être un outil de dialogue avec les familles et de remédiation pour les élèves. WordPress: J'aime chargement… Sur le même thème

Les technologies mobiles au service de l’apprentissage dans le monde numérique | TA@l’école Ajouter aux Favoris par Michael Kerr, éducateur, Kawartha Pine Ridge District School Board À voir aussi : Technologies d’aide incluses sur les appareils mobiles; Activités, stratégies et outils pour tous les apprenants; Conseils généraux pour appuyer l’apprentissage des élèves ayant des TAs Introduction La puissance des outils technologiques augmente de manière exponentielle en même temps que les appareils deviennent toujours plus compacts. La technologie mobile (ou apprentissage mobile) présente d’immenses avantages pour les personnes ayant des troubles d’apprentissage en leur permettant d’avoir accès, en tout temps et en tout lieu, à nombre des outils qu’ils utilisent habituellement sur un ordinateur de bureau. Personnalisation De par leur conception, les appareils mobiles sont destinés à un usage personnel. Intégration On parle d’intégration lorsqu’une tâche personnelle est confiée à la technologie. Aperçu des avantages pour l’apprentissage mobile En voici quelques-uns : Conclusions

Supprimer les notes, est-ce tromper les élèves Évaluer n’est pas noter, car noter n’est pas tant évaluer que classer, sur une base imprécise et aléatoire. C’est aussi sur les objectifs de l’évaluation et sur ses effets sur les élèves qu’il faut s’interroger, pour une véritable « révolution scolaire ». « Ce n’est pas une bonne idée de supprimer les notes. C’est absolument indispensable d’avoir des points de repère (...). Casser le thermomètre ne sert absolument à rien. » Luc Ferry, RTL, 9 octobre 2012 Dessin de Martin Vidberg C’est une idée répandue : supprimer les notes aboutirait à tromper les élèves. Première raison D’abord, les notes mesurent de façon très imprécise les compétences des élèves. « Il ne s’agit plus maintenant de former un petit nombre de cadres compétents pour encadrer, diriger de grandes masses d’ouvriers ou de gens peu spécialisés, mais disciplinés. Deuxième raison Les recherches sur la notation ont montré l’existence de biais sociaux de notation. Troisième raison Quatrième raison Cinquième raison Révolution scolaire

La séquence - La construction de l'information Cette proposition de travail trouve sa place dans le programme de la classe de seconde du baccalauréat professionnel : en français, dans l'objet d'étude la construction de l'information et en éducation civique, dans le thème, le citoyen et les médiasL'objectif est de réaliser une page de journal, ou de site. Les trois travaux d'écriture peuvent porter sur le même thème au choix (un article, un portrait tiré de l'article, une image en lien avec le portrait ou l'article). Les modalités d'écriture sont celles de l'écriture longue.Les cinq modules peuvent être utilisés indépendamment les uns des autres mais on pourrait imaginer une séquence complète dont le déroulé pourrait être le suivant : Séance 1 : Comment se fabrique l'information ?

Charles Hadji : Evaluer pour réussir ? Peut-on désamorcer le débat sur l'évaluation ? C'est le pari tenté par Charles Hadji. Loin des débats fumeux sur la réforme de l'évaluation ou la défense des notes, son livre colle au terrain mais en revenant sans cesse aux finalités de l'évaluation. Pour tous les enseignants qui passent beaucoup de temps à corriger des copies et à concevoir des évaluations, en se demandant assez souvent à quoi ça sert, pour ceux qui en ont assez des débats de principe, ce petit livre ouvre des horizons théoriques et très pratiques à ne pas louper... L'évaluation ça compte dans la vie d'un enseignant. C'est même l'activité qui identifie le mieux le métier d'enseignant. L'intérêt du livre de Charles Hadji, c'est la position qu'il prend. Ceci posé, le livre nous sort des débats de chapelle et des gourous officiels ou anti -officiels. Le second effet, une fois les finalités bien mises en perspectives, c'est d'aller d'envisager les modalités. Charles Hadji, L'évaluation à l'école . Evaluation : le Dossier

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